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  • “Heureux ceux qui sont dans le deuil” — Pourquoi ?
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1966
w66 1/9 p. 515-516

“Heureux ceux qui sont dans le deuil” — Pourquoi ?

“HEUREUX ceux qui sont dans le deuil.” “Quelle contradiction !” s’exclamera-​t-​on à la lecture de ces paroles prononcées par Jésus dans son Sermon sur la montagne. Être à la fois dans le deuil et heureux ? Cela est-​il possible ?

Quelques instants de réflexion vous aideront à comprendre. Parmi les nombreuses définitions du mot “heureux”, nous trouvons celle-ci : “Qui a conscience de son bien-être”, et parmi ses synonymes, il y a : réjoui, allègre, plaisant, bien aise et joyeux. Toutefois, le mot “heureux” a un sens plus profond, celui de chanceux ou, du point de vue biblique, de “favorisé par Dieu”. C’est ce dernier sens qu’il faut rattacher aux paroles suivantes de Jésus : “Heureux ceux qui sont dans le deuil, puisqu’ils seront consolés.” — Mat. 5:4.

Que telle était bien la pensée de Jésus, cela ressort du sens que revêt le mot grec makarios. Ce mot était employé dans les écrits des Grecs païens pour parler de la béatitude suprême, de l’état de félicité ou bonheur le plus complet, le plus noble, celui dont les dieux étaient censés jouir. C’est donc avec à propos que Paul applique ce mot à Jéhovah Dieu, le “Dieu heureux”, et à Jésus-Christ, “l’heureux et unique Potentat”. C’est également à juste titre que, dans la Traduction du monde nouveau, le mot makarios est rendu par “heureux”, et non par “béni”. Il existe un autre terme grec pour “béni”, à savoir eulogêtos dont nous tirons le mot “éloge” et qui signifie louer, dire du bien de, bénir. — I Tim. 1:11 ; 6:15.

Pourquoi peut-​on dire de ceux qui sont dans le deuil qu’ils sont heureux, favorisés ? Jésus énonçait-​il un principe général d’après lequel tous ceux qui sont dans le deuil, quel qu’en soit le motif, seraient heureux ? Non, il ne semble pas qu’il ait voulu dire cela, surtout si l’on considère le contexte. Tous les autres “bonheurs” ou “béatitudes” qu’il énumère dans son Sermon sur la montagne, sont des états impliquant quelque vertu ou mérite, par exemple, le fait d’être ‘conscient de ses besoins spirituels’, “de disposition douce”, d’avoir “faim et soif de justice”, d’être “miséricordieux” et ‘pur de cœur’. Nous devons donc conclure que, selon Jésus, seraient consolés, non pas tous ceux qui sont dans le deuil pour un motif quelconque, mais seulement ceux dont la raison de se lamenter implique une vertu ou un mérite. — Mat. 5:3-11.

Que tous ceux qui sont dans le deuil ne seraient pas consolés, cela ressort de la Parole de Dieu, la Bible. Ésaü, l’un des fils du patriarche hébreu Isaac, se lamenta parce qu’il n’avait pas reçu la bénédiction attachée au droit d’aînesse. Mais fut-​il consolé ? Non. En effet, “quand il voulut hériter la bénédiction, il fut rejeté, (...) bien qu’il cherchât ardemment, avec larmes, un changement de sentiment, il ne trouva pas de place pour ce changement”. Il ne fut pas consolé parce qu’il n’avait pas ‘apprécié les choses sacrées’. De même, Judas pleura après avoir trahi Jésus pour trente pièces d’argent, mais il ne put être consolé ni obtenir son pardon ; son cœur était mauvais, et Judas se suicida. — Héb. 12:16, 17 ; Mat. 27:3-10.

Ceux qui, bien qu’étant dans le deuil, sont heureux, sont ceux qui déplorent sincèrement le triomphe apparent de l’iniquité, en eux-​mêmes et dans leur entourage, et dont les péchés sont dus à la faiblesse héréditaire. Citons pour exemple la femme, connue comme pécheresse, qui entra dans la maison où Jésus était invité, et qui se mit à arroser de ses larmes les pieds de ce dernier et à les essuyer avec ses cheveux, après quoi elle les oignit d’une huile parfumée. Il ne fait pas de doute qu’elle était très affligée. A-​t-​elle été consolée ? Oui, certainement, car Jésus dit à son sujet : “Ses péchés, si nombreux soient-​ils, sont pardonnés, parce qu’elle a beaucoup aimé.” Puis se tournant vers elle, il lui dit : “Tes péchés sont pardonnés. (...) Ta foi t’a sauvée ; va en paix.” — Luc 7:36-50.

Il y a également l’exemple des deux disciples que Jésus rencontra sur le chemin d’Emmaüs, au matin de sa résurrection. Ils pleuraient la mort de Jésus, car ils ‘espéraient que cet homme était celui qui est destiné à délivrer Israël’ du joug romain. Jésus les consola en leur interprétant “les choses le concernant dans toutes les Écritures”. C’est pourquoi ils ont pu dire plus tard : “Notre cœur ne brûlait-​il pas lorsqu’il nous parlait en chemin, lorsqu’il nous ouvrait pleinement les Écritures ?” — Luc 24:13-32.

Que ce ne soient pas absolument tous ceux qui sont dans le deuil qui seraient heureux, cela ressort des prophéties bibliques. Ainsi, le prophète Ésaïe prédit que le serviteur oint de Jéhovah, principalement Jésus-Christ, serait chargé de “consoler tous les affligés”. Mais consolerait-​il indifféremment tous les affligés, quelle que soit la raison de leur affliction ? Non, car la prophétie dit ensuite que l’“huile de joie au lieu du deuil” serait donnée “aux affligés de Sion”. Jésus ne fut pas chargé de consoler littéralement tous les affligés, mais principalement ceux qui déploreraient la triste condition spirituelle dans laquelle se trouvait le peuple de Dieu. — És. 61:1-3 ; Luc 4:18-21.

Le prophète Ézéchiel a, lui aussi, écrit à propos d’une classe d’affligés auxquels s’appliquent les paroles de Jésus. Ce sont des “hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent [dans Jérusalem]”. (Ézéch. 9:4.) Les faits indiquent que cette prophétie s’applique spécialement à notre époque, où les amis de la justice déplorent les conditions qui règnent surtout au sein de la chrétienté. Ces personnes sont consolées parce que les témoins de Jéhovah leur prêchent “cette bonne nouvelle du royaume”. — Mat. 24:14.

Cette bonne nouvelle révèle que le Fils de Dieu ôte le péché du monde afin que ceux qui exercent la foi en lui aient leurs péchés pardonnés et cessent de s’affliger à cause de ceux-ci (Jean 1:29 ; 3:16). Elle annonce que le Royaume de Dieu est établi dans les cieux et que, sous peu, il agira contre Satan et tous ceux qui exécutent ses ordres. Cette intervention aura pour résultat de délivrer la terre, non seulement de toute iniquité, mais aussi des douleurs, des souffrances et de la mort, oui, de supprimer toute cause d’affliction. Ce message annonce même la résurrection des morts, ce qui apportera la consolation à ceux qui pleurent leurs chers disparus. Mais il ne console que ceux qui exercent la foi en cette disposition divine relative à la résurrection. — Rév. 11:15-18 ; 20:13 ; 21:4.

Oui, “heureux ceux qui sont dans le deuil, puisqu’ils seront consolés”, à condition toutefois qu’ils aient une bonne disposition de cœur et s’affligent pour de justes raisons !

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