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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 15/11 p. 702-704

Questions de lecteurs

● Quand Saul de Tarse reçut-​il le nom de Paul, et pourquoi ?

Nous ne pouvons pas être dogmatiques sur cette question, mais il semble raisonnable de penser que les deux noms, Saul et Paul, ont été donnés dès son enfance à celui qui devint plus tard l’apôtre Paul.

Saul était Juif, de la tribu de Benjamin, comme il le reconnaît lui-​même ; il se dit “Hébreu né d’Hébreux”. (Phil. 3:5.) On a présenté un certain nombre de raisons pouvant expliquer pourquoi ses parents lui ont donné le nom de Saul. Peut-être l’ont-​ils appelé du nom de son père (Luc 1:59). D’autre part, Saul était un nom traditionnel important parmi les Benjaminites du fait que le premier roi ayant régné sur tout Israël était un Benjaminite du nom de Saül. Certains ont même émis l’idée que les parents du futur apôtre Paul avaient choisi ce nom de Saul à cause de sa signification : “demandé” ou “désiré”. Quelle que soit la raison qui motiva le choix de ce nom juif, Paul, avant de devenir apôtre, avait l’habitude de se faire appeler par son nom hébreu, Saul, quand il se trouvait au milieu de ses compagnons juifs, et plus particulièrement à l’époque où il faisait ses études de Pharisien et vivait comme tel. — Actes 22:3.

D’autre part, étant donné que ses parents juifs habitaient Tarse, une ville romaine libre, on comprend qu’ils aient pu donner à leur fils un nom romain, Paulus ou Paul, qui signifie “Petit”. Certains parents de Paul avaient aussi des noms romains et grecs (Rom. 16:7, 21). En outre, pour les Juifs de ce temps-​là, et notamment pour ceux qui habitaient en dehors d’Israël, il n’était pas rare d’avoir deux noms. La Bible nous parle du disciple Siméon, qui était appelé Niger, et de Jean, qui était surnommé Marc (Actes 13:1 ; 12:12). Dans le cas de Saul, un nom romain était particulièrement approprié du fait qu’il était né citoyen romain. — Actes 22:28.

Dans Actes 13:9, où il est question du récit relatif à la partie initiale du premier voyage missionnaire de l’apôtre, Saul est pour la première fois dans la Bible appelé Paul. Nous lisons : “Saul, qui est aussi Paul.” Certains ont émis l’idée que l’apôtre prit alors ce nom en l’honneur du proconsul Sergius Paulus, à qui il venait de prêcher, mais il ne semble pas que cette explication soit la plus logique (Actes 13:7). Par contre, s’il avait un nom romain ou gentil, il était raisonnable qu’il l’employât maintenant qu’il allait voyager parmi les Gentils. Paul reconnaissait que la bonne nouvelle pour les Gentils ou gens des nations lui avait été confiée, aussi n’employa-​t-​il jamais son nom juif dans aucune de ses épîtres (Gal. 2:7 ; 1:1). Conformément à cela, même Pierre l’appelait Paul quand il parlait de ce compagnon apôtre bien-aimé. — II Pierre 3:15.

● Est-​il vrai que la Loi de Moïse ordonnait aux Juifs de haïr leurs ennemis, comme le laisse entendre Matthieu 5:43 ?

Non, la Loi ne demandait pas aux Juifs de haïr quelqu’un qui était manifestement un ennemi personnel. Bien au contraire, elle ordonnait à ses adhérents de manifester leur amour à l’égard d’une telle personne.

Dans son Sermon sur la montagne Jésus déclara : “Vous avez entendu qu’il a été dit : ‘Tu dois aimer ton prochain et haïr ton ennemi.’” (Mat. 5:43). Veuillez bien noter que Jésus ne dit pas qu’il avait tiré ce commandement de la Loi donnée par Dieu à Moïse ; il dit plus exactement : “Vous avez entendu qu’il a été dit.”

La partie du verset parlant de l’amour du prochain peut être trouvée dans Lévitique 19:18, où nous lisons : “Tu aimeras ton prochain comme toi-​même.” Par contre, la partie incitant à haïr son ennemi ne venait pas de Dieu. Il est possible que, partant de l’obligation qu’avait le Juif d’aimer son prochain, certains des chefs religieux aient tiré la conclusion qu’elle laissait entendre que les Israélites devaient considérer comme ennemi tout non-Israélite et le haïr comme tel. L’encyclopédie (angl.) de M’Clintock et Strong donne l’explication suivante : “Les Pharisiens avaient limité le sens du mot prochain aux membres de leur nation ou des pays amis, en soutenant que la Loi ne leur interdisait pas de haïr leurs ennemis.” — Tome VI, page 929a.

Toutefois, la Loi ordonnait en réalité aux Juifs de se conduire avec amour envers celui de leurs semblables qui, par des actions dépourvues d’amour, pouvait passer pour un ennemi personnel (Ex. 23:4, 5). Évidemment, se réjouir de la chute, non pas de ses ennemis personnels, mais des ennemis de Dieu, était tout autre chose. — Ex. 15:1-21 ; Juges 5:1, 31 ; Ps. 21:9-14 21:8-13, NW.

Il est possible qu’au temps du Christ on ait employé couramment une expression qui expliquait la portée des paroles du Maître. Dans Le Nouveau Testament authentique (angl.), l’érudit juif Hugh Schonfield rend ainsi le passage de Matthieu 5:43 : “Vous avez entendu comment il a été déclaré : ‘Tu dois aimer ton prochain et haïr ton ennemi.’” Il relie la deuxième partie de ce verset à l’un des commandements énumérés dans un des manuscrits découverts en même temps que les rouleaux de la mer Morte. Dans le Manuel de discipline qu’on rattache généralement à la secte juive dite des Esséniens, les lecteurs sont encouragés à “aimer tous les fils de lumière chacun selon le sort qui lui est réservé dans les desseins de Dieu et pour haïr tous les fils de ténèbres”. — Les manuscrits de la mer Morte de Millar Burrows, page 424 de l’édition française.

En dépit de l’attitude qui a pu prédominer parmi de nombreux Juifs de son époque, Jésus donna l’encouragement suivant : “Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persécutent ; afin que vous vous montriez fils de votre Père qui est dans les cieux.” (Mat. 5:44, 45). À l’appui même de ces paroles, il prononça la parabole du bon Samaritain. Un prêtre juif et un Lévite étaient passés sans s’arrêter auprès d’un homme qui avait été roué de coups par des brigands ; ce fut toutefois un Samaritain (homme méprisé par les Juifs) qui s’arrêta et l’assista. C’est lui qui se montra, en fait, le prochain. Cela illustre bien l’attitude pleine d’amour recommandée par Dieu et enseignée par Jésus. — Luc 10:29-37.

Les témoins de Jéhovah de notre époque cultivent la même disposition d’esprit ; ils aiment leur prochain, même quand celui-ci persécute les vrais chrétiens. Ils reconnaissent qu’il ne leur appartient pas de juger les individus, et c’est la raison pour laquelle ils s’efforcent de faire connaître à leurs semblables le chemin de la vie. Cette conduite pleine d’amour a eu pour résultat d’aider d’anciens persécuteurs, qui agissaient en ennemis, à devenir chrétiens (Actes 9:17 ; Gal. 1:13). Les serviteurs de Dieu continueront de se comporter de la sorte jusqu’à ce que Dieu lui-​même intervienne pour exterminer ceux de ses ennemis qui le haïssent. C’est ainsi qu’il sanctifiera son nom en le débarrassant de tout l’opprobre dont il a été couvert, et cette intervention divine sera une cause de réjouissance. — Ps. 68:2, 4 68:1, 3, NW.

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