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  • Comment empêcher la délinquance d’entrer dans votre foyer

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  • Comment empêcher la délinquance d’entrer dans votre foyer
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1963
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1963
w63 1/5 p. 284-288

Comment empêcher la délinquance d’entrer dans votre foyer

DERNIÈREMENT, on pouvait voir dans toute la ville de New York des affiches publiant le slogan : “ La délinquance commence au moment où la vie de famille prend fin. ” De nombreuses personnes, après avoir étudié le grave problème de la délinquance juvénile, sont arrivées à la même conclusion. Leurs observations devraient intéresser tous les parents.

Les remarques de Sheldon et Eleanor Glueck, directeurs du centre de recherches en criminologie de Harward Law School, retiennent particulièrement l’attention. Après trente-cinq années d’études sur le crime et la délinquance, ils sont frappés du “ rôle considérable joué par les relations entre les personnes d’une même famille ; de l’absence très évidente de rapports étroits entre les pères des jeunes délinquants et ces derniers ; et des révélations d’un manque, quasi total, d’unité familiale ”. D’autres études confirment les observations précédentes.

À Buffalo, New York, une récente étude sur la question révéla que, “ dans aucun des cas il n’y avait un foyer et une situation familiale vraiment sains ”. Dans un rapport sur la délinquance juvénile en Inde, on lit : “ En fin de compte, la famille restera le dernier moyen, et le meilleur, pour remuer la fibre morale et faire renaître chez l’enfant le respect de la loi et de l’ordre. ” C’est aussi la conclusion du Dr Harry A. Snyder : “ S’il y a une solution au manque de respect à l’égard de la loi, à la pauvreté des valeurs morales et à l’absence de direction religieuse, il apparaît que le cercle familial doit assumer la première responsabilité. ” La difficulté, c’est que la vie familiale n’est pas ce qu’elle était.

CHANGEMENT DANS LA VIE DE FAMILLE

Tout d’abord la famille des temps modernes a perdu la cohésion qui caractérisait la famille d’autrefois. Dans les temps les plus reculés, quand le père était aux champs et “ les mères laborieuses ” à la cuisine, les enfants étaient sous l’étroite surveillance des parents. Des parents qui lisaient la Bible inculquaient à leurs enfants de puissantes valeurs morales. Les parents étaient sévères mais laissaient savoir aux enfants ce qu’ils désiraient et aimaient. Il n’y avait pas de vieux tacot pour emporter le petit loin du regard vigilant de papa. Au lieu de recourir à des divertissements commercialisés, on passait des heures agréables dans la salle familiale. La famille fonctionnait comme un tout, “ tous pour chacun et chacun pour tous ”. Même les jeunes avaient la responsabilité de contribuer au bien-être des autres en participant à des travaux de ménage appropriés. En ces jours-​là, les familles jouissaient ordinairement de l’action réciproque de l’unité, de l’amour, de l’ordre, du sens de la responsabilité et du respect mutuel ; aussi la délinquance était-​elle réduite au minimum. Toutefois, avec l’arrivée des “ temps critiques, difficiles à affronter ”, prédits, le modèle de vie familiale est bien différent dans de nombreux foyers. — II Tim. 3:1, 2, NW.

Les progrès industriels et technologiques ainsi que la guerre totale ont fait entrer les pères et les mères dans les usines. L’immigration de la province à la ville, d’un pays à un autre, a rompu les liens fondamentaux avec les traditions pondératrices. L’automobile a emmené les enfants loin du foyer et de la surveillance des parents. L’influence morale de la Bible a été sapée dans de nombreuses vies par le retour à la théorie de l’évolution et aux accusations téméraires de la prétendue “ haute critique ”. Tout cela a ouvert la voie à un code moral honteusement relâché. Le sexe et la violence sont devenus le thème dominant des films, des revues, des journaux, de la radio et de la télévision.

Dans cette nouvelle atmosphère, le foyer est devenu moins un centre d’éducation qu’un lieu de ravitaillement. L’autorité de la famille, au lieu de graviter autour de la volonté des parents, se concentre sur les caprices des jeunes. À la place de l’ancienne unité, chaque membre de la famille s’occupe, bien trop souvent, du “ numéro un ”, de lui-​même. Pour beaucoup, l’argent et le plaisir sont les seuls objectifs. Des pratiques immorales sont considérées comme “ habiles ” et avantageuses. Les jeunes gens idéalistes voient de nombreux adultes rendre des hommages peu sincères à la loi et à la morale. Désabusés, attachés aux choses matérielles, ils ont rejeté la compagnie des adultes et adopté un code à eux pour gens de la rue. Là, privés de la direction des personnes mûres, sans but qui en vaille la peine, ils en arrivent à considérer la “ réputation ” et les sensations fortes comme les choses les plus importantes de la vie. Les jeunes ont vu qu’ils pouvaient se faire cette réputation, et la garder, grâce au frisson que procurent le vandalisme, le vol, le pugilat et leurs sensations personnelles touchant le sexe et les drogues. Même si les facilités de trouver un emploi abondaient, ces jeunes gens ne connaissent plus la satisfaction du travail bien fait. Ils n’ont réellement aucun motif de travailler et d’économiser pour se procurer ce qu’ils peuvent dérober. La délinquance est devenue, on le comprend aisément, ce que le juge Samuel Leibowitz de New York a qualifié récemment “ de question aussi sérieuse qu’une conflagration mondiale ”. Néanmoins, vous pouvez empêcher cette conflagration d’atteindre votre foyer si vous le voulez vraiment.

FORMATION DES PARENTS ET DES ENFANTS

Pour les parents, la première chose à faire est celle-ci : “ Ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté (de Jéhovah). ” (Éph. 5:17). Les autorités trouvent souvent qu’il est plus difficile de s’occuper des parents délinquants que des enfants eux-​mêmes. Les parents sont mieux à même de prévenir la délinquance lorsqu’ils étudient attentivement la Parole de Dieu et appliquent avec enthousiasme ses principes. Il leur est alors possible d’élever leurs enfants “ dans la discipline et sous les avertissements de (Jéhovah) ”. (Éph. 6:4, Da.) Ils acquièrent ainsi l’assurance dont un grand nombre d’entre eux semblent manquer. La question d’être trop sévère ou trop faible est ainsi résolue car la méthode biblique, c’est d’être ferme, en tempérant la justice par la miséricorde, sans toutefois laisser la mauvaise action complètement impunie.

Quand les parents s’acquittent de leurs obligations, il leur est possible d’enseigner aux enfants leurs propres responsabilités. Ne craignez pas que, par suite d’un tel enseignement, votre enfant souffre d’un “ complexe de culpabilité ”. Qu’il sache que Dieu, vous et la société, le récompenserez de ses bonnes œuvres et le punirez pour ses méfaits volontaires. Faites clairement comprendre que vous et votre enfant êtes tous deux responsables envers la loi de Dieu ; qu’il n’y a qu’une seule loi pour vous deux, sans partialité. La méthode par laquelle Dieu veut que vous inculquiez ses lois à vos enfants est énoncée dans Deutéronome 6:7 : “ Tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” Expliquez à votre jeune enfant que le dessein de Dieu est de permettre aux obéissants de vivre dans son juste monde nouveau (II Pierre 3:13). Précisez-​lui que le voleur, le cupide, le rebelle, garçon ou fille, n’entreront pas dans le royaume de Dieu. — I Cor. 6:9, 10 ; Ps. 37:9 ; Ézéch. 9:6.

Au fur et à mesure que vous inculquerez à vos enfants et observerez ces principes divins à la maison, vos petits s’attacheront à des valeurs morales et développeront des dispositions d’esprit qui refléteront cette influence divine. Sans se soucier du code changeant de la société, et peu importe ce que les autres jeunes gens feront, votre enfant évitera la délinquance parce qu’il saura ce que sont le bien et le mal, selon Dieu. Il voudra faire la chose convenable si vous rattachez l’obéissance à la loi de Dieu au but de sa vie.

UN BUT ET UNE RESPONSABILITÉ

Par suite du manque de but dans leur vie, de nombreux jeunes gens sont une source d’ennuis. Ils sont semblables à un navire sans destination. Sans la Bible pour les guider, ils n’ont même pas de gouvernail. Quel que soit le métier ou la profession que votre enfant choisit pour gagner sa vie, il vous appartient de lui montrer que le but fondamental de sa vie est de marcher avec Dieu et d’obtenir la vie éternelle (Jean 17:3). Montrez-​lui comment il peut, aujourd’hui, goûter la paix et la sécurité en dépit des temps critiques que nous vivons, si son but est de faire la volonté de Dieu. Quand cela deviendra son but constant, il se rendra compte que lire, écrire, étudier l’histoire sacrée ou profane, sont autant de moyens d’atteindre son but. Il comprendra que faire l’école buissonnière, c’est perdre un temps précieux, que l’étude est un sage instrument et que des actions coupables même d’importance secondaire l’empêcheraient d’atteindre le but de sa vie. Quand il comprendra ce qu’est le but fondamental de sa vie, montrez-​lui que celui-ci a un sens immédiat en lui donnant une responsabilité.

Le désir de jouer un rôle comportant des responsabilités et productif, devrait entrer, pour une large part, dans le but que votre enfant veut poursuivre. Il devrait sans tarder développer ce sens des responsabilités et de la productivité. Pour commencer, enseignez-​lui à s’habiller, à prendre ses vêtements, ses jouets, ses livres. Si vous habitez la banlieue, il y a beaucoup de chances pour que vous puissiez lui confier plusieurs tâches : couper l’herbe, tailler les haies, ratisser les feuilles, peindre une barrière, nettoyer le grenier ou la cave. Si vous habitez un appartement pris en location, il y a le couvert à mettre, les assiettes à laver et à essuyer, les tapis à dépoussiérer, les parquets à cirer, les meubles à encaustiquer et à faire briller, les vêtements à repasser et il y a toujours les lits et les emplettes à faire. Si toutes ces occupations ne suffisent pas, il y a un autre lieu où vous pouvez lui donner des leçons de responsabilité, et c’est le lieu de réunion de l’assemblée.

Encouragez-​le à se proposer comme volontaire pour veiller à la propreté du lieu de réunion ou ranger les chaises, aider à plier les tracts bibliques, fermer les fenêtres quand la plupart des assistants sont retournés chez eux, ôter la neige avec une pelle. Donnez le bon exemple en offrant volontairement vos services si vous le pouvez.

En accomplissant les tâches qui lui sont assignées, votre enfant apprendra une chose qui fait manifestement défaut dans la formation des jeunes délinquants : comment travailler et coopérer avec les autres. Il connaîtra la joie du travail bien fait. Ce sentiment engendre le respect ; c’est un pas vers la maturité. Que votre enfant n’apprenne pas cette leçon par une dure expérience comme ce jeune homme de dix-neuf ans qui put dire : “ Ils m’ont appris la façon de travailler, le (...) plaisir qu’un homme peut retirer d’une chose qu’il a faite par lui-​même ”, seulement après avoir servi tout un trimestre dans un camp de jeunesse de l’État. Le fait de donner des responsabilités à votre enfant vous fournira le moyen de contrôler l’initiative dont il fait preuve, la conscience qu’il apporte dans son travail et la confiance qu’il mérite. Nous lisons dans Proverbes 20:11 : “ L’enfant laisse déjà voir par ses actions si sa conduite sera pure et droite. ” On pourra accorder une attention particulière aux traits de son caractère qui demandent a être améliorés. L’accomplissement fidèle d’une tâche offre l’occasion de donner des éloges et d’accorder des privilèges supplémentaires. À ce propos, l’occasion se présente à vous d’enseigner une précieuse leçon : comment travailler et économiser pour obtenir les choses qu’on désire. Naturellement, comme il est votre rejeton, votre enfant n’est pas plus parfait que vous. Ne vous attendez pas à la perfection, mais ne négligez pas non plus la correction.

DISCIPLINE ET AMOUR

Quand vous donnez des ordres ou des instructions, dites ce que vous pensez et pensez ce que vous dites. Si vous le faites en bougonnant, vous apprenez à votre enfant comment désobéir car il sait qu’il peut ne pas tenir compte de votre ordre et que vous aurez l’obligeance de le répéter. Mais il ne tardera pas à obéir si vous appuyez vos paroles par le geste. Bien entendu, il sera sage, souvent, de donner la raison d’un certain commandement, d’expliquer une certaine restriction. Vous pensez peut-être n’avoir pas à donner de raison pour vos ordres mais n’oubliez pas ceci : En comprenant pourquoi une certaine conduite est sage ou insensée, votre enfant aura de bonnes raisons pour choisir la voie sage quand vous ne serez pas là. Notez le nombre de fois où la Bible explique pourquoi une conduite est bonne ou mauvaise. Imitez ce bon exemple. — Prov. 23:20, 21 ; 24:15, 16, 19, 20.

Quand, en dépit de vos bons conseils, votre enfant suit une voie insensée, souvenez-​vous de Proverbes 22:15 : “ La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui. ” Jéhovah vous encourage a ne pas épargner le châtiment à un enfant (Prov. 23:13, 14). Vous savez quand il se conduit mal ; il le sait très probablement aussi. Un délinquant fit observer à un reporter : “ On ne m’a jamais donné le fouet quoique j’eusse le sentiment, souvent, qu’on aurait dû me le donner. ” N’irritez pas vos enfants en changeant continuellement les “ règles ” ou en punissant un acte de désobéissance un jour et en le tolérant le lendemain. Imitez Jéhovah. Conformez votre vie à vos paroles, soyez logique, corrigez par amour. — Prov. 13:24 ; Héb. 12:6.

Dans ces temps critiques où beaucoup sont sans affection naturelle, il est important que votre enfant sache qu’il est aimé et désiré (II Tim. 3:3). Quand vous imposez des restrictions raisonnables touchant les bonnes fréquentations et l’heure tardive et que vous exigez qu’on se conforme rigoureusement à vos désirs, vous démontrez que vous êtes un père ou une mère aimants, pleins de sollicitude. Quand vous exigez que l’enfant vous demande la permission chaque fois qu’il va quelque part et qu’il vous dise avec qui il sort, l’enfant sent votre amour quoiqu’il ne l’apprécie peut-être pas sur le moment. Maintes et maintes fois, quand un enfant commet un méfait, le vol à l’étalage par exemple, ses parents ignorent où il se trouve. Si vous êtes plein de sollicitude, vous vous ferez un devoir de le savoir. Vous apprendrez aussi à votre enfant à s’éloigner de quiconque l’inciterait, par la moquerie ou la contrainte, à contrarier le désir de son Dieu ou de ses parents. Enseignez-​lui que sa réputation devant Dieu est ce qui compte vraiment. Si l’adversité frappe votre famille, mettez-​la à profit pour lui montrer comment s’approcher de Dieu pour obtenir consolation et directives. C’est en observant tous ces conseils que vous donnerez à l’enfant une instruction qui n’a pas de prix, que vous l’enseignerez dans la voie à suivre pour obtenir la vie éternelle. — Prov. 22:6.

Si vous lui avez donné le Royaume comme but, si vous lui avez appris à s’appuyer sur la Parole de Dieu pour savoir comment se conduire, si vous l’avez préparé à accepter des responsabilités, il verra que le vandalisme, le vol, l’immoralité et toute autre forme de délinquance sont des moyens susceptibles de l’éloigner du chemin qui mène à la vie (Mat. 7:14). Empêchez la délinquance d’entrer dans votre foyer en la dépistant, en plein accord avec le conseil, plein d’autorité de Jéhovah : “ C’est par la sagesse qu’une maison s’élève, et par l’intelligence qu’elle s’affermit. ” — Prov. 24:3.

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