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  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 1/2 p. 69-72

Le rôle du clergé dans la crise actuelle

Le clergé édifie-​t-​il la foi ? Pouvez-​vous accepter sa direction ?

IL Y A un peu plus d’un an, U Thant, secrétaire général des Nations unies, déclara que le monde était encore menacé par les “désaccords politiques entre les grandes puissances, les redoutables sous-entendus des armements nucléaires, l’intolérable inégalité qui préside à la répartition entre les habitants de la terre des bienfaits découlant des progrès scientifiques et technologiques, et à la vérité, par la cruauté de l’homme envers l’homme”. Depuis lors, la situation du monde n’a cessé de se détériorer. Nous assistons à l’escalade du crime et de la violence. Il est bien évident que nous vivons des temps critiques.

En présence de cette situation qui empire, les hommes et les femmes ont besoin d’une ferme conviction en l’existence d’un Dieu, d’un Dieu qui compatisse à leurs souffrances et qui prenne des mesures pour soulager et bénir les créatures qui en sont dignes. Il est nécessaire de rappeler constamment à nos contemporains l’espérance qu’inspire la prophétie biblique et les excellents préceptes moraux consignés dans la Parole écrite de Dieu. Mais vers qui se tourneront-​ils pour recevoir ce message positif et faisant autorité ?

Peut-être penserez-​vous : Pourquoi ne pas se tourner vers les membres du clergé puisqu’on les dit voués au service de Dieu ? Nombreuses sont les personnes qui considèrent la position qu’ils occupent comme étant le pendant de celle des prêtres de l’ancien Israël à propos desquels la Bible déclare ce qui suit dans Malachie 2:7 (Da) : “Les lèvres du sacrificateur (prêtre, Jé) gardent la connaissance, et c’est de sa bouche qu’on recherche la loi.” Il est bien évident qu’il est question ici de la connaissance de Dieu et de sa loi.

Les hommes qui se consacrent au sacerdoce se voient accorder de nombreux avantages matériels en retour des services qu’ils rendent. Ils sont ainsi dispensés du pénible travail de leurs mains. L’abri, le vêtement ainsi que de larges moyens de subsistance leur sont assurés. Ils se voient même offrir maintes choses superflues en échange de leur service. Ils sont ainsi libres de se consacrer exclusivement aux questions spirituelles, et peuvent enseigner les excellents principes de la Parole écrite de Dieu à tous, jeunes et vieux. Ils ont le temps d’étudier la Bible de façon à prendre garde à l’exhortation inspirée suivante : “Garde ce qui est mis en dépôt chez toi, détourne-​toi des discours vides qui violent ce qui est saint et des contradictions de ce qui est faussement appelé ‘connaissance’.” — I Tim. 6:20.

En conséquence, nombreuses sont les personnes qui s’attendent à ce que les membres du clergé se révèlent être les ‘champions’ de la “foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes”, selon ce que déclare Jude 3 au verset 3 de son épître inspirée. Le clergé répond-​il à cette attente alors que nous connaissons une époque caractérisée par l’athéisme et les pensées égoïstes ? Le clergé soutient-​il l’autorité de la Bible ?

L’ŒUVRE DU CLERGÉ

Est-​ce un athée déclaré qui a dit : “La Bible est un livre comme les autres, et qui est charmant. Mais on ne devrait pas y ajouter foi.” Non, car selon le journal danois Kalundbord Folkeblad du 5 août 1966, l’auteur de ces propos est un ecclésiastique danois, le doyen d’Holmen. La déclaration suivante : “Il est essentiel que notre peuple absorbe un aliment qui lui convienne et non du poison. Il y a tant d’inepties spirituelles dans l’Ancien Testament”, sort-​elle de la bouche d’un antisémite déclaré ? Pas du tout. Elle aurait été prononcée, dit-​on, par J. C. Wansey, ecclésiastique de l’Église d’Angleterre.

On a rapporté la déclaration suivante faite par un prêtre catholique, David Stanley : “Aucun théologien catholique de bonne réputation ne voudrait soutenir aujourd’hui que le premier homme fut un être humain surnaturellement doué qui aurait perdu la grâce à la suite d’une mauvaise décision. Si vous acceptez l’évolution, Adam (...) n’était qu’un primate. Le mythe d’une chute ne s’accorde pas du tout avec cette théorie.” Le théologien catholique belge Edouard Boné, affirma catégoriquement : “Pour l’anthropologue que je suis, les mots ‘Adam et Ève’ n’ont aucun sens.” — Newsweek, 22 août 1966.

À propos de la naissance de Jésus de la vierge Marie, E. W. Harrison, ministre de l’Église anglicane au Canada, déclara sur un ton d’impatience : “Cela n’a aucune importance. J’ignore s’il s’agit d’un fait historique ou non, et cela m’est parfaitement égal (...). Je ne perds pas mon temps à cela.” (Maclean’s Magazine, 6 août 1966). Il convient également de noter la position adoptée par le professeur L. G. Geering, directeur du Knox Theological Hall à Dunedin, Nouvelle-Zélande. Cet homme prétend qu’il ne faut pas considérer comme des faits historiques les résurrections rapportées par les Évangiles. L’histoire du tombeau vide est, à ses yeux, une légende, au même titre que les apparitions physiques du Christ à ses disciples après sa résurrection. Son point de vue, exprimé dans un article de la revue presbytérienne Outlook, met en doute l’autorité des Écritures grecques chrétiennes.

Dans le domaine des mœurs, les pensées exprimées par de nombreux ecclésiastiques laissent apparaître un singulier relâchement. Ainsi, c’est un ministre du culte en Angleterre, et non un sociologue agnostique, Robert W. Wood, qui s’est ouvert en approuvant l’homosexualité dans les termes suivants : “Le monde a besoin de plus d’amour, et si ces unions [d’homosexuels] engendrent l’amour, c’est tant mieux.” Et Lazure, prêtre catholique et directeur de l’École des sciences sociales à l’université d’Ottawa, Canada, est d’avis que “l’on devrait autoriser les mariages d’essai, ce qui inclut les relations sexuelles. Ces mariages devraient être permis par la société et par les Églises. L’âge minimum des couples serait de 18 ans”.

On pourrait avancer beaucoup d’autres témoignages pour faire connaître les conséquences de la formation théologique que reçoivent aujourd’hui les membres du clergé dans les universités et les séminaires. En fait, il est reconnu qu’on y donne plus d’importance à la sociologie, à la religion comparée et à la théologie qu’à la Bible, manuel de base du christianisme. On ne peut pas non plus prétendre que les exemples précités ne sont que des cas isolés de “hors-la-loi”. En effet, avons-​nous entendu un tollé général de la part des autres ecclésiastiques contre ces pensées antibibliques ? Avez-​vous jamais entendu dire que des membres du clergé avaient été démis de leur fonction pour avoir enseigné des doctrines antichrétiennes ?

LE CHRIST OU LE CLERGÉ

Chaque personne qui se dit chrétienne doit décider pour elle-​même si elle suivra les conseils du Christ et de ses premiers disciples ou ceux d’un ecclésiastique qui n’est pas d’accord avec le Christ à propos de la Parole de Dieu et de ses enseignements. Il est facile de prouver que les opinions rapportées plus haut sont effectivement contraires à celles de Jésus. Au lieu de parler avec condescendance de la Bible comme d’un “bon livre”, Jésus la présenta comme la Parole de Dieu, véridique et digne de foi. — Jean 17:17.

L’apôtre Paul n’engagea pas les gens à ne pas ajouter foi à la Bible et il ne qualifia pas les Écritures hébraïques de “poison” ou d’‘ineptie spirituelle’. Il les appela les “saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est relative à Christ Jésus”. Il souligna également leur valeur en disant : “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice.” (II Tim. 3:15-17). Les ecclésiastiques qui considèrent que leur philosophie moderne est supérieure à l’enseignement de la Bible ne partagent certes pas l’opinion de l’apôtre Paul.

Ces membres du clergé catholique, protestant ou autre, qui se rangent du côté des évolutionnistes pour se moquer de la Bible et discréditer le récit qu’elle fait concernant l’origine de l’homme, se sont évidemment séparés du Christ et de ses apôtres. Le propre Fils de Dieu n’a-​t-​il pas ajouté entièrement foi à la Parole écrite, y compris le livre de la Genèse ? Si vous en doutez, pourquoi ne pas lire les remarques qu’il fait dans Marc 10:6-8 et les comparer avec Genèse 1:27 et 2:24 ? L’apôtre Paul préféra adhérer à l’enseignement de Jésus et le transmettre tel qu’il l’avait reçu. En fait, il donna l’avertissement suivant : “Prenez garde : il se peut qu’il y ait quelqu’un qui vous emporte comme sa proie par la philosophie et de vaines tromperies selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde et non selon Christ.” — Col. 2:8.

Si vous examinez en entier le chapitre cinq de l’épître de Paul aux Romains Ro 5, vous remarquerez la clarté de l’argumentation présentée par l’apôtre. Paul croyait en l’authenticité de la Genèse ; il accepta le récit de la chute de l’homme dans le péché tel que le présente ce livre, et il reconnut que la famille humaine avait besoin d’un rédempteur. Comparez ses idées avec celles qu’enseignent les membres du clergé moderniste. Mieux encore, comparez les lettres de créance qui l’accréditaient en tant que “vase choisi” du Seigneur Jésus-Christ, avec celles que présentent les membres du clergé qui reçoivent un diplôme après avoir suivi un cours de théologie comparée, et qui renient la Parole inspirée de Dieu. — Actes 9:15.

Nous avons relaté ici des cas d’ecclésiastiques qui traitent avec dédain le récit biblique concernant la naissance et la résurrection miraculeuses de Jésus-Christ. Comme ils sont incapables de comprendre et de sonder la sagesse et la merveilleuse puissance de travail de Dieu, et que ces événements ne sont pas en accord avec les découvertes de la science matérialiste, ils refusent d’accepter le message des Écritures inspirées. Et pourtant, inconséquents avec eux-​mêmes, ils sont disposés à croire et à enseigner d’autres mystères, qui sont à la fois incompréhensibles et contraires aux Écritures, tels que le dogme de la trinité.

Pierre, un des apôtres de Jésus, était mieux placé que ces ecclésiastiques des temps modernes pour attester la véracité de la résurrection, puisqu’il en avait été un témoin oculaire. Il convient de noter le témoignage qu’il rend à ce sujet dans Actes 10:40, 41 : “Dieu a ressuscité Celui-ci le troisième jour et lui a donné de se manifester, non pas à tout le peuple mais aux témoins établis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui après qu’il se fut levé d’entre les morts.”

Les ecclésiastiques qui excusent et encouragent la fornication et l’homosexualité tiennent des propos absolument contraires aux déclarations faites par ceux qui étaient avec Jésus et qui reçurent son enseignement de sa propre bouche. Ainsi, l’évangéliste Matthieu rapporte les paroles suivantes de Jésus : “Du cœur viennent les raisonnements mauvais, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont là les choses qui souillent un homme.” (Mat. 15:19, 20). Et l’apôtre Paul, en plein accord avec Jésus, déclare sans ambages : “Ne vous abusez pas. Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes réservés pour des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes, ni voleurs, ni gens avides, ni ivrognes, ni insulteurs, ni extorqueurs n’hériteront le royaume de Dieu.” — I Cor. 6:9, 10.

Toutefois, en dépit du message sans équivoque de la Bible, un comité constitué par le Conseil des Églises de Grande-Bretagne et composé d’ecclésiastiques, d’éducateurs et de médecins a affirmé récemment qu’il était impossible d’appliquer des règles précises et rigoureuses aux questions sexuelles et à l’impureté. Il a déclaré qu’on ne pouvait condamner comme impures toutes les relations sexuelles en dehors du mariage, et que la fornication était parfois excusable. Quel guide suivrez-​vous ? L’infaillible Parole de Dieu ou les déclarations d’hommes imparfaits et non inspirés, qu’un mobile égoïste a bien pu inciter à répandre leurs idées ?

LA VOIE QUI MÈNE AU SALUT

L’enseignement relatif à ces questions vitales que vous acceptez et approuvez a un rapport étroit avec votre avenir. Vous apportera-​t-​il la vie éternelle ? Pour qu’il en soit ainsi, il vous faut prêter l’oreille à l’avertissement suivant de Jésus : “Si donc un aveugle guide un aveugle, tous deux tomberont dans une fosse.” (Mat. 15:14). Il est certainement important que chacun considère non seulement la compétence de son ministre du culte, mais encore la nature de l’enseignement qui est transmis par un tel enseignant. Il est évident qu’il ne s’agit pas de mettre en cause les faux enseignements d’un seul ecclésiastique, mais le programme d’études des séminaires qui décernent des diplômes à des étudiants qui ignorent la Bible et la méprisent.

On s’attendrait à ce que les ecclésiastiques, qui sont en désaccord avec la Bible, le manuel de base du christianisme, se fassent un devoir d’adopter l’attitude si bien décrite par un porte-parole de l’Association nationale des Presbytériens laïcs qui, selon le Star d’Auckland du 12 septembre 1966, a déclaré : “L’attitude la plus honnête à observer quand on prêche un certain scepticisme sur des questions vitales, ce serait de se retirer du service chrétien.” Il ne semble pourtant pas que ces hommes aient l’intention d’abandonner volontairement leur profession ou de renoncer au salaire qui s’y rattache.

Ce sont en fait des prêtres d’une religion mal définie, n’ayant d’autre fondement faisant autorité que leur propre opinion. Le rôle qu’ils jouent dans les temps critiques actuels, loin d’édifier la foi, la détruit. Jude, l’un des rédacteurs de la Bible, mit en garde les disciples du Christ contre le danger auquel ces faux enseignants les exposaient ; il déclara sous inspiration : “Ce sont les rochers cachés sous l’eau, alors qu’ils font bonne chère avec vous, bergers qui, sans crainte, se nourrissent eux-​mêmes, nuées sans eau emportées çà et là par les vents.” — Jude 12.

En l’actuelle période de crise mondiale, ce qu’il vous faut, ce sont des amis qui feront avec vous un examen honnête de la Bible. Des ecclésiastiques comme le doyen d’Holmen, dont nous avons parlé plus haut, ne croient pas à la Bible et vont même jusqu’à affirmer : “Les témoins de Jéhovah y croient [à la Bible], et ils ne sont donc pas des chrétiens.” Pourquoi ne pas écarter pareils raisonnements pervertis et vous renseigner sur les témoins ? Comme eux, vous désirez sans nul doute conformer votre vie aux exigences de la Parole écrite de Dieu, afin d’obtenir le salut promis à tous ceux qui ‘suivent attentivement les traces du Christ’. — I Pierre 2:21.

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