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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1960
w60 15/9 p. 282-283

Comment je poursuis le but de ma vie

Raconté par Harald A. Morris

À L’ÂGE de dix-huit ans, un jeune homme est plein d’ambitions qu’il espère réaliser un jour. La vie est devant lui. La vieillesse, la faiblesse et la mort n’occupent point ses pensées. Très souvent, il se croit plus intelligent qu’il ne l’est en réalité. Il est peu probable qu’il tienne alors compte du conseil que donna le sage roi Salomon, à moins qu’il ne soit conscient de ses besoins spirituels. “ Mais souviens-​toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse ”, dit Salomon. Quant à moi, j’étais l’un de ceux qui ne tiennent aucun compte de ce conseil. Certes, j’avais été élevé dans ce qu’on appelle une famille chrétienne et, pourtant, il me manquait beaucoup de choses sur le plan spirituel.

Alors que mes camarades passaient leur baccalauréat, j’étais à l’hôpital pour me faire opérer d’urgence de l’appendicite. Mon séjour à hôpital se prolongea d’un mois et, enfin, il me fallut rester un autre mois à la maison, en convalescence. Étant donné que cet automne-​là, je ne pus entrer au collège, je me rendis dans une autre ville, pour y travailler. C’est là que je fis la connaissance d’un témoin de Jéhovah et que j’appris à connaître les merveilleux desseins de Jéhovah de rétablir le paradis sur la terre. À plusieurs reprises, je me rendis chez ce témoin pour m’imprégner d’une plus grande connaissance des merveilleuses vérités contenues dans la Parole de Dieu. C’est cette connaissance qui procura à ma vie un but qui en valait la peine.

Un soir, le témoin m’invita à me rendre avec lui à l’étude de La Tour de Garde. Je m’empressai d’accepter cette invitation. Ayant l’habitude d’aller régulièrement à l’église, la première étude de La Tour de Garde me laissa une étrange impression. Néanmoins, il était évident que tous les assistants étaient des étudiants de la Bible. Leur sincérité et leur bonté étaient bien différentes de ce que j’avais vu auparavant. Après l’étude, l’assemblée prit des dispositions pour assister à une assemblée de zone qui allait avoir lieu à Indianapolis, deux semaines plus tard. Cette assemblée-​là me laissa une profonde impression. Jamais auparavant je n’avais vu tant de gens heureux et pleins d’égards. Cela aida à me convaincre qu’ils formaient le peuple de Jéhovah. Six mois plus tard, à l’assemblée de zone suivante, je fis un pas important en vue de poursuivre le but de ma vie, en prenant le baptême.

Me voyant dresser des plans pour devenir pionnier, mes parents pensèrent que j’avais perdu la tête. Ils ne purent comprendre que je renonce à une bonne situation pour aller prêcher. Ils trouvaient que c’était pousser la religion trop loin. Un jeune frère de l’assemblée décida d’aller avec moi à Greenville, dans la Caroline du Nord. J’éprouvais le merveilleux sentiment de m’être libéré afin de poursuivre le but de ma vie dans l’œuvre de prédication à plein temps, en qualité de serviteur de Jéhovah ! Cela se passait à la mi-​février, en 1942. J’avais l’intention de continuer le service de pionnier aussi longtemps que possible. Or, je suis heureux de dire que j’ai passé près de la moitié de ma vie dans ce joyeux service.

Dans la Caroline du Nord, les frères étaient très bons envers nous, et nous eûmes la joie de faire de merveilleuses expériences. En fait, l’assemblée s’accrut si rapidement qu’il nous fut bientôt possible de nous rendre ailleurs. La Société nous envoya donc à Louisville, dans le Kentucky. C’est à l’époque où je travaillais dans cette ville qu’un article, paru dans le périodique Consolation, qui s’appelle maintenant Réveillez-vous !, m’apprit l’ouverture de l’école de Galaad. Mon cœur se remplit de joie lorsque je pris connaissance des projets et des préparatifs envisagés pour la formation et l’envoi de missionnaires dans d’autres pays. Cependant, je ne pouvais me figurer que je serais apte à remplir de telles exigences. Aussi étais-​je bien surpris quand, en décembre 1943, je reçus une formule d’inscription pour fréquenter Galaad. La lettre expliquait clairement qu’il ne s’agissait pas d’un privilège à prendre à la légère, puisque le reste de ma vie serait changé par la décision que j’allais prendre. Après avoir considéré ma demande d’inscription dans la prière, je la remplis pour l’envoyer à la Société.

On m’invita à fréquenter la troisième classe de Galaad qui commença en février 1944. Galaad était le tremplin pour des privilèges de service plus grands. Après la remise des diplômes, mon partenaire et moi fûmes chargés de travailler dans le Connecticut. Ensuite, nous travaillâmes six mois au Béthel. Finalement, nous reçûmes notre attribution à l’étranger que nous avions attendue pendant des mois. Il nous faudrait aller en Bolivie.

À notre arrivée à La Paz, en Bolivie, le 25 octobre 1945, personne ne nous attendait. Nous ne connaissions personne dans le pays. À maintes reprises, nous fûmes heureux d’avoir le privilège de commencer ici une œuvre qui ne sera jamais oubliée. Pendant trois mois, jusqu’à l’arrivée d’un envoi de publications, il nous fallut travailler avec trois exemplaires du livre “ La vérité vous affranchira ” en espagnol, ainsi qu’un exemplaire en anglais, une Bible en espagnol et une en anglais. Nous devions donc nous contenter d’accepter des commandes de publications, et pourtant, la première semaine déjà, il nous fut possible d’introduire des études bibliques auprès des personnes montrant de l’intérêt.

Environ huit mois plus tard, nous reçûmes de l’aide grâce à l’arrivée de quatre nouveaux missionnaires. Nous sommes restés fermes tous les six dans notre attribution théocratique, et nous continuons encore à nourrir les brebis de ce pays. Pour nous, la Bolivie est comme notre patrie. Nous remercions Jéhovah et son organisation de nous permettre de servir ici.

Grâce à l’arrivée de nouveaux missionnaires, la bonne nouvelle du Royaume commença à s’étendre à d’autres régions de la Bolivie. Les personnes de bonne volonté commencèrent à se joindre à la société du monde nouveau. Les frères locaux ne mirent pas longtemps à être plus nombreux que les missionnaires. Lors des assemblées de circuit, ces frères prirent de plus en plus part au programme et assumèrent la responsabilité d’organiser et de diriger les activités de telles assemblées.

En 1952, nous passâmes à trois nos vacances à visiter quatre villes où les témoins de Jéhovah étaient inconnus. Dans les années qui suivirent cette visite, j’ai participé à organiser l’œuvre dans ces villes. Ce n’est que récemment que l’œuvre put prendre racine dans la dernière de ces quatre villes, à cause de son climat rigoureux et venteux. Exactement sept mois après l’envoi de deux missionnaires, huit nouveaux proclamateurs de la bonne nouvelle faisaient déjà une déclaration publique des desseins de Jéhovah. Maintenant, il y fonctionne une assemblée.

Lorsque les deux films de la société du monde nouveau arrivèrent en Bolivie, il n’y avait qu’un circuit. Étant alors serviteur de circuit, j’eus la joie de montrer ces films dans tout le pays. Cette joie provenait du bonheur que ces films apportaient aux frères et aux personnes de bonne volonté.

Tant qu’il n’y avait qu’un circuit en Bolivie, je connaissais tous les frères et la plupart des nouveaux qui venaient dans la vérité. Mais maintenant, comme il y a six circuits, je ne peux voir tous les proclamateurs qu’une seule fois par année, lors de notre assemblée nationale. Ainsi, lors de notre dernière assemblée, en regardant les trente-six frères qui allaient se faire baptiser, j’étais étonné de constater que je n’en connaissais que quelques-uns. C’est là un indice révélateur de l’accroissement. En baptiser trente-six en un jour, quel contraste avec les vingt-trois qui furent baptisés au cours de toute l’année 1956.

La santé du serviteur de filiale étant devenue chancelante, on me pria de le remplacer jusqu’à l’arrivée d’un autre frère. Malgré mon sentiment de n’être pas fait pour les travaux de bureau, ces dix mois me procurèrent beaucoup de joies. Il y avait continuellement à faire. Il fallait résoudre des problèmes, rédiger des rapports, expédier des publications, imprimer des feuilles d’invitation, établir de nouveaux homes missionnaires, prendre soin des assemblées et aller prêcher avec l’assemblée locale.

Quel immense plaisir d’assister à la grande assemblée internationale, en 1958, et de rendre visite à de vieux amis ainsi qu’à la parenté. Lorsque mes vacances touchèrent à leur fin, j’étais prêt à retourner à mon travail, en Bolivie. J’aime beaucoup travailler ici parmi ces gens affamés spirituellement.

J’éprouvai de la joie en voyant, à l’assemblée, que de nombreux frères envisageaient d’aller servir là où le besoin est grand, ainsi que de m’entretenir avec des jeunes gens qui songeaient à faire du service à plein temps le but de leur vie. Ils ne regretteront jamais de suivre cette voie. Quand je considère ce que j’ai fait et ce que j’aurais pu faire pour atteindre un autre but, alors je suis convaincu que j’ai poursuivi le seul but qui en vaille la peine. Si je pouvais refaire ma vie, je ne m’engagerais pas dans une voie différente.

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