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  • Votre religion est-elle assez bonne ?

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  • Votre religion est-elle assez bonne ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
w61 1/10 p. 301-303

Votre religion est-​elle assez bonne ?

“ POUR moi ? Mais oui, je pense bien ! Puisqu’elle était assez bonne pour mes ancêtres, elle l’est aussi pour moi. ”

Voilà l’attitude qu’adoptent fréquemment les adhérents des religions de ce monde ! Tout en reconnaissant les faiblesses du système religieux qu’ils ont choisi, la plupart jugent qu’il vaut mieux avoir une religion quelconque que de ne pas en avoir du tout. Les slogans qui figurent sur les affiches de publicité, par exemple celui-ci : “ Allez à l’église de votre choix ”, illustrent bien que la chose qui compte n’est pas la religion à laquelle on appartient mais le fait d’appartenir à une religion.

Avez-​vous l’impression que votre religion soit assez bonne pour vous ? Même si votre oui vous vient sans hésitation, répondriez-​vous avec autant d’assurance et de certitude à cette autre question : Votre religion est-​elle assez bonne pour Dieu ? Si l’on vous demandait de fournir des raisons pertinentes qui vous font croire que votre religion est assez bonne pour Dieu, que diriez-​vous ? Pourriez-​vous présenter des arguments scripturaux justifiant votre décision ? Peut-être vous a-​t-​on répété depuis l’enfance que votre religion est assez bonne pour vous, mais posez-​vous cette question qui doit vous faire réfléchir : Comment puis-​je savoir si ma religion est assez bonne pour Dieu ?

Songez aux centaines d’autres systèmes religieux. Sont-​ils tous assez bons ? Peut-être le sont-​ils pour leurs membres, mais le sont-​ils pour Dieu ? Or, il est des gens qui prétendent que pour Dieu ce n’est pas tant le système religieux qui importe, mais la sincérité et la ferveur que les fidèles démontrent dans l’adoration. En est-​il vraiment ainsi ? Dieu partage-​t-​il cet avis, ou s’agit-​il d’une spéculation ? Car, ou la religion est la voie du salut, ou elle ne l’est pas. Il en va de même pour ce qui est d’être vivant ou d’être mort. On ne peut pas être l’un et l’autre en même temps. Il n’y a pas de milieu.

On pourrait arguer ou alléguer que toutes les religions doivent être bonnes, puisque Dieu leur a permis d’exister depuis des centaines d’années. Voilà le nœud de la question. Jusqu’à notre époque, Dieu a certes laissé exister toutes les religions. Toutefois, au cours de notre génération, la situation se présente tout autrement. Et pourquoi ? I Corinthiens 10:11 (NW) répond : “ Or ces choses leur sont survenues comme exemples, et elles furent écrites comme un avertissement pour nous sur qui les fins accomplies des systèmes de choses sont arrivées. ” Oui, nous sommes arrivés au “ temps de la fin ” prédit ; le jour pour régler les comptes avec tous les systèmes, tant politiques que commerciaux et surtout religieux, est arrivé. Tous sont en jugement devant Dieu. Ceux qui ne sont pas assez bons à ses yeux ne survivront pas à cette génération mais seront retranchés pour l’éternité. Seul ce qui est assez bon devant Dieu survivra à la fin du présent monde. Parlant de ces derniers jours critiques, Jésus donna l’avertissement : “ Toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres. ” Qu’adviendra-​t-​il de ceux qui seront frappés de sa disgrâce ? Jésus ajouta : “ Et ceux-ci s’en iront à la suppression éternelle, mais les justes à la vie éternelle. ” — Mat. 25:32, 46, NW.

ELLES NE SE VALENT PAS TOUTES

Il ne faudrait pas se laisser induire à penser que toute religion est automatiquement assez bonne pour Dieu, simplement parce qu’elle se classe dans la catégorie “ religion ”. Il ressort de l’examen de ce mot et de son emploi dans la Bible qu’une religion est aux yeux de Dieu ou juste ou fausse. Parlant du temps où il était pharisien, l’apôtre Paul déclare : “ J’ai vécu en Pharisien, suivant les règles de la secte la plus stricte de notre religion. ” (Actes 26:5, NC). Il avertit également les chrétiens de Colosses : “ Que personne ne vous séduise, en se complaisant dans l’humilité, dans une religion des anges. ” (Col. 2:18, Glaire). Dans ces deux exemples, Paul se sert du mot “ religion ” à propos du culte qui est faux et inacceptable à Dieu.

Quant à l’écrivain biblique Jacques, il se sert de ce mot aussi bien pour la vaine adoration que pour celle qui est vraie et acceptable à Dieu : “ Si quelqu’un croit avoir de la religion sans mettre un frein à sa langue, il s’abuse lui-​même, et sa religion est vaine. La religion pure et sans tache aux yeux de Dieu le Père, la voici : c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse et de se préserver des souillures de ce monde. ” — Jacq. 1:26, 27, version du Chanoine E. Osty, note marginale.

Défini simplement, le mot “ religion ”, tel qu’il est employé dans ces versets, signifie une forme ou un système d’adoration. En harmonie avec cette définition, la Traduction du monde nouveau des Écritures grecques chrétiennes (angl.) emploie, dans ces versets, l’expression “ forme d’adoration ” au lieu de “ religion ”. Cela correspond d’ailleurs à la définition du mot hébreu équivalent avôdah, qui signifie littéralement “ service ”, sans tenir compte s’il est de nature vraie ou fausse, et quel que soit celui à qui il est rendu.

D’après ce sens, on comprend qu’il faut appliquer le terme de “ religion ” même au communisme, puisque celui-ci est un culte et un service rendus à l’État. L’argent et le matérialisme peuvent aussi être considérés comme des objets de suprême dévotion, donc comme une religion. Il s’ensuit que non seulement les religions de la chrétienté et du paganisme sont en jugement en cette fin du monde, mais encore ces autres objets d’adoration, tels que les gouvernements, les institutions, les individus et les choses.

LA SINCÉRITÉ SEULE NE SUFFIT PAS

Le simple fait d’accepter sincèrement et de suivre une certaine organisation religieuse ne garantira pas l’approbation et la protection de Dieu permettant de traverser la fin du présent monde. Ni la sincérité, ni la conviction, ni la ferveur de la dévotion ne changeront l’erreur en vérité.

Il y a quelques siècles, les savants de ce monde croyaient encore sincèrement que la Terre était plate. Leur sincérité et leur conviction la firent-​elles devenir plate ? Non. La Terre resta ronde. Le dévouement de l’homme à une théorie ne put modifier la réalité. La théorie dut changer, et non la réalité.

Songez aussi à la tempête d’opposition que l’astronome Galilée déchaîna en soutenant publiquement la croyance de Copernic selon laquelle la Terre n’occupe pas le centre de l’univers, mais qu’avec les autres planètes elle tourne autour du Soleil. Des observations faites à l’aide d’une lunette astronomique qu’il venait d’inventer avaient convaincu Galilée de l’exactitude de cette théorie. En 1616, les théologiens consultants du Saint-Office dénonçaient comme hérétique l’idée affirmant que les planètes tournaient autour du Soleil ; et peu de temps après, le pape Paul V exhortait Galilée à ne pas “ soutenir, enseigner ni défendre ” la doctrine condamnée. Plus tard, ayant été arrêté par l’Inquisition, Galilée fut contraint d’abjurer ses idées.

Les théologiens de l’Église étaient sans doute sincères dans leur conviction que la Terre ne tournait pas autour du Soleil, comme l’a prouvé leur réaction frénétique devant les idées de Galilée. Toutefois, leur sincérité, leur conviction et la violence de leur réaction ont-​elles rendu nulles et non avenues les découvertes de Galilée ? La vraie science n’a-​t-​elle pas établi depuis que les planètes tournent effectivement autour du Soleil ? Or, l’attitude de l’Église a-​t-​elle amené la Terre, d’une manière ou d’une autre, à interrompre ses voyages sur l’orbite que Dieu lui a assignée autour du Soleil ? Non, au contraire. Les idées de l’Église étaient erronées, inexactes. La sincérité des responsables de l’Église ne pouvait pas annuler la réalité.

Cette constatation s’applique aussi à la religion de nos jours. La sincérité et la conviction sont des vertus louables, mais elles ne peuvent pas changer l’erreur en vérité, pas plus qu’elles ne peuvent transformer la fausse religion en une vraie. C’est une illusion lourde de conséquences que de penser que cela n’importe pas à Dieu et que toutes les religions sont bonnes. Un simple coup d’œil sur l’Histoire révèle en effet que Dieu n’a jamais accepté ce qui était faux. Dans les périodes de jugement antérieures, les faux systèmes de religion, ainsi que leurs adeptes, si sincères qu’ils fussent, ont été des vases de la colère de Dieu.

REJETÉES PAR DIEU

Songez aux exemples de l’Assyrie et de Babylone, respectivement deuxième et troisième puissances mondiales. Dans les deux empires, la religion occupait une place prépondérante. Au cours d’un festin religieux, alors que Babylone était à l’apogée de sa puissance, Daniel, porte-parole de Dieu, fut chargé de dire au roi, à cause du faux culte : “ Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé trop léger. ” Cette même nuit, les hordes médo-perses envahirent la ville, apparemment imprenable, tuèrent le roi et subjuguèrent Babylone. Qu’en est-​il aujourd’hui du système d’adoration babylonien ? Ses dieux et ses temples ont-​ils été épargnés parce que c’était une religion, et que ses adorateurs étaient sincères ? Non. C’était une mauvaise forme d’adoration, un culte désapprouvé par le Dieu tout-puissant qui en avait prédit la destruction. — Dan. 5:27, Sy.

Cela s’appliquait également à la forme d’adoration assyrienne. Voici en quels termes Sennachérib, roi d’Assyrie, accabla de sarcasmes les Israélites lorsqu’il monta contre Jérusalem : “ Est-​ce que les dieux des nations ont délivré leurs pays de la main du roi d’Assyrie ? Où sont les dieux d’Émath et d’Arphad ? Où sont les dieux de Sépharvaïm, d’Ana et d’Ava ? Ont-​ils délivré Samarie de ma main ? Quels sont, parmi tous les dieux de ces pays, ceux qui ont délivré leur pays de ma main ? ” Sennachérib (ou Sanchérib) menaça de renverser Jérusalem, pensant que son propre dieu lui donnerait la victoire. S’est-​elle réalisée, sa conviction religieuse ? Notez la conclusion de cette affaire : “ Cette nuit-​là, l’ange de Jéhovah sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, c’étaient tous des cadavres. ” Et Sennachérib, qu’est-​il devenu ? “ Un jour qu’il était prosterné dans la maison de Nesroch (Nisroc, Sg), son Dieu, (...) ses fils le frappèrent avec l’épée. ” (II Rois 18:33-35 ; 19:35, 37, AC). La religion assyrienne ne sauva du désastre ni la nation, ni Sennachérib. La religion des Assyriens n’était donc pas assez bonne pour Dieu.

Lorsque surviendra la fin du présent système de choses, un sort analogue frappera les religions qui ne sont pas assez bonnes pour Dieu. Ne survivra alors que celle qui est assez bonne pour Dieu, à l’instar de Daniel qui survécut au renversement de Babylone, et à l’instar de Jérusalem qui échappa aux hordes assyriennes de Sennachérib.

POURQUOI NE SONT-​ELLES PAS ASSEZ BONNES ?

Qu’y a-​t-​il de mal, et qu’y a-​t-​il toujours eu de mal, dans la fausse adoration ? Jésus a dit : “ Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-​là : Seigneur, Seigneur, n’avons-​nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-​nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-​nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-​vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ” Ceux-ci protestaient, croyant que leur religion était assez bonne pour eux, mais ils ne s’étaient jamais souciés de consulter le Livre des exigences divines pour s’assurer qu’elle était assez bonne pour Lui ! Ils accomplissaient un service, mais contrairement à la façon requise par Dieu. Ils l’accomplissaient à leur manière, et non à celle de Dieu. Par conséquent, leur service équivalait à de l’iniquité : c’était un culte inacceptable, rejeté. — Mat. 7:21-23.

Les religions du monde sont incapables de faire la volonté de Dieu aujourd’hui. Si elles la faisaient, il faudrait s’attendre à en voir les résultats comme au premier siècle de l’organisation chrétienne primitive. Dans Jean 17:3 (Sy), Jésus cita un remarquable résultat du vrai culte, résultat qui le placerait au-dessus de tous les autres : “ C’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” Les disciples de la vraie religion, de celle qui est assez bonne pour Dieu, CONNAÎTRAIENT LEUR DIEU. En effet, ils se seraient familiarisés avec son nom, ses desseins et sa volonté.

Dans les religions du monde, combien d’adhérents connaissent ces points vitaux ? Selon Evening News de Paterson, New Jersey, édition du 2 janvier 1960, un pasteur formula une réponse typique : “ La plus grande tâche qui se présente à l’Église actuellement, c’est de convertir ses propres membres. ” L’article ajoutait : “ Il ressort des enquêtes que des millions de membres des Églises ont des idées extrêmement vagues sur les déclarations fondamentales de la foi (...). Un certain pasteur californien, par exemple, fut récemment stupéfait de découvrir que pas un seul membre adulte de sa paroisse ne pouvait passer avec succès une épreuve de 20 questions simples sur la Bible. ”

On a fait les mêmes constatations dans les religions de toutes les dénominations. Un service d’information de Suisse rapporte : “ La moitié des enfants ignorent même ce que veut dire joindre les mains pour faire la prière. Leurs parents ne le leur ont jamais appris. ” Dans un bulletin paroissial de France, on lit ceci : “ Les centaines d’enfants que nous inscrivons pour le catéchisme savent peu de chose sur Dieu et le christianisme. En ce qui concerne les choses temporelles et terrestres de ce monde, ils ne manquent de rien. Sur le plan religieux, ils manquent de tout, ils ne savent rien. ”

Des multitudes consacrent toute une vie à des organisations religieuses, et pourtant elles sont incapables de parler intelligemment de ce qu’elles ont appris. Demandez à l’homme moyen, attaché à sa religion, ce qu’il croit et, chose plus importante, quel est le fondement de sa croyance : il ne pourra pas vous répondre. Que penseriez-​vous si, ayant assuré à votre enfant des études universitaires, vous constatiez qu’il ne sait ni lire ni écrire après avoir reçu son diplôme ? L’enfant étant normal, vous concluriez obligatoirement que le système d’instruction était défectueux. De même, après avoir consacré autant de temps à la religion, si les gens ne peuvent donner raison de leur croyance, inévitablement il faut en déduire que non seulement l’adorateur mais encore sa forme d’adoration sont en défaut.

L’apôtre Pierre fit connaître cette exigence chrétienne : “ Soyez toujours prêts à défendre la foi (...), auprès de quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. ” (I Pierre 3:15, La). Le fait que les adhérents de la chrétienté sont incapables de le faire prouve, à n’en pas douter, que l’esprit de Dieu ne repose pas sur ces religions, sinon elles seraient “ enflammées par l’esprit ” et capables de convaincre autrui que leur foi est la vraie. Quant aux vrais chrétiens de la seule bonne religion, ils peuvent le faire. En eux abonde la connaissance de Dieu, jointe à l’aptitude et à la bonne volonté de la communiquer à autrui.

La prochaine fois que les témoins de Jéhovah se présenteront à votre porte, demandez-​leur de vous donner les raisons scripturales de leur espérance. S’ils peuvent vous dire le nom de Dieu, vous parler de ses desseins et de sa volonté pour notre époque, alors vous saurez avec certitude qu’ils ont une religion assez bonne, non seulement pour les témoins de Jéhovah mais pour Dieu qui la préservera au cours de la fin du monde.

Qu’il serait désastreux de suivre complaisamment une religion pour trouver, lors de l’exécution du jugement divin à Harmaguédon, qu’elle était assez bonne pour vous, mais qu’elle ne l’était pas pour Dieu !

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