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  • Voué à Jéhovah et au ministère

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  • Voué à Jéhovah et au ministère
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1965
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1965
w65 15/5 p. 313-316

Voué à Jéhovah et au ministère

Raconté par R. Hopley

J’ÉTAIS encore enfant quand mes parents ont commencé à avoir chez eux des réunions d’étude de la Bible, à Chase Terrace, près de Walsall, en Angleterre. Ces réunions hebdomadaires ont pris de l’extension quand mes frères et quelques amis sont venus se joindre à nous. Je prêtais toute mon attention aux discussions sur le Royaume de Dieu et ses bienfaits, et j’ai été particulièrement frappé par le récit contenu dans le chapitre 11 d’Ésaïe És 11, où il est question des animaux et du petit enfant qui les conduirait.

J’acceptais sans peine le peu que je comprenais des doctrines bibliques, telles que la condition des morts, l’âme, Dieu, le Christ et le Royaume. Mais c’est seulement à l’âge de dix-huit ans que j’ai sérieusement envisagé de vouer ma vie à Dieu et au ministère. Jusque-​là, je m’intéressais vivement aux sports. Aussi, quand la saison du football est arrivée, j’ai dû lutter intérieurement pour savoir si j’allais me livrer ou non de tout cœur à ce sport. C’est précisément vers cette époque-​là que mes frères ont exprimé leur intention d’assister à une assemblée organisée à Londres par la Société. Cette pensée les enthousiasmait, et bientôt je me suis senti gagné par leur excitation ; j’ai décidé d’y aller, moi aussi. Un de mes amis, le secrétaire de la société locale de football, m’accompagnait ; les discours lui ont paru très intéressants. Ce jeune homme avait une sœur avec laquelle je m’étais lié d’amitié. Ayant vite compris que cette amitié entravait mon étude de la Bible, j’ai décidé de rompre avec cette jeune fille.

Peu de temps après, préférant le football à l’étude de la Bible, mon ami a cessé de s’intéresser à la vérité. Néanmoins, je n’ai jamais permis à cette défection de m’influencer. J’avais le ferme désir de servir Dieu et de faire des progrès dans la connaissance de ses desseins. Ma famille a fait beaucoup pour moi dans ce domaine. Nous étions neuf à la maison, et l’amour puissant qui nous unissait, ne cessait de croître au fur et à mesure que notre connaissance de Jéhovah augmentait. C’est l’exemple de mes frères qui m’a aidé à prendre la ferme décision de vouer ma vie à Jéhovah Dieu. Et, en 1921, à l’âge de dix-neuf ans, j’ai été baptisé en symbole du don de ma personne à Jéhovah.

JE ME VOUE AU MINISTÈRE À PLEIN TEMPS

Mon discernement des choses spirituelles devenant de plus en plus profond, je me suis senti poussé à abandonner mon travail profane et à vouer tout mon temps à l’œuvre du ministère. L’un de mes frères était déjà ministre à plein temps, colporteur comme on disait en ce temps-​là, et j’ai pris la décision de me joindre à lui. Comme il avait déjà passé cinq années dans ce service, il était à même de me former convenablement à cette œuvre. C’était en 1925. Mon frère et moi avons été envoyés à Kings Lynn, dans le comté de Norfolk, en Angleterre. Nous avons parcouru à bicyclette toute la campagne, par n’importe quel temps, et n’avons pas tardé à rassembler un grand nombre d’amis. Nous faisions des conférences publiques et le noyau d’une future congrégation a bientôt été formé.

Puis nous sommes allés à Wisbeech. C’est là que j’ai prononcé mon premier discours public. Cet événement a été un véritable jalon dans ma vie. Je l’ai fait en moins de trente minutes, presque entièrement de mémoire, mais c’était un début. C’est là aussi que nous avons rencontré un homme de l’Armée du Salut, très connu dans la ville. Nous avons passé de longs moments à parler avec lui sur l’enfer, l’âme et la trinité. Cet homme était stupéfait de voir que nous étions capables de lui citer des passages bibliques pour réfuter les idées populaires à propos de ces questions. Il a vite été convaincu que nous enseignions la vérité. Il a fait tout ce qu’il a pu pour nous aider et, plus tard, il a construit une belle Salle du Royaume où nous tenions régulièrement des réunions.

Vers cette époque-​là, mon frère, ayant décidé de se marier, a cherché un travail profane et m’a laissé seul. La pensée du mariage avait déjà effleuré mon esprit, mais je sentais le besoin de rester entièrement libre pour le service de Jéhovah, et j’ai gardé le célibat. Je me suis alors attaché à mon œuvre ministérielle à plein temps ; je me suis rendu dans une autre ville où j’ai passé des moments merveilleux. Je sentais que l’esprit de Dieu m’aidait à persévérer, quoique seul.

J’ai eu enfin comme partenaire frère Clarence Taylor, qui sert actuellement en Afrique du Sud. Il était bien avancé dans la connaissance de la Bible, et nous avons passé ensemble d’excellents moments dans la prédication. Nous avons parcouru la ville de Great Yarmouth ainsi que d’autres lieux de l’Est-Anglie, pour aller finalement à Sheffield, ville natale de frère Taylor.

LE SERVICE À L’ÉTRANGER

En 1931, la Société, ayant organisé une assemblée à Paris, nous y sommes allés et là, nous avons rencontré le serviteur de la filiale de l’Inde. Il était, lui aussi, natif de Sheffield, et à notre retour de l’assemblée, il nous a invités à dîner. C’est à ce moment-​là que nous avons reçu notre première invitation à aller en Inde. Un autre frère, Gerald Garrard, qui, lui aussi, sert actuellement en Afrique du Sud, a été invité à se joindre à nous. Nous avons quitté Londres peu de temps après, à bord d’un navire nous emmenant dans notre territoire à l’étranger.

Quel long voyage, mais combien agréable ! À Bombay, où nous avons débarqué, nous avons été accueillis par frère Skinner, serviteur de filiale, venu au devant de nous pour nous souhaiter la bienvenue en Inde. Il y avait alors très peu de témoins de Jéhovah dans ce vaste pays. Mais les habitants nous recevaient très aimablement, car l’hospitalité des Hindous est proverbiale. Dans la plupart des maisons, on nous offrait des boissons froides ou une tasse de thé. Nous avons été envoyés dans de nombreuses régions du pays, car notre but en ce temps-​là était de visiter le territoire dans le minimum de temps, de placer des publications, et d’aller ensuite ailleurs. Nous avons prêché à Quetta, dans l’extrême nord du pays, puis, au-delà de Delhi, dans les collines de l’Himalaya, à Naini Tal, jusqu’à Kanpur, Allahabad, Agra, Calcutta et finalement en Birmanie.

En Inde, le travail était très différent de celui que nous effectuions en Angleterre. Nous n’avions aucune peine à placer des publications, mais il était difficile de convaincre les Hindous et les autres communautés religieuses que la vie ne serait accordée que grâce au sacrifice expiatoire du Christ. Les Hindous ont de nombreux “dieux” ; les plus populaires ont la forme d’un homme à tête d’éléphant, ou d’un singe, ou en certains cas, le dieu est un simple morceau d’argile représentant une silhouette humaine. Certaines sectes croient que Dieu est en tout, aussi leurs membres évitent-​ils rigoureusement de tuer un animal quelconque, même un cafard, un rat ou une punaise de lit. Les maisons hindoues sont ordinairement ornées de maintes images religieuses de leurs “dieux”. Par ailleurs, les Mahométans abhorrent les images. Ils sont étonnés d’apprendre que nous ne croyons pas en la “trinité” ou à trois dieux en un seul. Ils ont leurs idées personnelles sur Jésus-Christ, mais ils sont souvent prêts à parler de ce sujet. De plus, il y a les parsis, qui professent le zoroastrisme et emploient le feu comme symbole de la divinité. C’est un fait notoire que, parmi les habitants de l’Inde, il y a des quantités de conceptions religieuses.

Alors que nous faisions la ville de Calcutta, nous avons eu l’occasion de prêcher pendant quelque temps, au cours de la saison très chaude, dans les monts Himalaya, à Darjeeling et à Kurseong. Quel spectacle grandiose s’offre à nos regards quand nous contemplons ces hautes montagnes couronnées de neige ! La vue du puissant Kanchanjanga, merveilleux témoignage de l’œuvre des mains de Jéhovah, nous remplit d’admiration.

J’ai été finalement envoyé en Birmanie. Il y avait là quelques familles déjà intéressées à la Bible et qui s’étaient engagées dans l’œuvre de prédication à Rangoun et en d’autres lieux. J’ai pu aider les frères à mieux s’organiser en vue du ministère. Plusieurs familles s’intéressaient vivement à la vérité et, en grandissant, les enfants sont devenus des Témoins zélés. Ces familles ont réellement été les premiers éléments de l’œuvre actuelle de prédication en Birmanie. J’ai vraiment apprécié le privilège de les avoir aidées à parvenir à la maturité chrétienne.

En 1938, j’ai été envoyé à Madras, en Inde. De là, j’ai visité toute la région côtière du sud-est, plaçant des publications à Trichinopoli, à Madura et à Tuticorin, sans compter de nombreux autres lieux. Cette fois, j’étais accompagné d’un jeune frère de la Malaisie, ancien sikh, qui s’appelait G. P. Singh. Nous avons prêché ensemble assez longtemps. Il a eu finalement le privilège d’assister à l’École biblique de Galaad, aux États-Unis, et à son retour en Inde, il a continué de servir dans le ministère à plein temps.

Puis la Seconde Guerre mondiale a éclaté. Le gouvernement britannique en Inde confisquait nos ouvrages chaque fois qu’il en découvrait. Partout où nous allions, la police nous harcelait sans répit et nous retirait nos publications. C’est alors que la Société m’a recommandé d’aller à Bangalore et d’y prêcher seulement avec la Bible, et d’encourager les frères de cette ville à faire comme moi. Par ce moyen, il nous a été possible de renverser de nombreux préjugés, surtout parmi les catholiques romains. Après un séjour de trois ans dans cette ville, j’ai été envoyé à Calcutta pour aider la petite congrégation qui venait juste d’être formée dans cette ville. Toutefois, ma santé déficiente m’a obligé à rentrer en Angleterre où, après avoir été opéré de l’appendicite, il m’a fallu rester quelque temps pour me rétablir.

ATTACHÉ AU BUREAU DE LA FILIALE

En 1949, à mon retour en Inde, j’ai été invité à travailler au bureau de la filiale, à Bombay. Avec un autre frère, je faisais marcher une petite presse d’où sortaient La Tour de Garde en malais, et d’autres imprimés. Je m’occupais des expéditions par mer en même temps que du stock des publications. J’étais très occupé, mais ce travail me plaisait énormément.

La vie que j’ai passée à la filiale, tant au bureau qu’à la maison, est extrêmement édifiante. Je considère comme un privilège merveilleux de collaborer avec des frères qui sont depuis si longtemps engagés dans l’œuvre de prédication. L’œuvre en Inde s’est développée petit à petit, et actuellement il y a soixante-quinze congrégations de témoins de Jéhovah à travers tout le pays. Quel encouragement pour moi de vivre et de travailler avec les frères de l’Inde, de les voir croître vers la maturité ! Les bébés d’hier sont aujourd’hui des prédicateurs zélés et des surveillants de congrégation. Puis, en 1960, la filiale de Bombay, bureau et maison, a été transférée dans un très beau bâtiment appartenant à la Société, situé dans la banlieue de la ville ; j’ai encore actuellement le privilège d’y servir.

Il y a maintenant plus de trente-trois ans que je suis arrivé en Inde pour la première fois, et trente-neuf ans que je suis prédicateur à plein temps de la bonne nouvelle. J’ai voué ma vie à Jéhovah et aux intérêts du Royaume. J’espère que le récit de mes joies encouragera d’autres Témoins à faire comme moi, c’est-à-dire à vouer leur vie à Jéhovah et à devenir des ministres à plein temps. Si nous mettons notre confiance en Jéhovah et en sa Parole, et que nous soyons de courageux Témoins, alors nous serons assurés de la protection et de la bénédiction divines, et nous pourrons être sûrs que Dieu nous soutiendra tandis que nous remplirons fidèlement l’engagement que nous avons pris de nous vouer à lui et d’accomplir son ministère.

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