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  • Les tours à étages chez les païens des temps anciens

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  • Les tours à étages chez les païens des temps anciens
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
w61 15/12 p. 380-381

Les tours à étages chez les païens des temps anciens

DANS maintes localités, grandes ou petites, le lieu le plus élevé est occupé par un édifice religieux. Souvent celui-ci est le plus haut bâtiment érigé par cette communauté. Cette coutume de réserver une telle importance à la religion remonte au temps de Nimrod, le chasseur, qui vécut quelques générations après le déluge.

Ce Nimrod semble avoir réussi, par la violence et l’intimidation, à unir et à enrégimenter un grand nombre de familles d’entre les descendants de Noé. S’étant dirigées vers l’est, à travers ce qu’on appelle aujourd’hui le Croissant fertile, ces familles s’établirent dans une région de la Mésopotamie appelée Schinear. Là, elles construisirent les anciennes villes de Babel, Érec, Accad et Calné. Tel fut le commencement du premier empire babylonien qui s’étendit rapidement pour englober des villes comme Ninive, au nord. Nimrod fut l’auteur des tours à étages ou temples-tours. Il devint un faux dieu et, jusqu’à ce jour, d’incalculables millions d’humains l’ont honoré et l’honorent encore sciemment ou sans le savoir.

La vie et l’histoire de ce roi et de ces villes sont étroitement liées à des tours gigantesques ou temples à étages. Dans le récit biblique, la raison de la construction de la ville et de la tour de Babel est décrite de la façon suivante : “ Puis ils dirent : Allons, bâtissons-​nous une ville et une tour dont le sommet atteigne le ciel et faisons-​nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur toute la surface de la terre. ” L’examen attentif de ce récit nous apprend que la construction des villes et de leurs tours respectives devait répondre à trois buts principaux : 1o unir les hommes sous un maître ou roi visible au mépris du vrai Roi et Dieu, Jéhovah ; 2o pourvoir à un lieu de refuge, devenu nécessaire par suite du manque de foi en la promesse faite par Dieu de ne plus jamais exterminer les méchants par les eaux d’un déluge ; 3o pourvoir à une demeure pour leur dieu ou leurs dieux. — Gen. 11:4, Bible du Centenaire.

CONFUSION

Toutefois, leur projet de domination mondiale fut déjoué par la confusion des langues. Toute coopération devint impossible, dès l’instant qu’ils ne purent plus s’entendre les uns les autres. “ Jéhovah descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et Jéhovah dit : “ Ils sont un seul peuple et ils ont pour eux tous une même langue ; et cet ouvrage est le commencement de leurs entreprises ; maintenant rien ne les empêchera d’accomplir leurs projets. Allons, descendons, et là même confondons leur langage, de sorte qu’ils n’entendent plus le langage les uns des autres. ” C’est ainsi que Jéhovah les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi on lui donna le nom de Babel, car c’est là que Jéhovah confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que Jéhovah les a dispersés sur la face de toute la terre. ” Aussi les travaux de construction de la ville et de sa tour furent-​ils arrêtés. Quant aux prétendus bâtisseurs d’un empire, ils furent dispersés. Le récit biblique nous informe que “ la terre fut divisée ” aux jours de Péleg ; ce qui permet de penser que la confusion des langues se produisit peut-être de son vivant, c’est-à-dire environ 150 ans après le déluge. — Gen. 11:5-9, AC ; 10:25, Jé.

Les ethnologues et les philologues modernes ont beau se moquer de ce récit simple et succinct, c’est là un fait biblique, d’ailleurs confirmé par l’Histoire, l’archéologie et le folklore. Ainsi, l’historien juif Josèphe, qui vécut au premier siècle de notre ère, emprunte une citation à La Sibylle qui relate la confusion des langues en ces termes : “ Alors que tous les hommes parlaient la même langue, quelques-uns édifièrent une tour extrêmement haute, pensant s’élever par là jusqu’au ciel. Mais les dieux envoyèrent des ouragans, renversèrent la tour et donnèrent un langage spécial à chacun ; de là vient le nom de Babylone attribué à la ville. ” Au nord du temple de Mardouk, à Babylone, se dressait autrefois une tour énorme. Dans cette région, l’archéologue George Smith découvrit une tablette d’argile portant un récit analogue. On y lit entre autres : “ La construction de cette illustre tour offensa les dieux. En une nuit, ils jetèrent bas ce qu’ils [les hommes] avaient construit. Ils les dispersèrent au loin, et rendirent étrange leur langage. Ils empêchèrent leurs progrès. ” Divers pays apportent, par leur folklore, des preuves supplémentaires attestant la confusion miraculeuse des langues : “ Des versions [concernant la tour de Babel] ont été enregistrées chez les habitants de la Zambézie et aussi chez les Achantis ; parmi certains peuples tibéto-birmans d’Assam, on trouve le récit d’une tour et de la confusion du langage. On rencontre des légendes analogues au Mexique. ” (L’Encyclopédie britannique, tome II, page 839). Ces récits concernant des tours peuvent certes varier entre eux, mais il convient de retenir que tous mentionnent une tour et disent que le langage des hommes a été changé. C’est là un fait qui vient appuyer le récit authentique de la Bible.

Le projet de Nimrod ayant échoué, sa ville — au lieu d’être Babilou (c’est-à-dire “ porte du dieu ”) — en vint à être connue sous le nom de Babel (qui signifie “ confusion ”). En abandonnant leur ville et leur projet de construire la tour, les bâtisseurs emportèrent toutefois l’idée originelle de Nimrod. Ainsi, dans toutes les principales villes du Croissant fertile, on rencontre de gigantesques tours à étages ou temples-tours, aussi appelées ziggourats ou ziggouratou, mot qui signifie littéralement “ sommet d’une montagne ”. En effet, la ziggourat occupait toujours l’endroit le plus haut de la ville. L’idée d’un lieu élevé, servant au culte, se retrouve plus tard dans les hauts-lieux mentionnés dans la Bible, qui étaient en somme des temples-tours modifiés.

LES TEMPLES-TOURS POSTÉRIEURS

On ne sait pas quel était l’aspect de la tour de Babel ou Babylone, quoique les découvertes faites lors des fouilles aient apporté des éclaircissements sur ce point. Quant aux temples-tours postérieurs auxquels la tour de Babel a sans doute servi de modèle, ils ressemblaient à une pyramide. Avant d’ériger une tour à étages, on élevait un tell ou monticule de pisé jusqu’à une hauteur considérable. Ensuite, pour former une esplanade, on nivelait ce monticule et on le revêtait de briques cuites, ou de pierres si possible. Là-dessus, on posait l’assise de la tour. Elle était haute de 60 ou de 90 cm et consolidée, tout autour, par de la terre battue, ce qui donnait à l’édifice une plus grande solidité. On dressait enfin, sur ce fondement, des étages de pisé et en briques cuites au soleil. À mesure que la tour s’élevait, les étages superposés diminuaient de longueur et de largeur. Ils étaient en général au nombre de quatre, de sept ou de huit, et sur le dernier étage reposait un sanctuaire dédié au dieu de la ville. La tour d’Our mesurait, à l’origine, 61 m de long, 46 m de large et 21 m de haut. Dans la ville de Borsippa (l’actuelle Birs-Nimroud), la tour comptait sept étages ; l’assise ou base avait 83 m de côté ; le premier et le deuxième étages mesuraient chacun 8 m de haut. Au dernier étage, on atteignait la hauteur totale de 47 m.

La récente découverte d’un manuscrit grec (Harpocration) fournit une description vivante et détaillée d’une tour de six étages que l’on utilisait encore un siècle après la mort de Jésus. Chaque étage mesurait 8,50 m de haut et, au sommet, se dressait un sanctuaire de 4,50 m de haut. Pour accéder à ce sanctuaire, il fallait grimper un escalier de 365 marches, dont les 305 premières étaient en argent et les 60 dernières en or. Chaque étage était peint d’une couleur différente et dédié à un dieu astral en particulier. Quant à la tour à étages tout entière, elle était dédiée au dieu-patron de la ville ; tels que Ea d’Éridou, Enlil de Nippour, Anou d’Érec et Sin d’Our. Au cours de ces dernières années, certains archéologues ont avancé la théorie selon laquelle chaque étage était planté d’arbres, d’arbustes et de buissons ; ainsi, de loin, la tour avait l’aspect d’un monticule élevé ou d’une haute colline.

Quant au sanctuaire qui reposait sur le dernier étage de la tour, il n’était pas le vrai temple, car celui-ci se dressait sur une butte contiguë à la tour à étages, où se trouvaient aussi des autels et des chapelles dédiés à des divinités inférieures. C’est là que vivaient le “ patési ” ou roi-prêtre de la ville, ainsi que les prêtres et les chefs de la ville. Les sacrifices s’offraient dans des chambres spéciales. La tour à étages et le temple formaient une cité à part, une forteresse séparée du reste de la ville par une enceinte. Dans la ville elle-​même, construite à un niveau inférieur à celui du temple, s’élevaient encore d’autres temples en l’honneur d’autres dieux qui devaient apporter leur concours au dieu de la ville en prenant soin de toute la ville et de ses habitants.

BUT DES ZIGGOURATS ET DES TEMPLES

Le culte babylonien était mystique, fondé sur l’astrologie et la divination. Le sanctuaire, situé au sommet de la ziggourat, servait de résidence au dieu-patron de la ville et, de plus, d’observatoire aux études astronomiques et astrologiques. La zone où se dressait la ziggourat servait aussi, en quelque sorte, de banque ; c’est là que se trouvaient toutes les richesses de la ville. Les prêtres étant considérés comme les représentants des dieux, on trouvait logique de leur confier l’argent. Hommes ambitieux, ils exploitaient le peuple en lui consentant des prêts à un taux s’élevant parfois à 20 ou 30 pour cent ! Cette cupidité leur permit de devenir immensément riches et influents. Comme les gens voyaient en eux des médecins et des mages, doués d’un pouvoir surnaturel pour guérir et pour prédire l’avenir, la zone du temple ressemblait quelque peu à un hôpital primitif.

Originaire de Schinear, le culte de Nimrod-Sémiramis s’étendit à d’autres localités. Sémiramis finit par être adorée sous une quarantaine de noms et de titres différents. Le culte qu’on lui rendait était pervers, dégradant, dominé par l’instinct sexuel.

LES TEMPLES-TOURS DE NOS JOURS

Le temple monumental de Mardouk, situé à Babylone, qui fut reconstruit par Nebucadnetsar avec sa grande tour à étages au nord, nommée dans les temps anciens Etémenanki, revêt un grand intérêt. Aujourd’hui, bien des personnes sont d’avis que cette tour marque l’emplacement de celle construite par Nimrod. Même si cette tour ne s’y trouve plus, on sait qu’elle couvrait autrefois un carré de près de 91,44 m de côté. Certains pensent que c’est dans la tour de Borsippa (en partie conservée), qui est située à environ 16 km du centre de Babylone, qu’il faudrait voir les vestiges de la tour de Babel.

De nos jours, les tours ne se construisent pas avec la même intention que celle de Nimrod et de sa mère-épouse Sémiramis ; néanmoins, de telles tours continuent d’exister sous des formes modifiées. Dans son livre Ancient Times, a History of the Early World (Les temps anciens, Histoire des débuts du monde), l’éminent historien et auteur James Breasted compare le minaret musulman et la flèche de l’église “ chrétienne ” aux tours de Mésopotamie.

Les vrais chrétiens, eux, ne placent pas leur confiance dans des tours religieuses faites de main d’homme, ni ne voient en elles des lieux revêtant une sainteté particulière. C’est en Jéhovah Dieu qu’ils préfèrent se confier. “ Le nom de Jéhovah est une tour forte ; le juste s’y réfugie et il y est en sûreté. ” — Prov. 18:10, AC.

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