Gardez-​vous des mauvaises compagnies

“Ne vous abusez pas. Les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles.” — I Cor. 15:33.

1. Outre les réunions de la congrégation, où encore les pensées et la conduite du chrétien doivent-​elles être en harmonie avec la Parole de Dieu ?

GRÂCE aux instructions renfermées dans la Parole de Jéhovah Dieu, et par expérience, les chrétiens comprennent combien il est vital pour eux de s’assembler au sein de la congrégation. En étudiant les Écritures, ils comprennent également que le fait d’être chrétien exige bien plus que la simple fréquentation des frères au lieu de culte une, deux, ou trois fois par semaine, à l’exemple des membres des fausses religions d’origine babylonienne, qui oublient Dieu les autres jours, disent et font ce qui leur plaît, que cela soit en harmonie avec la Parole de Dieu ou non. Les pensées et la conduite du chrétien doivent toujours être en accord avec la Parole de Dieu, tant au sein de la congrégation, qu’au foyer, avec les autres membres de la famille, au travail ou bien au cours des heures de détente entre chrétiens.

2. En dépit de leurs occupations, les chrétiens trouvent-​ils le temps de se détendre ? Justifiez votre réponse.

² Le chrétien ne passe pas tout son temps aux réunions de la congrégation, ou dans le service du champ, à prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Si nous faisions le total des heures passées à travailler, à dormir, à manger, à assister aux réunions pour étudier la Bible et dans la prédication, il nous resterait encore chaque mois approximativement une centaine d’heures que nous pourrions consacrer à diverses choses intéressantes : lecture, correspondance, conversation, détente et distractions.

3. a) Que se passe-​t-​il quand l’esprit et le corps se détendent, ce qui devrait nous inciter à choisir avec soin les personnes que nous fréquentons ? b) Comment pouvons-​nous savoir si nous avons de bonnes compagnies ?

³ C’est au cours de ces moments de détente que le chrétien doit faire preuve de discernement et suivre le conseil selon lequel on doit choisir avec sagesse ses compagnons. Pendant la détente, le corps et l’esprit sont au repos, la tension et l’agitation causées par les problèmes et les responsabilités ont disparu et on a tendance à observer moins rigoureusement les règles de la discipline. Il est de fait qu’un changement de rythme est salutaire, et nombreux sont ceux qui pensent qu’il n’est pas bon de toujours travailler sans jamais se distraire ; pourtant, il serait préférable de passer tout son temps à faire des œuvres excellentes garantissant la vie éternelle, plutôt que de se distraire avec ceux qui, de quelque façon que ce soit, compromettent l’occasion qui s’offre à eux de vivre dans l’ordre de choses nouveau et juste de Dieu. Si pendant le temps passé avec ces compagnons ou lorsque nous les quittons nous ne nous sentons pas fortifiés, édifiés spirituellement ou encouragés à servir Jéhovah fidèlement et avec zèle, si nous ne sommes pas incités à montrer de la reconnaissance envers Jéhovah Dieu pour la longanimité et la bonté qu’il manifeste à notre égard, c’est signe que nous n’avons pas été en bonne compagnie. Souvenons-​nous de l’avertissement divin suivant : “Ne vous abusez pas. Les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles.” (I Cor. 15:33). Tout comme une tranche de pain moisi peut contaminer une tranche de pain frais, de même, nous pouvons être influencés au contact de mauvaises compagnies.

LES PENSÉES, LE LANGAGE ET LA CONDUITE SONT INFLUENCÉS PAR AUTRUI

4. Selon ce qu’a dit Salomon, quel effet nos compagnons produiront-​ils sur nous ?

⁴ On entend souvent ce dicton : “Dis-​moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.” Ou encore : “Qui se ressemble s’assemble.” Le sage roi Salomon montra combien nos fréquentations peuvent exercer une influence sur nous ; il déclara en effet : “Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal.” (Prov. 13:20). Ainsi, nos fréquentations peuvent influencer nos pensées en bien ou en mal, notre langage sera édifiant ou corrompu et notre conduite sera positive ou destructive. Ces choses sont déterminées en grande partie par nos fréquentations.

5. a) Pourquoi est-​il impossible d’éviter la société des “insensés” ? Ces rapports nécessaires sont-​ils réellement dangereux ? b) Quelle devrait être notre attitude à l’égard de ces compagnies, et quand les éviterons-​nous ?

⁵ Les compagnies qui édifient sont plus rares à trouver que les personnes corrompues, car nous vivons dans un monde qui n’est pas dévoué à la justice. Cela est compréhensible si nous tenons compte des paroles de l’apôtre Jean qui dit : “Le monde entier gît au pouvoir du mauvais.” (I Jean 5:19). Aussi, que ce soit au travail, à l’école ou dans la vie de chaque jour, les chrétiens ne peuvent-​ils éviter la société des gens que Salomon appelle “insensés”. Jésus était également conscient de ce que les chrétiens devraient affronter, car il demanda dans sa prière à son Père céleste : “Je te sollicite, non pas de les sortir du monde, mais de veiller sur eux à cause du mauvais. Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:15, 16). Ces rapports, qui sont nécessaires, ne constituent pas un danger réel pour les chrétiens, car nous pouvons travailler, étudier et apprendre à l’école, faire des courses, aller dans les magasins pour acheter la nourriture, les vêtements et les autres choses dont nous avons besoin, sans toutefois penser et agir comme la majorité des hommes impies du monde dans lequel nous vivons. Ces choses étaient vraies du temps de Christ Jésus, et il n’en va pas autrement pour le million de témoins chrétiens de nos jours. Cependant, il est dangereux de rechercher la compagnie de ceux qui sont en dehors de la congrégation chrétienne pour se détendre et se distraire. Pourquoi chercher volontairement à fréquenter des personnes dont les pensées et les actions sont diamétralement opposées à celles des chrétiens voués ? Cela ne veut pas dire que le chrétien ne peut pas ou ne doit pas être gentil, aimable et serviable envers tous quand il en a l’occasion. Paul déclara aux chrétiens de son époque : “Vraiment donc, tant que nous avons le temps favorable pour cela, faisons ce qui est bien envers tous.” (Gal. 6:10). Toutefois, cela signifie qu’un chrétien ne passera pas son temps après le travail ou l’école avec les personnes qui ne s’intéressent pas aux choses spirituelles, en vue de se distraire ou de s’amuser.

6. Quelles questions nous aideront à choisir de bonnes compagnies ?

⁶ Les quelques questions suivantes démontreront la sagesse des chrétiens qui recherchent de bonnes compagnies. Ne verriez-​vous aucune différence si vos meilleurs amis étaient des personnes qui aiment l’argent comme Ananias et Sapphira, ou s’ils étaient des gens fidèles comme Aquila et Priscille ? Seriez-​vous plus en sécurité en faisant une promenade avec le juste Abel ou bien avec le méchant Caïn, son frère ? Lequel des deux choisiriez-​vous comme ami : Judas Iscariote ou Jean, l’apôtre bien-aimé ? Où seriez-​vous le plus édifié spirituellement : dans le palais d’Hérode à regarder Salomé danser, ou à passer une agréable soirée chez Lazare, Marthe et Marie ? “Ne vous abusez pas”, votre vie sera influencée par vos fréquentations.

7, 8. a) À quoi peut conduire le désir de se faire accepter comme membre d’un groupe, et pourquoi ? b) Quelles choses pratiquées par les étudiants le chrétien devra-​t-​il éviter, et pourquoi ?

⁷ Lorsque nous nous trouvons au sein d’un groupe, qu’il soit composé de jeunes ou de personnes âgées, il est naturel de vouloir se faire accepter comme membre du groupe. Les jeunes sont particulièrement sensibles sous ce rapport, car ils ont la crainte d’être différents de leurs compagnons. Ce désir de se faire accepter peut créer des difficultés, surtout dans le cas où le chrétien fréquente des personnes qui n’aiment pas Dieu et ne s’imposent aucune restriction quant à leur façon de penser ou d’agir, parce qu’elles n’ont aucun respect pour la Parole de Dieu et ne l’acceptent pas comme guide.

⁸ Il est courant parmi les étudiants de manquer des cours ou de ne pas aller en classe du tout. Ils se réunissent alors chez l’un de leurs camarades, quand les parents de celui-ci sont au travail, et bien souvent ils ont une conduite immorale et dissolue. Un jeune chrétien ne devrait pas se conduire de cette manière. Non seulement c’est mal de faire l’école buissonnière, mais encore il n’est pas bien de fréquenter ceux qui ont cette habitude. C’est abuser et tromper ses parents et déplaire à Jéhovah. À cause des désirs et des faiblesses de la chair, certains se sont laissé tenter et ont fait des choses qu’ils savaient être mal. Paul déclara que de telles personnes sont remplies de méchanceté, de tromperie et sont désobéissantes à leurs parents : “Bien qu’ils connaissent fort bien le juste décret de Dieu, qui dit que ceux qui pratiquent de telles choses méritent la mort, non seulement ils ne cessent de les faire, mais ils approuvent encore ceux qui les pratiquent.” — Rom. 1:32.

9. a) Quels commandements bibliques s’opposent à ce que les jeunes chrétiens se réunissent avec leurs camarades de classe du monde ? b) Pour quelle raison les jeunes Israélites ne pouvaient-​ils pas faire de mariages mixtes ?

⁹ Les jeunes chrétiens qui vont en classe et qui désirent danser et se distraire avec leurs compagnons qui ne sont pas voués à Jéhovah, diront peut-être à leurs parents : “Quel mal ou quel danger y a-​t-​il à danser, à aller au cinéma ou à se réunir avec ses camarades de classe ?” Il est toujours dangereux et nuisible de faire fi de ce commandement de Jéhovah : “Sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous.” (II Cor. 6:17). N’était-​ce pas pour préserver la spiritualité des enfants que Jéhovah ordonna aux Israélites de ne pas fréquenter les païens ? “Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux.” (Deut. 7:3, 4). Répondez à cette question : “Quelle participation ont la justice et l’iniquité ?” — II Cor. 6:14.

10. À quelles pratiques non chrétiennes s’adonnent les jeunes du monde ?

¹⁰ Les dangers nuisibles encourus par les jeunes chrétiens ne prennent pas fin quand la réunion ou la danse se termine. Dans nombre de cas, c’est alors qu’ils augmentent, car au lieu de rentrer chez eux, ils veulent s’amuser davantage et connaître d’autres sensations. Ce désir les expose à de nombreux dangers et à des situations délicates. Citons entre autres : garer la voiture dans un endroit désert et sombre où l’on jouera avec l’immoralité sexuelle ; fréquenter des bars où, sous l’influence de l’alcool, les facultés de penser s’émoussent, si bien que l’on dit et fait des choses qui ne nous viendraient pas à l’esprit en temps normal ; ou encore passer une partie de la nuit ou la nuit entière dans un hôtel et commettre des actes immoraux. Voilà quelques-unes des pratiques auxquelles s’adonnent les jeunes du monde. C’est aussi leur façon de penser et d’agir. C’est ce qu’ils croient être populaire et de bon ton. Il est certain qu’une telle conduite injuste et désordonnée ne peut qu’être nuisible et apporter le chagrin, à la fois pour les enfants et pour les parents chrétiens. Aussi devrait-​elle être évitée.

11. Pourquoi les chrétiens devraient-​ils éviter certaines activités en rapport avec leur travail profane, comme le montre l’expérience vécue par un jeune chrétien ?

¹¹ Les chrétiens plus âgés, hommes et femmes, doivent faire face journellement aux mêmes situations, qui ont de graves conséquences. En rapport avec leur travail profane, il y a les sociétés de jeu de boules, les équipes de natation, les soirées entre collègues de bureau et autres choses de ce genre, qui mettraient le chrétien en présence de mauvaises compagnies. Il ne fait pas de doute que ces moments procureraient la détente, la gaieté et une certaine animation, mais ils sont également dangereux pour l’intégrité chrétienne, comme en témoigne l’expérience vécue par un jeune chrétien employé de bureau. Une demande d’entrée dans le service de pionnier de vacances avait été faite à la Société qui l’avait acceptée. Le proclamateur devait commencer le mois suivant ; toutefois, il ne connut pas la joie et les bénédictions qui découlent de ce merveilleux privilège de service. La lettre de nomination fut retournée à la Société et une confession écrite l’accompagnait, dans laquelle l’intéressé avouait avoir commis la fornication avec une collègue de bureau, et cela avant la date prévue pour le début du service de pionnier. Bien que la mesure de discipline, en l’occurrence une mise à l’épreuve, ne fût que temporaire, la blessure laissée dans le cœur et l’esprit de l’offenseur est plus permanente. Tant de bienfaits et de bénédictions spirituelles perdus pour un si petit gain, à savoir l’égoïsme, la satisfaction et le plaisir sensuel ! C’est ce qui arrive quand on n’observe pas l’avertissement divin selon lequel “les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles”.

12. Quel effet les mauvaises compagnies eurent-​elles sur Salomon, et avec quel résultat ?

¹² Il ne faut pas nous tromper nous-​mêmes en pensant que nous pouvons mépriser ou violer les justes exigences de Jéhovah, sans en subir les conséquences prédites. L’un d’entre nous, qu’il soit jeune ou vieux, est-​il plus sage que le roi Salomon ? Voyez ce qui lui arriva quand il se mit à fréquenter et à épouser les femmes païennes. Celles-ci le détournèrent de la pure adoration. La force de leur pouvoir de persuasion est révélée dans ces paroles : “Au temps de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux, et son cœur ne fut pas tout entier à Jéhovah, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David son père. Salomon alla après Astarté, déesse des Sidoniens, et après Melchom, l’abomination des Ammonites.” (I Rois 11:4, 5, AC). Jéhovah exprima en ces termes ses sentiments à l’égard de Salomon : “Puisque tu as agi de la sorte, et que tu n’as point observé mon alliance et mes lois que je t’avais prescrites, je déchirerai le royaume de dessus toi et je le donnerai à ton serviteur.” (I Rois 11:11). Nous perdrons également l’approbation et la bénédiction divines, si nous nous mettons dans la même situation que Salomon, en permettant aux mauvaises compagnies de nous détourner du culte de Jéhovah Dieu, qui doit être rendu en esprit et en vérité.

SE DÉTENDRE GRÂCE À DES COMPAGNIES ÉDIFIANTES

13. a) En quelle compagnie ne devrions-​nous pas passer nos moments de détente ? b) En quoi la visite de Jésus chez Marthe et Marie constitue-​t-​elle un exemple pour les réunions entre chrétiens ?

¹³ Certes, nous avons besoin de moments de détente, mais pour recevoir l’approbation de Jéhovah, cela doit se faire en compagnie de nos frères chrétiens. Toutefois, là encore, il y a des règles et des principes bibliques qui doivent gouverner notre conduite. Si nous passons la soirée avec d’autres chrétiens, nous devrions suivre l’exemple du Christ, lorsqu’il rendit visite à Marthe et à Marie. Jésus orienta-​t-​il la conversation sur des sujets futiles et insensés, ou bien fit-​il des excès dans le manger et le boire ? Lisez ce qui est rapporté au sujet de sa visite : “Et comme ils étaient en chemin, il entra dans un village. Ici une femme nommée Marthe le reçut en hôte dans la maison. Cette femme avait aussi une sœur appelée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, d’autre part, était distraite par le soin de beaucoup de tâches.” (Luc 10:38-40). Parlant de sa visite aux deux sœurs, Jésus dit : “Pour sa part, Marie a choisi la bonne portion, et elle ne lui sera pas enlevée.” (Luc 10:42). Marie ne se souciait pas outre mesure du travail ou de la nourriture, pas plus que Jésus d’ailleurs. Celui-ci avait saisi l’occasion pour parler et Marie avait employé sagement son temps à écouter celui qui pourrait l’aider spirituellement. Suivant cet exemple, les chrétiens mûrs seront prompts à édifier leurs frères ; quand ils se réunissent, ils dirigeront la conversation vers les choses de la Bible et se montreront prêts à répondre aux questions bibliques.

14. Quel principe biblique ferons-​nous bien de suivre quand nous inviterons des frères pour une soirée de détente, et pourquoi ?

¹⁴ Il est normal que nous aimions nous retrouver entre amis intimes ; toutefois, nous serons encore d’une plus grande aide dans la congrégation si nous ne nous réunissons pas continuellement avec les mêmes personnes. Jésus énonça un principe dont nous devrions nous souvenir quand nous nous réunissons avec nos frères dans la foi : “Quand tu fais un dîner ou un repas du soir, n’appelle ni tes amis, ni tes frères, ni ta parenté, ni des voisins riches. Peut-être qu’un jour ils t’inviteront aussi à leur tour et cela te serait rendu. Mais quand tu fais un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont pas de quoi te le rendre.” (Luc 14:12-14). Il est vrai que la compagnie des frères mûrs nous édifiera spirituellement ; cependant, si nous faisons l’effort de nous réunir avec les frères moins mûrs, les faibles et les nouveaux, nous serons à même de les encourager spirituellement et de les affermir, même s’ils ne peuvent peut-être pas nous donner beaucoup en retour. Notre désir devrait être d’aller vers eux, pour la même raison que Paul désirait ardemment visiter les frères de Rome. Il dit en effet : “Car je désire ardemment vous voir, afin que je puisse vous communiquer quelque don spirituel, pour que vous soyez affermis ; ou, plutôt, pour qu’il y ait un échange d’encouragement entre vous, chacun par la foi de l’autre, et la vôtre et la mienne.” — Rom. 1:11, 12.

MAINTENEZ LES DISTRACTIONS SUR LE PLAN THÉOCRATIQUE

15. a) Qu’éviterons-​nous de faire lors de ces soirées entre chrétiens ? b) Si la conduite de quelqu’un est offensante, que devrions-​nous faire ?

¹⁵ C’est sans relâche que les chrétiens doivent avoir une conversation édifiante et une excellente conduite. C’est pourquoi nous devons veiller constamment à notre conduite et à notre langage quand nous nous réunissons avec nos frères. Nous ne profiterons pas de l’occasion pour raconter des histoires vulgaires ou faire des plaisanteries déplacées ; au contraire, nous serons prudents, comme nous le conseille le psalmiste : “Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses.” (Ps. 34:14 34:13, NW). On ne se servira pas de cette atmosphère amicale de détente comme prétexte pour prendre certaines libertés avec les membres de l’autre sexe, prétendant que le baiser donné ou l’étreinte étaient fraternels. Si la conduite de quelqu’un est offensante, on fera preuve d’amour fraternel en disant à l’intéressé que sa conversation ou ses actions n’ont pas été appréciées, et qu’elles n’étaient pas conformes à la conduite chrétienne. Paul déclara : “Ne cessez de vous assurer de ce qui est agréable au Seigneur ; et cessez d’avoir part avec eux aux œuvres stériles qui appartiennent aux ténèbres, mais plutôt même reprenez-​les.” (Éph. 5:10, 11). Si ce conseil biblique ne produit pas les résultats escomptés, alors on ne se réunira certainement plus avec une telle personne.

16. À quoi devraient servir ces moments de détente, et à qui appartient-​il de maintenir l’ordre au cours de ces soirées ?

¹⁶ Les chrétiens veilleront à ce que ces moments de détente soient des occasions de se stimuler et de s’encourager spirituellement. Ces réunions nous aident souvent à éliminer des préjugés, des antipathies ou des attitudes égoïstes. Quand nous nous réunissons avec nos frères, maintenons nos distractions sur le plan théocratique, gardant présente à l’esprit l’exhortation de Paul : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites toutes choses pour la gloire de Dieu.” (I Cor. 10:31). En conséquence, nous ne gaspillerons pas notre temps en conversations futiles et sans intérêt. Il appartient à l’hôte de maintenir l’ordre théocratique au cours de la soirée passée entre chrétiens. Les témoins de Jéhovah ne sont pas sectaires ; chez eux les mots d’esprit et les bons repas ne sont pas proscrits. On peut donc engager des conversations sérieuses et d’autres plus gaies, mais on ne verra jamais des choses qui ne conviennent pas, comme la conduite indigne, les plaisanteries obscènes ou les propos absurdes. — Prov. 10:14.

CHOISISSEZ DE BONNES COMPAGNIES

17, 18. Comment peut-​on rechercher la compagnie de Jéhovah Dieu et de Jésus-Christ ?

¹⁷ Il ne devrait pas être nécessaire pour un chrétien de toujours rechercher la compagnie d’autrui. Jadis un roi fit cette déclaration : “Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux.” (Eccl. 3:1). Il est donc bien de se réserver un peu de temps pour rechercher la compagnie de Jéhovah dans l’étude, la méditation et la prière, à l’exemple de Jésus quand il était sur terre. — Luc 4:42 ; Mat. 14:13.

¹⁸ Bien que Christ Jésus ne soit plus sur la terre en tant que créature charnelle, comme il l’était voilà plus de 1 900 ans, cela ne veut pas dire que nous ne puissions pas marcher avec lui. En lisant régulièrement dans les Écritures ses paroles de sagesse, nous entrons en contact étroit avec lui. En suivant son exemple pour ce qui est de son dévouement envers Dieu, nous marchons avec lui en tant que disciple. Pierre déclara : “En fait, c’est à cette voie que vous avez été appelés, parce que même Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle pour que vous suiviez attentivement ses traces.” — I Pierre 2:21.

19, 20. a) De quelle excuse certains se serviront-​ils pour fréquenter ceux qui ne sont pas dans la vérité ? b) Quel excellent exemple Noé et sa famille laissèrent-​ils sous ce rapport ?

¹⁹ Il se peut que certains chrétiens, jeunes et vieux, pensent que les principes relatifs aux fréquentations soient trop restrictifs, aussi, cherchant à s’excuser parce qu’ils recherchent la compagnie des personnes non vouées ou se marient avec elles, ils disent : “Notre congrégation est si petite qu’il n’y a pas de filles ou de garçons auxquels nous pourrions nous joindre.” D’autres prétendent : “Dans ma congrégation, il n’y a pas de mariage possible avec des jeunes de mon âge.” Aussi cherchent-​ils la compagnie de ceux qui n’appartiennent pas à la maison de la foi.

²⁰ Noé et les siens se mêlèrent-​ils aux hommes méchants de leur temps parce qu’ils étaient les seules familles dans la vérité ? Étant donné que leur congrégation était petite, composée de huit personnes seulement, ils auraient pu se sentir limités dans le choix de leurs fréquentations, mais comment auraient-​ils pu agrandir le cercle de leurs amis en y incluant des gens du monde avec lesquels ils n’avaient rien de commun ? Il aurait été dangereux pour eux de se réunir avec des personnes qui préféraient la méchanceté à la justice. Jésus ne compara-​t-​il pas les personnes qui ne sont pas dans la vérité aujourd’hui à celles qui vivaient sur terre à l’époque de Noé ? “Comme furent, en effet, les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. De même, en effet, qu’en ces jours d’avant le déluge, on mangeait et on buvait, les hommes se mariant et les femmes étant données en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et qu’on ne tint compte de rien jusqu’au moment où le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme.” — Mat. 24:37-39.

21. Qu’est-​ce qui rend la compagnie de nos frères si importante ?

²¹ Il est de beaucoup préférable de n’avoir que quelques amis qui aiment Jéhovah plutôt que de fréquenter un grand nombre de personnes susceptibles de vous détourner de Dieu. Contentez-​vous de la compagnie de vos frères dans la foi, qu’ils soient nombreux ou pas, riches ou pauvres, car vous exercerez une excellente influence les uns sur les autres, vous réunissant pour louer, honorer et glorifier Jéhovah Dieu, ce qui sera pour vous une bénédiction et une sauvegarde pour votre bien-être éternel.