BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w61 1/2 p. 44-45
  • La croix dans l’adoration

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • La croix dans l’adoration
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
  • Intertitres
  • Document similaire
  • EMPLOYÉE DANS LE MONDE ENTIER
  • LE POTEAU FUT L’INSTRUMENT DE MORT
  • La croix est-elle un symbole chrétien?
    Réveillez-vous ! 1984
  • La croix est-elle pour les chrétiens?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1987
  • Jésus est-il vraiment mort sur une croix ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2011
  • La croix est d’origine païenne
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1969
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
w61 1/2 p. 44-45

La croix dans l’adoration

IL N’EXISTE pas d’autre symbole, parmi les nombreuses églises de la chrétienté, qui soit considéré comme étant plus chrétien que celui de la croix. Pour la chrétienté, la croix est le symbole populaire depuis de nombreux siècles. Des foules innombrables ont dit leur prière devant la croix dans leurs églises, et l’ont vénérée dans leur foyer. On la trouve à l’intérieur et à l’extérieur des édifices religieux, sur les vêtements cléricaux, sur les couvertures des Bibles, sur les cercueils et les pierres tombales, aux colliers et aux boucles d’oreilles, sur les cartes et les décorations de Noël, et sur une quantité d’autres choses. Sans nul doute, elle prédomine comme symbole religieux dans les pays qui se prétendent chrétiens.

En général, les gens de la chrétienté supposent que la croix est uniquement chrétienne, que celle-ci — en tant que symbole religieux — remonte au Christ, dont ils croient qu’il fut exécuté sur une croix. Mais ce qu’ils supposent ne concorde pas avec les faits. En se rendant dans un bon musée, disposant d’antiquités égyptiennes, ils verraient très probablement, dans l’une ou l’autre des vitrines, des croix religieuses qui furent placées sur les objets façonnés par des personnes qui vivaient plusieurs centaines d’années avant le Christ.

L’ancienne croix égyptienne avait la forme d’un “ T ” fréquemment surmontée d’un cercle, en guise de poignée. Dans les dictionnaires modernes, elle est appelée croix ansée ou crux ansata. Elle se trouvait souvent associée au dieu égyptien Osiris, dont le sceptre se terminait par une telle croix. Le dieu égyptien Kneph était représenté avec une croix, placée à l’intérieur d’un cercle.

EMPLOYÉE DANS LE MONDE ENTIER

Les anciens Égyptiens n’étaient pas seuls à se servir de la croix comme symbole religieux sacré. Elle a été populaire dans les religions païennes du monde entier. L’Encyclopédie britannique (angl.), 11ème édition, tome VII, dit à ce sujet : “ Des objets variés, marqués d’une croix de différentes formes, datant d’époques bien antérieures à l’ère chrétienne, ont été retrouvés dans presque toutes les parties du vieux monde. L’Inde, la Syrie, la Perse et l’Égypte ont toutes fourni d’innombrables exemples, tandis que dans presque toutes les parties de l’Europe on a retrouvé de nombreux exemples allant du dernier âge de la pierre jusqu’aux temps chrétiens. L’utilisation de la croix en tant que symbole, dans les temps antérieurs au christianisme et parmi les peuples non chrétiens, peut probablement être considérée comme presque universelle ; et, dans de très nombreux cas, elle était rattachée à une certaine forme de culte de la nature. ”

La croix était utilisée comme symbole religieux sous la forme d’un svastika, en Inde et en Chine, quelque dix siècles avant l’ère chrétienne. Dans le Pacifique Sud, la croix se rencontre sur les anciennes statues de l’île de Pâques et sur les pierres sacrées de la Nouvelle-Guinée orientale. En Nouvelle-Zélande, des croix en roche verte étaient portées par les Maoris païens. Les croix étaient aussi employées par les premiers habitants du Nouveau-Mexique, car on en a trouvé dans les tas de coquillages. Elles figurent aussi parmi les pictographies des Dakotas.

Au sujet de l’utilisation de la croix parmi les premiers habitants du Mexique, le Dictionnaire général du folklore, de la mythologie et de la légende (angl.) dit : “ Les premiers explorateurs du Mexique étaient étonnés de trouver que la croix y avait une signification religieuse incontestable. On pense à présent que la croix mexicaine, portée par la déesse aztèque des pluies, était associée au soleil et au vent. ”

Ce rattachement de la croix au culte du soleil n’est pas surprenant, puisque c’était la pratique courante chez les Chaldéens de la Mésopotamie, d’autant plus que c’est de là que l’humanité a été dispersée vers toutes les parties de la Terre, après le grand déluge. Leur dieu Tammouz [Thammuz, Sg] était associé au soleil et, d’après Alexander Hislop, “ le tau mystique des Chaldéens et des Égyptiens ” était “ la première lettre du nom de Tammouz ”. Quoique d’autres peuples aient donné des noms différents à Tammouz, son symbole — la croix en tau — continua à jouir d’un emploi généralisé. Étant donné que Constantin était un Romain païen et que la croix était un symbole religieux chez les Romains, il est significatif que dans sa vision, il vit ce symbole dans le ciel au-dessous du soleil.

Dans les temps anciens, la croix était souvent associée au phallisme ou culte sexuel. C’était chose inévitable, puisque l’on considérait la croix comme un symbole de vie. La crux ansata, une croix surmontée d’un cercle, représentait la force active de génération et la force passive de production. Cela explique peut-être pourquoi une statuette féminine, retirée des ruines de Troie, portait une croix dans sa région pubienne. Des croix en tau renversées ont été utilisées comme symboles phalliques en Grèce, à Rome et au Japon.

Dans la Rome païenne, la croix était marquée sur les vêtements officiels des prêtres pour être portée par ses vestales, suspendue à un collier. En Assyrie, elle était portée comme pendentif par les rois assyriens. L’archéologue A. H. Layard rapporte qu’on l’a retrouvée sur des sculptures assyriennes à Khorsabad, sur des cylindres et des ivoires assyriens provenant de Nimroud. Toutes ces croix étaient en usage bien avant la venue du Christ.

Le caducée, baguette surmontée de deux ailes et entourée de deux serpents entrelacés, était en réalité une croix dont la traverse avait été remplacée par des ailes. Le caducée était porté par le dieu Mercure, ainsi que par plusieurs autres dieux. Chez les Égyptiens aussi, il était courant d’associer un serpent à la croix.

Les fameux druides de Grande-Bretagne voyaient en la croix un symbole religieux sacré. Au sujet de l’usage qu’ils en faisaient, le livre Antiquités indiennes (angl.) dit : “ Dans leurs forêts, les druides avaient coutume de choisir l’arbre le plus imposant et le plus beau comme emblème de la Déité qu’ils adoraient, et, après avoir coupé les branches latérales, ils en fixaient deux des plus grandes au sommet du tronc, de telle manière que ces branches s’étendaient de chaque côté comme les bras d’un homme, et, avec le tronc, elles ressemblaient à une immense croix ; sur l’écorce, en plusieurs endroits, était aussi inscrite la lettre tau. ”

Que les druides vénéraient la croix, cela est encore démontré par le fait qu’ils disposèrent quelques-uns de leurs temples de manière à leur donner la forme d’une croix. Le temple druide à Classerniss, dans l’île Lewis, en Écosse, fut construit d’après cette forme, ainsi que la grotte druidique à New-Grange, en Irlande. En Inde, il existe quelques anciens temples hindous construits d’après la même forme. Un exemple frappant en est le très vieux temple souterrain d’Elephanta, près de Bombay. Ce temple fut taillé dans la roche même, et on lui donna la forme d’une croix.

Toutes ces preuves démontrent que la croix n’est pas particulière au christianisme, mais qu’elle appartient en fait au paganisme. Bien entendu, certains objecteront qu’il est convenable que les chrétiens se servent de ce symbole, parce que le Christ est mort sur une croix, mais il n’en est pas ainsi. Le Christ n’est pas mort sur une croix.

LE POTEAU FUT L’INSTRUMENT DE MORT

Jésus-Christ fut mis à mort sur un poteau droit qui n’avait pas de traverse. Le malentendu est largement dû à quelques traducteurs de la Bible qui traduisirent les termes grecs stauros et xulon par croix. Ils ont probablement été influencés à faire cela par la croyance traditionnelle qui règne parmi la chrétienté, selon laquelle le Christ serait mort sur une croix. Le terme stauros signifie un poteau droit ou un pieu, tandis que xulon signifie simplement bois. Même la signification primitive de crux, l’équivalent latin de stauros, est simplement un instrument d’exécution en bois, auquel un criminel est attaché ou suspendu. Ce n’est pas parce que les significations primitives de ces termes furent élargies, par la suite, jusqu’à inclure la croix, qu’il faut y voir un argument prouvant que les écrivains de la Bible entendaient une croix, lorsqu’ils parlaient de l’instrument avec lequel Jésus fut mis à mort. L’Encyclopédie britannique (angl.), 11ème édition, dit : “ Lipsius et d’autres écrivains parlent du poteau simple et droit comme d’une croix à laquelle on attachait les criminels, et à un tel poteau fut appliqué le nom de crux simplex. ” Ce fut sur ce poteau simple que l’on suspendit Jésus, les mains clouées au-dessus de la tête.

Les premiers chrétiens ne considéraient pas le poteau de torture du Christ comme un symbole sacré du christianisme. Ils n’avaient pas coutume de violer les commandements scripturaux en vénérant la croix. Quant à eux, c’était une chose odieuse qui, selon la coutume juive, devait être enterrée et ôtée de la vue. Ce ne fut pas avant que l’organisation prétendue chrétienne ne commençât à se corrompre — en adoptant des croyances, des coutumes et des symboles païens — que la croix fut associée au christianisme. Ce ne fut pas avant ce moment-​là que les prétendus chrétiens suivirent la pratique païenne de vénérer des symboles.

Des chrétiens apostats adoptèrent le symbole de vie, populaire parmi les païens, et lui donnèrent l’apparence d’être chrétienne en prétendant que le Christ était mort sur une croix. “ Dans les églises égyptiennes ”, dit l’Encyclopédie britannique, “ la croix était un symbole de vie païen, emprunté par les chrétiens et interprété à la manière païenne. ” La croix non-chrétienne n’a pas de place dans l’adoration chrétienne. La considérer comme sacrée, c’est violer le commandement scriptural : “ Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-​t-​il entre la justice et l’iniquité ? (...) ne touchez pas à ce qui est impur. ” — II Cor. 6:14, 17, Da.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager