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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1965
w65 1/4 p. 222-224

Questions de lecteurs

● Le lancement d’un bouquet de fleurs aux demoiselles d’honneur est-​il une coutume convenable à observer dans un mariage chrétien, ou bien s’agit-​il d’une coutume d’origine païenne ?

Le lancement par la mariée de son bouquet de fleurs aux demoiselles d’honneur n’est rien d’autre qu’une coutume païenne. Elle est empreinte de superstition, par exemple quand il est dit que la demoiselle d’honneur qui attrape le bouquet sera la première à se marier ensuite. Puisqu’une telle coutume est observée dans les mariages de ce monde et qu’elle n’est qu’une coutume traditionnelle du paganisme, on ne pourrait pas dire que celui qui l’observerait aurait une conduite sainte ; on devrait donc éliminer cette coutume des mariages chrétiens (I Pierre 1:14-16). Si le mariage est célébré dans la Salle du Royaume de la congrégation locale, cette coutume sera absolument proscrite.

Si quelqu’un veut se conformer à cette coutume lors d’une cérémonie ou d’une réception à l’occasion d’un mariage, et qui se fait en dehors de la Salle du Royaume, il en prendra la responsabilité ; mais l’exemple qu’il donnera sera mauvais, non chrétien, et témoignera d’une grande immaturité. Les coutumes païennes traditionnelles de ce genre doivent être proscrites de la Salle du Royaume, étant donné que non seulement elles n’ont pas de fondement biblique, mais encore qu’elles créent des divergences d’opinion entre les membres d’une congrégation. Beaucoup seraient scandalisés à la vue d’un tel rite pratiqué à l’intérieur d’un bâtiment dédié à la pure adoration de Jéhovah Dieu. Cet acte constituerait une occasion de chute pour certains, et sous ce rapport l’apôtre Paul écrivit aux Philippiens les paroles inspirées suivantes : “Pour que vous vous assuriez des choses les plus importantes, de sorte que vous soyez sans défaut et que vous ne fassiez pas trébucher les autres jusqu’au jour de Christ, étant remplis du fruit de justice, qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.” — Phil. 1:10, 11, MN.

● Matthieu 28:9 parle des femmes qui rencontrèrent Jésus après sa résurrection. Selon la version du roi Jacques en anglais, et la Bible du cardinal Liénart en français, ce verset déclare : “Elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre disant : Je vous salue. Elles s’approchèrent, se jetèrent à ses pieds et l’adorèrent.” N’y a-​t-​il pas une contradiction évidente entre ce passage biblique et l’enseignement des témoins de Jéhovah d’après lequel Jésus ne doit pas être adoré ?

Les partisans de la trinité, qui croient que Jésus est Dieu, ou tout au moins la deuxième personne du Dieu unique en trois personnes, n’aiment pas entendre les témoins de Jéhovah dire qu’il est antibiblique pour des adorateurs du vrai Dieu vivant de rendre un culte au Fils de Dieu, Jésus-Christ. Pour les défenseurs de la trinité, cela signifie refuser de rendre l’adoration à Jéhovah Dieu. Toutefois, nous savons que lorsqu’il fut tenté par le Diable dans le désert et invité à accomplir un acte d’adoration envers ce dernier afin d’obtenir de sa main tous les royaumes de ce monde, Jésus se reporta au livre du Deutéronome et dit, selon la Bible du cardinal Liénart : “Arrière, Satan ! car il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu et tu n’adoreras que lui.” (Mat. 4:10). Par ces mots Jésus interdisait à ses disciples de l’adorer.

La traduction de Matthieu 28:9 dans la version du roi Jacques et la Bible du cardinal Liénart semble, à première vue, être en parfaite contradiction avec ce que les témoins de Jéhovah enseignent, mais, bien entendu, les traducteurs de ces versions voulaient soutenir leur doctrine de la trinité en rendant le mot grec employé ici par “adorèrent”. Toutefois, il est intéressant de noter comment la Bible de Crampon (édition de 1905) rend Matthieu 28:9. Nous y lisons : “Jésus se présenta devant elles et leur dit : Salut ! Elles s’approchèrent, et embrassèrent ses pieds, se prosternant devant lui.” La Traduction du monde nouveau dit ceci : “Elles s’approchèrent et le saisirent par les pieds et lui rendirent hommage.” Le fait de se prosterner devant Jésus ressuscité, ou de lui rendre hommage, ne signifie pas l’adorer. S’il en était ainsi, alors les hommes de Dieu des temps anciens auraient pu être accusés d’adorer des créatures humaines pour s’être prosternés devant elles ; par contre, l’ange envoyé pour transmettre la Révélation à l’apôtre Jean, arrêta ce dernier qui voulait l’adorer, et lui dit d’adorer Dieu seul. — Rév. 19:10 ; 22:8, MN.

Le verbe grec, dans Matthieu 28:9, que la version du roi Jacques et la Bible du cardinal Liénart rendent par “adorèrent”, est proskunéô. Ce verbe se rencontre dans la version des Septante, traduction des Écritures hébraïques en langue grecque ; on le trouve dans la Septante, dans Genèse 23:7, où la Bible du cardinal Liénart déclare : “Abraham se leva et se prosterna devant le peuple du pays, devant les fils de Heth.” Le livre “The Septuagint Version, the Old Testament with an English Translation”, publié par Samuel Bagster & Fils, de Londres, mentionne ce verbe grec proskunéô dans le texte de la Septante. Au lieu de dire qu’Abraham adorait le peuple du pays, les fils de Heth, cette traduction en anglais de la Septante grecque déclare, dans Genèse 23:7 : “Et Abram se leva et rendit hommage au peuple du pays, aux fils de Heth.”

Par suite, prétendre, comme le font les défenseurs de la trinité, que Matthieu 28:9, tel que ce verset est rendu dans la version du roi Jacques, la Bible du cardinal Liénart ou quelque autre version des trinitaires, prouve que nous devons adorer Jésus en tant que membre de la trinité, est vraiment un raisonnement basé sur un fondement très fragile. Partout, dans la version du roi Jacques, le verbe grec proskunéô est rendu par “adorer”, même dans Apocalypse 3:9, où Jésus dit à ses disciples : “Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir et adorer devant tes pieds, et connaître que je t’ai aimé.” Ici, la version du roi Jacques révèle la faiblesse de sa traduction, puisque pas même les partisans de la trinité ne disent qu’on adorera les disciples de Jésus.

Alors que partout la version du roi Jacques rend proskunéô par “adorer”, certaines traductions modernes emploient parfois d’autres mots. Ces variations dans la traduction s’accordent avec le texte hébreu car le verbe hishtaḥawah est traduit dans la Septante grecque par le verbe proskunéô et c’est le verbe hébreu hishtaḥawah qu’on rencontre dans Genèse 23:7. Dans la version du roi Jacques, ce mot hébreu hishtaḥawah est traduit en différents endroits par “se prosterner, s’incliner, supplier humblement, s’accroupir, tomber à terre, se jeter à plat ventre, rendre hommage, faire un salut, faire une révérence et adorer”. Puisque le verbe grec proskunéô est l’équivalent du mot hébreu hishtaḥawah, les traducteurs devraient eux aussi traduire proskunéô de différentes façons afin d’indiquer qu’il ne s’agit pas toujours d’une adoration semblable à celle que l’on doit rendre au Dieu Très-Haut, à Jéhovah lui-​même, et à lui seul.

D’autres traductions, telles que la Bible de Crampon, reconnaissent la nécessité d’employer des mots différents. La Bible de Darby rend Matthieu 28:9 de la façon suivante : “Voici aussi Jésus vint au-devant d’elles, disant : Je vous salue. Et elles, s’approchant de lui, saisirent ses pieds et lui rendirent hommage.” La Bible de Jérusalem, publiée en 1955, rend ce passage ainsi : “Et voici que Jésus vint à leur rencontre : Je vous salue, dit-​il. Et elles de s’approcher et d’étreindre ses pieds en se prosternant devant lui.” Ainsi, ces traductions, et d’autres encore, montrent que ce n’est pas parce que la version du roi Jacques et la Bible du cardinal Liénart rendent le mot proskunéô par “adorèrent” que telle est la traduction exacte de ce mot. Par conséquent, Matthieu 28:9, dans sa traduction correcte, ne contredit en aucune façon l’enseignement des témoins de Jéhovah d’après lequel Jésus ne doit pas être adoré, puisque nous adorons Jéhovah Dieu et lui seul.

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