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  • Quand vous donnez, faites-vous preuve de sensibilité ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1961
w61 1/12 p. 355

Quand vous donnez, faites-​vous preuve de sensibilité ?

IL Y A un véritable bonheur à donner ; en fait, il y en a plus à donner qu’à recevoir. Jésus dit d’ailleurs : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” Mais cela n’est valable que si nos dons ne sont pas marqués par l’égoïsme et s’ils sont guidés par la sagesse. — Actes 20:35 ; I Cor. 13:3.

Oui, si nous voulons que nos dons aient toute leur valeur, nous devons faire preuve de sagesse pratique et bannir toute forme d’égoïsme. Cela requiert de la sensibilité. Il faut être capable de nous imaginer à la place des autres, de penser et de sentir comme eux. Mais la sensibilité chrétienne va encore plus loin. Elle recherche ce qui convient le mieux à l’autre partie. Elle ne s’efforce pas seulement de faire plaisir à son prochain, mais elle recherche plutôt “ ce qui est bien en vue de (son) édification ”. — Rom. 15:2.

La Parole de Dieu, la Bible, montre que Dieu est le donateur de tout ce qui est bon et de tout présent parfait. Il est la personnification même de l’amour. Tout ce qu’il accorde est marqué de sa sensibilité. Par exemple, il donna un jour de repos sur sept aux Israélites. C’était une marque de sensibilité, car comme il n’est lui-​même jamais fatigué, il aurait pu ne pas s’imaginer de quelle manière l’homme imparfait apprécierait le sabbat. Mais il faisait encore preuve de sagesse pratique : l’homme n’a pas besoin de se reposer chaque deux, trois ou quatre jours. Dieu ne lui accorda pas non plus un seul jour de repos par quinzaine ou par mois lunaire. (Jacq. 1:17 ; I Jean 4:8 ; És. 40:28). La manière de donner de Dieu se manifeste encore en ce qu’il a fait les plus communes les choses dont l’homme avait le plus grand besoin : du soleil, de l’air, de la nourriture et de l’eau. Plus encore, notre Créateur aimant sut pourvoir l’homme de différents désirs de nourriture et de boisson et il fit en sorte que chacun pût être satisfait. C’est encore avec sagesse qu’il attend de l’homme qu’il fasse quelque effort pour apprécier ses bénédictions, et qu’il use de toutes choses avec modération. — Gen. 2:15.

Au moment où le premier homme se montra ingrat, Dieu ne se désintéressa pas du genre humain, mais il prit des dispositions pour sa rédemption, ce qui dénote la plus grande sensibilité. En envoyant son Fils mourir pour les péchés des personnes obéissantes et croyantes, pour leur permettre de rentrer dans sa faveur et de jouir de la vie éternelle, Dieu manifesta la plus grande expression de sensibilité jamais émise et elle ne saurait être dépassée. — I Jean 4:9, 10.

Après ce don de Dieu vient la Bible, sa Parole. De quelle aide n’est-​elle pas pour le genre humain imparfait en lui racontant son histoire, en l’éclairant sur son présent ainsi que sur son avenir, en faisant connaître à l’homme son plus grand ami et en le guidant dans la voie qui peut lui être la plus profitable ! — II Tim. 3:16-17.

Si nous donnons avec sensibilité, nos gestes ne seront pas dictés par notre point de vue des choses, mais nous essaierons de nous mettre à la place de celui à qui nous souhaitons donner. Autrement, nous pourrions commettre de graves erreurs et impairs, comme donner sans se soucier de l’opinion de celui qui reçoit, ou donner ce que nous préférons nous, ou en le faisant avec ostentation, ou encore en donnant ce qui ne nous plaît plus. — Jér. 17:9.

À moins d’une attention vigilante, les parents peuvent très vite commettre des erreurs. Si leurs dons sont marqués par une sensibilité chrétienne, celle qui œuvre pour le bien d’autrui, ils ne combleront pas leurs enfants. Ils ne se contenteront pas de savoir que leurs enfants dépensent de l’argent, mais comment ils le dépensent. Ils ne leur procureront pas simplement un récepteur de télévision ou leur donneront de l’argent pour aller au cinéma, mais s’assureront que les spectacles soient agréables et sains, édifiants et instructifs.

Tout s’applique également aux époux et épouses. Une femme qui est sensible, qui possède la sensibilité chrétienne, ne satisfera pas tous les caprices de son mari. Elle ne l’encouragera par exemple pas à manger davantage quand elle sait que la table est une de ses faiblesses. Réciproquement, le mari ne flattera pas sa femme sur le chapeau qu’elle vient d’acheter quand il sait en lui-​même qu’il la rend ridicule.

La sensibilité doit encore figurer dans l’amitié. Un homme qui a les moyens de se payer de belles cravates peut vouloir en offrir une remarquable à un ami nécessiteux. Mais si cet ami n’a pas une chemise décente pour porter avec, la sensibilité conseillerait de lui offrir une cravate plus commune, mais d’y joindre aussi une chemise. Nous ne pouvons ignorer tout à fait les besoins de première nécessité des autres dans nos élans spontanés de générosité. Il peut être plus flatteur d’offrir du luxueux, mais mieux d’offrir de l’utile.

Il va sans dire que la sensibilité ne se limite pas à de belles paroles quand le besoin matériel se fait sentir et qu’on a la possibilité d’y remédier. De belles paroles sont en bonne place, “ comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent ”, mais les belles paroles sont vaines et sans utilité quand elles sont prononcées pour se substituer aux bonnes actions. — Prov. 25:11 ; I Jean 3:18.

Si nous donnons avec sensibilité, nous considérerons aussi la manière de donner. Comment devons-​nous donner ? Avec condescendance ? Ou de manière à faire sentir que nous attendons des flatteries en retour ? La sensibilité n’est pas liée à de telles façons.

Avec sagesse, elle est équilibrée. Elle apprécie l’importance du sentiment dans la manière de donner, mais en même temps, elle évite les extrêmes du sentimentalisme qui tournent au fade, ou, au contraire, à l’effusion. Jéhovah Dieu laisse une part de sentiment pénétrer dans ses dons. Comment cela ? En ce qu’il fait toute chose merveilleuse et en son temps, et cela est valable pour sa Parole, la Bible. Le sentiment se montre dans de petites choses : dans la manière de donner, d’emballer notre présent, par la touche personnelle que nous saurons lui confier. La nature même de notre cadeau y contribuera. Tout cela dénote de la sensibilité. — Eccl. 3:11.

Le moment que l’on choisit pour donner est aussi important. Il y a un temps pour tout sous le soleil. Dans les moments difficiles en particulier, peu a parfois une grande signification, qu’il s’agisse d’une aide spirituelle ou matérielle. La sensibilité choisit le bon moment pour encourager avec un compliment ou pour faire une réprimande. — Eccl. 3:1-8.

Et, ce qui est encore peut-être le plus important, si nous agissons avec sensibilité, nous ne donnerons pas seulement avec libéralité, mais nous donnerons aussi de bon cœur. — Rom. 12:8 ; II Cor. 9:7.

En conclusion, imitons le grand donateur en marquant nos dons de sensibilité. — Jacq. 1:17.

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