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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1962
w62 1/4 p. 111-112

Questions de lecteurs

● Vu la gravité que représente l’introduction de sang dans l’organisme humain par une transfusion, un membre voué et baptisé s’expose-​t-​il à être exclu de l’assemblée chrétienne pour avoir reçu une transfusion sanguine en violation des saintes Écritures ?

En effet, car les saintes Écritures répondent que oui. Vers le milieu du premier siècle de l’ère “chrétienne ”, les douze apôtres du Christ se réunirent avec d’autres représentants mûrs de l’assemblée de Jérusalem pour déterminer quelles conditions devraient remplir, d’après les Écritures, tous les non-Juifs pour être admis dans l’assemblée chrétienne. Or les douze apôtres et les autres représentants de l’assemblée de Jérusalem, réunis en cette occasion pour décider de cette question vitale, étaient tous des Juifs ou des prosélytes circoncis, et, comme tels, ils avaient vécu jusqu’à la Pentecôte de l’an 33 sous l’interdiction contenue dans la loi mosaïque qui proscrit de manger et de boire le sang de créatures animales. Dans cette loi mosaïque, Dieu avait dit aux Juifs d’après Lévitique 17:10-12 (Dhorme) : “ Tout homme de la maison d’Israël et des hôtes qui séjournent au milieu d’eux, qui mangera d’un sang quelconque, je tournerai ma face contre la personne qui aura mangé le sang et je la retrancherai du sein de son peuple. Car l’âme de la chair est dans le sang et, moi, je l’ai mis pour vous sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes, car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël : Personne d’entre vous ne mangera de sang et l’hôte qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas de sang. ”

Quant aux chrétiens d’origine juive, ils se trouvaient désormais sous la nouvelle alliance qui avait été validée par le sang que Jésus-Christ répandit lors de sa mort, lui, le médiateur entre Dieu et les hommes. Quelle décision avaient-​ils donc prise quant aux conditions que devaient remplir les croyants d’origine gentile pour être admis dans l’assemblée chrétienne ? Voici ce que répond le décret qui renferme leur décision : “ Les apôtres et les frères les plus anciens aux frères à Antioche, et en Syrie et en Cilicie, qui sont d’entre les nations : Salut ! (...) Car l’esprit saint et nous-​mêmes avons jugé bon de ne vous imposer aucun autre fardeau, sauf les choses nécessaires que voici : vous abstenir des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est tué sans écoulement du sang, et de la fornication. Si vous vous gardez consciencieusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-​vous bien ! ” (Actes 15:23-29, NW). Ainsi, le décret apostolique formulé sous la direction du saint esprit de Dieu déclarait à l’intention de tous les croyants chrétiens que, parmi les choses nécessaires, il leur fallait s’abstenir du sang et de ce qui est tué sans écoulement du sang. Des années plus tard, cette décision était encore en vigueur et les chrétiens étaient tenus de la respecter, selon Actes 21:25. Or cette décision n’a jamais été révoquée, car elle émane de Dieu et elle s’applique encore de nos jours aux chrétiens qui sont des croyants voués, baptisés et qui marchent fidèlement sur les traces de Jésus-Christ, qui naquit Juif il y a plus de 1900 ans.

Sous la loi de Dieu que le prophète Moïse, en sa qualité de médiateur, avait transmise à la nation d’Israël, les Juifs ou les prosélytes circoncis qui violaient l’interdiction divine proscrivant de manger ou de boire du sang animal étaient retranchés du sein du peuple élu. D’après le décret apostolique promulgué par la conférence de Jérusalem, l’assemblée chrétienne était dans l’obligation d’agir de même à l’égard de ceux qui mangeaient ou qui buvaient du sang animal. Certes, les transfusions sanguines n’étaient pas à la mode aux jours des apôtres. Quoi qu’il en soit, même si les douze apôtres et leurs compagnons de l’assemblée de Jérusalem n’avaient pas à l’esprit une chose telle que la transfusion sanguine des temps modernes, le décret qu’ils ont promulgué englobait néanmoins une telle pratique. Le corps médical admet, de nos jours, que la transfusion sanguine est une manière d’alimenter directement les vaisseaux sanguins du corps humain avec du sang provenant d’une ou de plusieurs autres personnes, alimentation qui, au dire de celui qui pratique la transfusion, est nécessaire pour sauvegarder la vie du receveur.

La loi de Dieu dit nettement que l’âme de l’homme est dans son sang. Celui qui reçoit une transfusion sanguine s’alimente donc d’une âme donnée par Dieu et qui se trouve dans le véhicule sanguin d’un ou de plusieurs semblables. Pareille pratique constitue une violation des commandements que Dieu impose aux chrétiens. Or, il ne s’agit pas d’en minimiser la gravité en considérant la chose à la légère, ni en disant que c’est là une affaire personnelle que chacun peut trancher selon sa propre conscience. Le décret pris à Jérusalem par les apôtres déclare : “ Si vous vous gardez consciencieusement de ces choses, vous prospérerez. ” Ce qui revient à dire qu’un chrétien qui reçoit délibérément une transfusion sanguine et qui ne s’abstient pas de sang ne prospérera pas sur le plan spirituel. Conformément à la loi de Moïse, qui était l’ombre des choses à venir, celui qui reçoit une transfusion sanguine doit être retranché du peuple de Dieu par excommunication ou exclusion.

Si en acceptant une transfusion sanguine un chrétien voué et baptisé a commis sa première faute par suite de son manque de maturité ou de son manque de stabilité chrétienne et que, s’étant rendu compte de l’erreur de son action, il la regrette, s’en repente et demande le pardon divin et le pardon de l’assemblée de Dieu ici-bas, alors il faudra faire preuve de miséricorde à son égard et il ne faudra pas l’exclure. Il faudra toutefois veiller sur lui et l’instruire à fond sur ce sujet, d’après les Écritures ; on l’aidera ainsi à acquérir la force de prendre, à l’avenir, des décisions en accord avec les principes chrétiens.

Si, en revanche, il refuse de reconnaître que sa conduite n’est pas conforme au principe chrétien requis et s’il fait de cette affaire une question litigieuse dans l’assemblée chrétienne locale et qu’il cherche à influencer autrui à prendre fait et cause pour lui, ou encore, s’il continue d’accepter des transfusions sanguines ou de donner de son sang pour que les médecins le transfusent à autrui, il montre qu’il ne s’est pas vraiment repenti, mais qu’il s’oppose délibérément aux conditions divinement requises. Étant un opposant rebelle et un exemple d’infidélité pour les autres membres de l’assemblée chrétienne, il doit en être retranché par exclusion. De cette façon, l’assemblée chrétienne locale fait clairement valoir qu’elle ne peut être accusée de connivence avec le membre de l’assemblée qui a enfreint la loi divine en acceptant la transfusion sanguine ; et elle fait respecter les bons principes chrétiens par tous les membres de l’assemblée chrétienne locale, se gardant ainsi pur du sang de tous les hommes, à l’instar de l’apôtre Paul qui transmit aux diverses assemblées gentiles le décret apostolique promulgué à Jérusalem. — Actes 20:26, NW.

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