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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 1/1 p. 3-4

La puissance purificatrice de l’adversité

COMBIEN sommes-​nous enclins à nous dérober aux pénibles épreuves, aux souffrances provoquées par l’adversité ! Ne sont-​elles pas cependant le lot commun à toute la famille humaine ? C’est ce que déclara Job au sein de ses épreuves : “L’homme né de la femme est de peu de jours et rassasié de trouble.” Le sort de l’homme est tel que le sage roi Salomon l’entrevit : “Tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin.” — Job 14:1 ; Eccl. 2:23 ; Da.

Dès lors, si l’adversité est le partage de l’humanité, pourquoi nous rebeller contre elle ? Quelle qu’en soit la cause ou la nature, elle peut réellement produire un excellent effet sur nous, pourvu que nous l’endurions avec une bonne disposition d’esprit et par égard pour le principe. Ce n’est pas sans raison valable que la Bible nous recommande maintes et maintes fois cette vertu qu’est l’endurance. — Mat. 24:13 ; Héb. 12:1 ; II Pierre 1:5, 6.

Oui, le fait d’accepter des conditions qui causent la souffrance mentale ou physique, peut exercer sur nous une puissance purificatrice. Cette attitude a le pouvoir de faire devenir meilleur, de rendre plus compréhensif et plus généreux. On pourrait comparer cette puissance de purification à la chaleur intense qui était utilisée dans les temps anciens pour raffiner l’or et l’argent, et qui sert aujourd’hui à tremper l’acier. Se servant de cette comparaison, Jéhovah Dieu fit écrire un rapport prophétique au sujet de son peuple fidèle : “Et le tiers, je l’amènerai dans le feu, et je les affinerai comme on affine l’argent, et (...) l’or.” Grâce à ce travail de purification, Dieu sera en mesure de lui dire : ‘C’est ici mon peuple’, et celui-ci reconnaîtra avec empressement : ‘Jéhovah est mon Dieu.’ — Zach. 13:9, Da.

Quelle est aujourd’hui l’incidence de ce principe sur la vie quotidienne ? De mauvaises affaires financières peuvent être, par exemple, la conséquence d’un malheur, d’un manque de jugement ou de l’égoïsme. Le moyen facile de s’en tirer est de déclarer banqueroute, et c’est là la voie que beaucoup choisissent. Le U.S.News and World Report du 3 avril 1967 déclarait qu’il fallait s’attendre à enregistrer un minimum de 186 000 faillites pour les douze mois écoulés qui prendraient fin le 30 juin 1967. Ce chiffre a triplé en dix ans et signifie pour les créditeurs une perte de 1 500 000 000 de dollars. Mais en assumant ses obligations grâce à une économie stricte et à un dur travail pour faire face à ses engagements, si cela est chose possible, on se verra purgé, comme par raffinage, d’une mesure considérable d’insouciance et d’égoïsme, sans parler du fait que l’on aura le respect de soi-​même et une conscience plus claire.

Cette ligne de conduite honorable est celle que le psalmiste des temps anciens, le roi David, recommanda d’adopter, quand il fit l’éloge de l’homme qui “ne se rétracte point s’il fait un serment à son préjudice”, ou encore, selon une traduction moderne et libre du texte sacré, “qui jure à ses dépens sans se dédire”. — Ps. 15:4, Jé.

La puissance purificatrice qu’exerce l’adversité quand on l’endure par attachement à un principe et avec une bonne disposition d’esprit, est encore manifeste dans le cas de parents qui s’aperçoivent que l’un de leurs enfants est ce qu’on appelait auparavant un arriéré, c’est-à-dire un élève lent, selon l’expression exacte employée maintenant, laquelle est plus empreinte de considération. Que feront ces parents ? Céderont-​ils à l’amertume et au ressentiment ? Ou bien vont-​ils, à l’exemple de certains parents, se décharger avec légèreté d’esprit de leur fardeau sur une institution d’État et abandonner l’enfant ? Non, il existe une meilleure manière d’agir.

Certes, garder cet enfant au sein du foyer peut représenter un fardeau pesant pour le reste de la famille, mais que de possibilités le fait de porter ce poids n’offre-​t-​il pas dans la voie de la purification, par l’exercice de la patience, de la compréhension d’autrui, en un mot du désintéressement qu’il impose à tous ! C’est ce que confirma l’un des grands écrivains américains, dont l’ouvrage autobiographique a grandement réconforté de nombreux parents ayant des enfants arriérés ; voici ce que déclara Pearl Buck, dans son livre “L’enfant qui ne devait jamais grandir” (angl. 1950) : “Mon enfant arriéré mental m’a appris quantité de choses. Par-dessus tout, elle m’a enseigné la patience.” Le milieu médical est à présent d’avis que garder l’enfant au foyer, pour autant que ce soit possible, est la meilleure solution pour tous ceux que ce problème touche : la société, les parents et l’enfant lui-​même.

Cela est également vrai dans le domaine des relations conjugales, car on peut faire l’expérience de la puissance purificatrice de l’adversité en ‘restant fidèle à sa promesse, à son engagement, quoi qu’il en coûte’, malgré une désillusion, une déception vives. L’union est souvent malheureuse quand les personnes qui se marient manquent de discernement, comme dans le cas des jeunes gens de moins de vingt ans, par exemple. Beaucoup cherchent alors à échapper à cette situation par la voie facile, à savoir le divorce ou la séparation. C’est le cas aux États-Unis, où le taux de divorces parmi ces jeunes est de trois à quatre fois plus élevé que chez les personnes plus âgées.

Toutefois, de grandes possibilités de refondre la personnalité sont offertes si chacun est déterminé à supporter la période d’adaptation nécessaire ; on y arrivera en apprenant à exercer la maîtrise de soi sous la provocation, en témoignant sincèrement de l’intérêt pour son conjoint et en progressant ainsi vers la maturité des sentiments que chacun aurait d’abord dû acquérir avant le mariage. Après tout, ne se sont-​ils pas mariés “pour le meilleur et pour le pire” ? Et n’est-​il pas vrai que toute la joie ou la peine qu’un conjoint retire du mariage dépend, dans une grande mesure, de lui-​même ? Ceux qui veulent faire de leur mariage une réussite peuvent trouver de nombreux conseils efficaces dans la Parole de Dieu, la Bible. — I Cor. 7:10, 11 ; Éph. 5:22-33.

Il est évident que tout ceci s’applique au plus haut degré aux chrétiens qui se sont voués à Dieu pour accomplir sa volonté, et pour suivre les traces de Jésus-Christ. Il se peut que dans l’accomplissement de leur vœu ils se trouvent parfois en présence de difficultés qu’ils n’avaient pas prévues, celles de la discipline et de l’adversité. Mais ils seront purifiés par l’endurance, comme le montre la parole inspirée : “Toute discipline ne paraît pas sur le moment être un sujet de joie, mais de tristesse ; cependant, par la suite, à ceux qui ont été formés par elle, elle rapporte un fruit de paix, à savoir la justice.” En plus de cela, les chrétiens ont la promesse de recevoir la vie éternelle s’ils endurent jusqu’à la fin. — Héb. 12:11 ; Mat. 24:13.

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