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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1968
w68 1/10 p. 595-601

Prescriptions pour la prêtrise céleste

“Ils enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur.” — Ézéch. 44:23.

1. En quoi la prêtrise soumise au Christ diffère-​t-​elle de toutes les autres prêtrises, et pourquoi les prescriptions qui la concernent méritent-​elles notre attention ?

LES PRÊTRISES d’origine humaine ont tendance à s’ériger en législateur. Elles font et révisent leurs propres prescriptions, et cherchent à être puissantes et influentes à des fins égoïstes. Il n’en est pas ainsi des prêtres qui obéissent au Grand Prêtre, Jésus-Christ. Ils se soucient en premier lieu de suivre étroitement les traces de leur Grand Prêtre, dès maintenant et à toujours, car c’est seulement en agissant ainsi qu’ils peuvent avoir l’assurance de recevoir l’approbation de Jéhovah, le Dieu pur et saint. Ils comprennent qu’ils doivent instruire leurs semblables tant par leur exemple que par leur enseignement. Ils ont reçu des prescriptions pour les guider dans le domaine du vrai culte, et nombre d’entre elles ont été clairement préfigurées par des prescriptions typiques qui régissaient la prêtrise aaronique et ses fonctions. Il nous sera donc utile de comparer ces types prophétiques aux prescriptions données plus tard par Jésus-Christ et ses disciples inspirés, ce qui nous apprendra que celles qui sont relatives au sacerdoce sont sans aucun doute d’origine divine. — I Pierre 2:21 ; I Tim. 4:11, 12.

2. Quelle signification la pureté requise de la prêtrise aaronique a-​t-​elle pour les disciples oints du Christ ?

2 Pour les disciples du Christ, la pureté physique requise des prêtres typiques, par exemple, signifie plus que la propreté du corps, des vêtements et de la tenue en général. Elle souligne la nécessité d’avoir les mains pures de toute mauvaise action et le cœur pur de toute mauvaise pensée. Elle indique qu’il faut se purifier des enseignements de la fausse religion par le moyen de la Parole écrite de Dieu. C’est pourquoi Jésus pouvait dire à ses disciples : “Vous êtes déjà purs à cause de la parole que je vous ai dite.” Ceux qui ont le privilège d’effectuer ce service sacré devant Jéhovah doivent garder purs leur esprit et leur corps en s’examinant fréquemment sur la base des exigences divines. — Jean 15:3 ; Ps. 24:3-5.

3. Quelle responsabilité supplémentaire incombe à ceux qui servent à la “vraie tente” ?

3 Les prêtres qui servent sous la direction de Jésus-Christ ne doivent pas se contenter de maintenir des relations pures avec Jéhovah et son organisation pour le vrai culte. Ils doivent être prêts à accepter la responsabilité de diriger de façon convenable leurs semblables et à s’assurer que ceux-ci suivent bien cette direction. Ainsi, tout comme les prêtres typiques examinaient et surveillaient la condition physique des adorateurs, de même les membres de la prêtrise céleste doivent veiller aujourd’hui à ce que leurs compagnons adorateurs demeurent purs moralement et spirituellement. Ils doivent avoir la même disposition d’esprit sincère qu’un de ces prêtres qui écrivit : “Car je suis jaloux à votre égard d’une jalousie selon Dieu, car je vous ai personnellement promis en mariage à un seul mari, afin que je puisse vous présenter au Christ comme une vierge chaste. Mais j’ai peur que de façon ou d’autre, comme le serpent a séduit Ève par son astuce, votre esprit se corrompe et se détourne de la sincérité et de la chasteté qui sont dues au Christ.” — II Cor. 11:2, 3.

4. Quelle est la responsabilité de la prêtrise chrétienne concernant les offrandes des adorateurs ?

4 En Israël, les offrandes du peuple devaient être surveillées et approuvées par les prêtres, afin de s’assurer que, dans chaque cas particulier, elles remplissaient les conditions requises par Jéhovah. Par exemple, on ne pouvait offrir un pigeon si un jeune bouc avait été prescrit. De même, un Israélite ne pouvait pas offrir un animal boiteux ou sans valeur, s’il avait quelque chose de mieux à présenter (Mal. 1:14). Parallèlement, à notre époque, les sous-prêtres du Christ ou leurs serviteurs nommés, des hommes capables, doivent avoir à cœur de veiller à ce que chacun offre à Jéhovah le sacrifice de louange qui correspond à ses possibilités. De plus, ils doivent aider chaque adorateur à augmenter constamment ses capacités par des conseils aimables et empreints d’amour ainsi que par leur exemple de fidélité. La signification des offrandes typiques faites individuellement par les Israélites est expliquée par l’apôtre Paul ; il écrivit : “Par lui [Jésus-Christ], offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui font une déclaration publique au sujet de son nom. De plus, n’oubliez pas de faire le bien et de partager avec d’autres, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.” — Héb. 13:15, 16.

5. Qu’indique la surveillance exercée par les prêtres sur la condition des adorateurs ?

5 Dans les temps anciens, il pouvait arriver que quelqu’un offre un sacrifice au Seigneur sans que ce soit par dévotion véritable, ou bien il le faisait avec des mobiles impurs ou égoïstes, comme dans le cas de Caïn. Nous savons qu’il est important que nous veillions attentivement sur les mobiles qui nous animent lorsque nous servons et adorons Jéhovah. Les membres responsables des congrégations garderont toujours présent à l’esprit que c’est la reconnaissance sincère envers Jéhovah qui doit inciter chacun à présenter ses offrandes pour le culte de Jéhovah. S’il n’en est pas ainsi, les offrandes peuvent être sans valeur. C’est également ce sentiment qui doit être à la base de l’offrande de notre personne à Jéhovah. Le service consistant à aider ceux qui désirent devenir des adorateurs de Jéhovah à connaître Dieu et Christ est donc très important. C’est cette connaissance déversée dans des cœurs bons et honnêtes qui engendre la reconnaissance et le désir d’exprimer ce sentiment. Les chrétiens qui ont cette compréhension pour fondement solide n’ont pas besoin d’être tirés ou poussés pour présenter leurs offrandes à Jéhovah. Des conversations bibliques spirituelles et des suggestions pratiques faites avec douceur sont très efficaces. Jésus-Christ, le Grand Prêtre, nous invite à porter son joug qui est bon. — Mat. 11:29, 30.

LES SACRIFICES

6. Quelles dispositions, pour lesquelles les adorateurs de notre époque doivent être reconnaissants, sont représentées par les mesures prises en Israël pour faciliter le culte des adorateurs ?

6 Les membres de la prêtrise dirigée par Aaron avaient pour devoir de s’occuper de tous les services du sanctuaire. Nous pouvons imaginer combien il était facile pour les Israélites en général de présenter leurs offrandes à Jéhovah. Les Lévites veillaient sur tous les détails, afin que le lieu saint et ses ustensiles soient toujours prêts. De la même façon, les membres des congrégations chrétiennes peuvent se rendre compte de l’immense travail qui a été fait par les serviteurs responsables : établir un emploi du temps, prévoir un programme et organiser des réunions et des campagnes de prédication efficaces, tout cela pour faciliter la pratique sincère du culte dans toute la congrégation. — I Tim. 5:17.

7. Quel doit être l’état d’esprit de ceux qui forment la prêtrise chrétienne, et quel en sera l’effet sur les adorateurs ?

7 Songez à l’encouragement que pouvaient recevoir les adorateurs de Jéhovah lorsqu’ils apportaient leurs offrandes à des prêtres fidèles, qui se réjouissaient de leur privilège de service à la tente, plutôt qu’à d’autres qui se seraient montrés durs, arrogants et même méchants, à l’exemple des fils d’Éli. Il serait facile aujourd’hui pour les frères responsables de penser uniquement à la lourde charge que leur responsabilité fait peser sur leurs épaules et de sous-estimer les merveilleux résultats accordés par Jéhovah sous la forme d’un accroissement du nombre des adorateurs. La joie et la responsabilité doivent aller de pair. Dans ce domaine, l’apôtre Paul était bien équilibré, car il déclara : “Outre ces choses qui sont extérieures, il y a ce qui se précipite en moi jour après jour, le souci de toutes les congrégations.” “Cependant, même si je suis répandu comme une libation sur le sacrifice et le service public auquel la foi vous a conduits, je suis heureux et je me réjouis avec vous tous.” — II Cor. 11:28 ; Phil. 2:17.

8. Comment les prêtres chrétiens doivent-​ils combiner la force, la fermeté et l’amour dans l’exercice de leurs fonctions ?

8 Les prêtres fidèles dirigés par Aaron devaient combiner la considération empreinte d’amour envers la situation du peuple, la fermeté et la détermination. Par-dessus tout, il fallait suivre les prescriptions de Jéhovah et mettre en pratique sa loi. Ils devaient imiter l’attitude de Dieu : être fermes quand il était ferme, et miséricordieux quand il l’était. Phinées dut tuer l’Israélite qui avait succombé aux attraits d’une femme, appât que lui avait tendu la religion païenne (Nomb. 25:7, 8). Lui et ses compagnons, membres de la prêtrise, durent adopter une attitude différente à l’égard de ceux qui avaient été surpris par le péché et qui avaient ensuite démontré un repentir sincère. Ils devaient adopter la même attitude que Jéhovah qui, selon Ésaïe 66:2, déclara : “Voici sur qui je porterai mes regards : Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole.” C’est pourquoi, dans la congrégation chrétienne, il faut faire preuve de fermeté pour exclure les transgresseurs effrontés des lois de Dieu, mais en même temps rétablir avec amour ceux qui, par faiblesse, sont tombés dans le péché et se sont ensuite repentis.

LE MARIAGE

9. Qu’est-​ce qui correspond aujourd’hui, dans la réalité, aux exigences relatives au mariage des membres de la prêtrise typique ?

9 En Israël, les prêtres n’avaient pas le droit de contracter un mariage avec une personne étrangère. Évidemment, les Israélites en général avaient été mis en garde contre une telle conduite. L’Israélite qui ne se conformait pas à cette mise en garde risquait d’être incité par son conjoint païen à abandonner l’adoration pure et vraie. Cette prescription peut trouver une application littérale dans la congrégation chrétienne de notre époque, car l’apôtre Paul écrivit : “Ne vous mettez pas sous un joug inégal avec les incroyants.” (II Cor. 6:14). Ceci constitue également un avertissement contre toute forme de mouvement œcuménique. Celui qui participerait seulement à une prière, récitée ou chantée, prononcée par une personne qui n’est pas un serviteur voué de Jéhovah, se rendrait coupable de la pratique de l’interconfessionnalisme.

10. Dans quel sens les membres de la prêtrise soumise au Christ comprennent-​ils l’interdiction de consommer des boissons alcooliques pendant leur service ?

10 Le commandement qui interdisait aux prêtres aaroniques de consommer des boissons alcooliques lorsqu’ils étaient en service au lieu saint, devait sans aucun doute permettre à ceux-ci de s’approcher de Dieu avec tout le respect qui lui était dû ; de plus, les prêtres seraient tout à fait éveillés pour effectuer leur service et aider le peuple à pratiquer le vrai culte. Aujourd’hui, ceux qui ont un service à effectuer dans le champ de la prédication ou aux réunions de la congrégation doivent suivre cette prescription dans son sens littéral. Eux aussi doivent respecter Jéhovah et être conscients de la sainteté de tout ce qui concerne le culte public.

11. Que nous apprend le fait que les prêtres typiques mangeaient leurs portions des sacrifices ?

11 Les prêtres n’avaient pas le droit de manger les portions des sacrifices qui leur étaient réservées hors des limites saintes de leur demeure. Se rapportant à cette réglementation, l’apôtre Paul donna cette instruction : “Ne savez-​vous pas que les hommes qui accomplissent des tâches sacrées mangent les choses du temple, et que ceux qui servent constamment à l’autel ont une part pour eux-​mêmes avec l’autel ? De cette manière également le Seigneur a prescrit que ceux qui proclament la bonne nouvelle vivent par le moyen de la bonne nouvelle.” (I Cor. 9:13, 14). Ainsi, ceux qui reçoivent leur moyen de subsistance ou une petite allocation en espèces parce qu’ils se consacrent entièrement à des tâches ayant pour but d’encourager leurs compagnons chrétiens à pratiquer le vrai culte ou parce qu’ils passent tout leur temps dans le service du champ pour prêcher et enseigner, sont, en fait, récompensés par des choses saintes, de l’argent ou d’autres biens qui ont été voués au service du Seigneur. Énonçant ce principe, les Écritures déclarent : “L’ouvrier mérite son salaire.” (Luc 10:7). Cependant, ce salaire, sous quelque forme qu’il soit, est saint et doit être employé par l’ouvrier, non pas de façon insensée à la manière du monde, ni pour s’enrichir, mais de manière à étendre ses possibilités de poursuivre son œuvre au service de Jéhovah et à laquelle il consacre sa vie.

LES TROMPETTES

12, 13. Que représente le service des prêtres consistant à sonner des trompettes sacrées ?

12 Seuls les prêtres de la famille d’Aaron étaient autorisés à sonner de la trompette sacrée. Ils devaient en sortir des notes claires et compréhensibles, afin que le peuple puisse savoir ce qui lui était ordonné. L’apôtre Paul écrivit : “Car, vraiment, si la trompette fait entendre un appel indistinct, qui se préparera pour la bataille ? De même vous aussi, à moins que par la langue vous ne disiez des paroles qui se comprennent sans peine, comment saura-​t-​on ce qui est dit ? En fait, vous parlerez en l’air.” (I Cor. 14:8, 9). Aujourd’hui, les sous-prêtres du Christ ont la responsabilité de proclamer à tous les hommes un message clair et facilement compréhensible tiré de la Parole de Dieu ; il est énoncé dans la langue de notre époque et fait contraste avec les messages partiaux et tapageurs des organisations humaines. Utilisant avec éclat depuis plus de quatre-vingt-cinq ans ce périodique, les sous-prêtres du Christ ont proclamé sans crainte un message très clair tiré de la Parole de Dieu, qui s’adresse à notre génération. En outre, grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, ils ont eu le privilège de produire et de publier Les saintes Écritures — Traduction du monde nouveau, une Bible traduite dans une langue moderne facilement compréhensible. Que tout cela constitue un appel de trompette bien clair, c’est ce que démontre le fait qu’une grande foule de personnes de toutes races et de toutes nations répondent à cet appel et cherchent sincèrement à s’approcher de Jéhovah en se vouant à lui.

13 Il ne faut pas oublier que la même “trompette” ou message appelle à participer à la guerre contre les ennemis de Jéhovah. Il est vrai que ceux qui répondent à cet appel ne se lancent pas dans un combat, au sens propre du terme, avec des armes charnelles faites par la main des hommes. Cependant, ils doivent s’équiper de l’“armure” et des armes préparées par Dieu ; ensuite, lorsqu’ils montent au combat contre des ennemis suprahumains et diaboliques, Jéhovah leur donne la force de détruire les forteresses de l’erreur et de libérer les prisonniers qui aspiraient à la liberté spirituelle et mentale pour servir Dieu. — Éph. 6:10-18 ; II Cor. 10:3-6.

PAS DE TERRITOIRE EN HÉRITAGE

14. Que signifie, pour les prêtres du Christ, le fait que la prêtrise typique n’avait pas reçu de territoire en héritage ?

14 Le fait que les prêtres et les Lévites ne devaient pas recevoir de territoire en héritage revêt une signification importante. Les Écritures déclarent : “Jéhovah dit à Aaron : ‘(...) c’est moi qui suis ta part et ton héritage au milieu des enfants d’Israël. Je donne comme héritage aux fils de Lévi toute dîme en Israël, pour le service qu’ils font, le service de la tente de réunion.’” (Nomb. 18:20, 21, AC). Les membres de la prêtrise céleste du Christ ne recherchent aucun héritage terrestre, car leur “droit de cité existe dans les cieux”. Les sous-prêtres qui servent encore ici-bas dans la chair et gèrent les choses sacrées de l’organisation visible de Dieu réservées à la pratique du vrai culte, ne portent donc aucun intérêt égoïste sur les biens matériels. Tout ce qu’ils possèdent, ils le consacrent à Jéhovah et à sa “vraie tente”. — Phil. 3:20.

15. Quelle responsabilité supplémentaire repose sur la prêtrise chrétienne, et s’en est-​elle acquittée fidèlement ?

15 Par l’entremise de son prophète, Jéhovah déclara : “Les lèvres du sacrificateur [ou prêtre] gardent la connaissance, et c’est de sa bouche qu’on recherche la loi, car il est le messager de l’Éternel [Jéhovah] des armées.” (Mal. 2:7, Da). Le reste des prêtres du Christ a donc aujourd’hui une très grande responsabilité. Il a pour obligation de donner à tous ses compagnons adorateurs de la terre tout entière “leur nourriture [spirituelle] en temps voulu”. (Mat. 24:45.) S’est-​il acquitté fidèlement de cette tâche ? Certainement. Depuis de nombreuses décennies, il publie dans les pages de La Tour de Garde une connaissance ou nourriture qui édifie la foi. Ce périodique a également fait connaître sans équivoque les exigences requises par le Dieu pur et saint dans tous les domaines, nombreux et variés, de la vie des hommes. Il a exprimé très clairement la pensée de Dieu à propos des questions vitales qui se posent de nos jours. Il a attiré l’attention sur la Bible comme étant la Parole de Dieu vivante et un guide dans tous les domaines pour ceux qui recherchent la Source de la vie.

16, 17. Quelle responsabilité de “l’esclave fidèle et avisé” est représentée par la gestion de toutes les dîmes d’Israël, et comment cet “esclave” assume-​t-​il cette responsabilité ?

16 Puisque c’est Jéhovah qui a amené à l’existence la nation d’Israël et lui a procuré tous ses biens, et finalement son territoire, il pouvait exiger à juste titre que les Israélites donnent aux Lévites la dîme de tout ce qu’ils avaient acquis ainsi que les premiers-nés de leurs animaux ou leur valeur, et le prix de leurs enfants premiers-nés. De cette façon, Dieu pourvoyait à l’entretien de la tente de réunion et à tout ce qui était nécessaire à la pratique de la pure adoration. Les prêtres avaient la responsabilité d’utiliser ces dons d’une manière sage et judicieuse, en gardant présent à l’esprit que toutes les choses de valeur qu’ils recevaient représentaient le culte sincère et dévoué de leurs frères israélites. — Nomb. 18:8.

17 Quel rapport cela a-​t-​il, dans la réalité, avec la prêtrise soumise au Christ ? Cela signifie évidemment que l’“esclave fidèle et avisé” et ses représentants nommés dans les congrégations ont aujourd’hui la responsabilité de veiller à ce que les nombreuses petites contributions faites par les chrétiens du monde entier soient entièrement employées dans le but pour lequel elles ont été faites, savoir, la prédication dans toutes les nations de la bonne nouvelle du Royaume établi. Qu’ils aient agi ainsi fidèlement, c’est ce que montrent les rapports provenant des nombreuses filiales et imprimeries, nouvellement construites ou agrandies, dans lesquelles de plus en plus d’hommes et de femmes voués participent avec zèle à la production et à la diffusion de publications bibliques en un grand nombre de langues. C’est ce que montre également la quantité croissante de manuels d’étude biblique imprimés et expédiés par les imprimeries dirigées par la Société Watch Tower. Cela est évident aussi quand on considère le grand nombre de ministres ayant reçu une formation spéciale qui sont envoyés dans des endroits éloignés, dans leur pays ou à l’étranger, pour aider les hommes qui aiment la vérité et la justice à étudier la Parole vivifiante de Dieu et à participer aux sacrifices de louange.

L’OBSERVATION DU SABBAT

18. Quelle était l’importance du sabbat pour les Israélites ?

18 L’observation du sabbat, une des obligations imposées aux Israélites par Jéhovah, était, de façon appropriée, placée sous la surveillance spéciale des prêtres. En tant que représentants de Dieu, ils avaient la responsabilité de veiller à ce que ces jours de repos soient fidèlement observés (Ézéch. 44:24). La raison d’être du sabbat fut expliquée en ces termes : “Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que Jéhovah, ton Dieu, t’en a fait sortir d’une main forte et d’un bras étendu : c’est pourquoi Jéhovah, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du sabbat.” (Deut. 5:15, AC). Ce jour-​là, non seulement le Juif pieux jouirait d’un agréable repos en suspendant son travail, mais il aurait également la possibilité de considérer la délivrance merveilleuse que Dieu lui avait accordée ainsi que les bénédictions qui l’avaient suivie, telles que la victoire et la prospérité dans le pays donné à Israël. En outre, il serait incité à faire à Jéhovah l’offrande des meilleurs de ses produits, afin d’exprimer sa gratitude et son amour envers la Source de tout don excellent.

19, 20. Comment cela s’applique-​t-​il aux adorateurs chrétiens, et quelle est la responsabilité des prêtres chrétiens sous ce rapport ?

19 Étant donné que c’est le principe et non la lettre de la Loi de Moïse qui s’applique aux disciples de Jésus-Christ, l’observation du sabbat a une signification encore plus profonde pour eux. À partir du moment où un chrétien fait l’offrande de sa personne à Jéhovah, il se trouve dans l’obligation chaque jour, sept jours par semaine et cinquante-deux semaines par an, de vivre comme s’il s’agissait d’un sabbat ou repos. Il n’est pas question de se reposer de faire le bien ou de suspendre le service de Dieu, mais de se reposer des œuvres égoïstes tendant à réaliser des ambitions personnelles. Il doit plutôt mettre le culte de Dieu à la première place dans sa vie et, même s’il doit assumer un emploi pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, ne pas perdre de vue le fait qu’il est un esclave voué de Jéhovah. Il gardera toujours présent à la pensée la façon dont Jéhovah l’a délivré d’une façon merveilleuse de l’esclavage du péché et de la mort par le moyen du sacrifice de son Fils bien-aimé. Sa vie doit être consacrée à louer Jéhovah.

20 C’est donc à juste titre que les sous-prêtres du Christ doivent surveiller l’observation de ce sabbat spirituel. Ils doivent aider ceux qui s’approchent de Dieu à comprendre qu’il est approprié qu’ils fassent l’offrande de leur personne à Jéhovah. Il leur faut également aider tous ceux qui ont entrepris de mener une vie vouée au service de Jéhovah à demeurer fidèles et à garder une claire vision de ce véritable repos des œuvres égoïstes. C’est pourquoi ce périodique rappelle de façon répétée à ceux qui aiment Dieu la nécessité de se réunir régulièrement pour étudier et recevoir une formation, car c’est ainsi que tous les adorateurs de Jéhovah sont incités à aimer Dieu et à pratiquer des œuvres excellentes. — Héb. 10:24, 25.

DES EXEMPLES

21. Ces exigences relatives au culte et à la conduite s’appliquent-​elles à d’autres personnes qu’aux membres de la prêtrise chrétienne ?

21 Les disciples oints de Jésus-Christ ne sont pas les seuls à devoir imiter leur Grand Prêtre qui leur a enseigné les exigences divines, tant par la parole que par l’exemple. Les autres personnes qui désirent plaire à Jéhovah doivent à leur tour suivre leur exemple. Tous ceux qui s’approchent de la Source de la vie et qui obtiennent sa faveur sont tenus de se garder purs physiquement, moralement et spirituellement ; ils doivent offrir le meilleur de leur service à Jéhovah, et cela poussés par de bons mobiles ; ils doivent s’acquitter de leurs devoirs et de leurs responsabilités au sein de la congrégation avec joie et reconnaissance ; ils doivent avoir une attitude ferme en faveur de la pure adoration ; ils doivent se garder de toute fréquentation non nécessaire avec les gens du monde ; ils doivent toujours saisir les occasions de servir les intérêts du Royaume avec vénération et vigilance ; ils doivent utiliser tout ce que Jéhovah a prévu pour eux d’une façon qui honore le Créateur ; ils doivent se préparer afin de proclamer à leurs semblables le message divin d’une manière claire et compréhensible ; ils doivent être disposés à vouer leur personne et leurs biens à l’avancement des intérêts du Royaume tout en prenant soin, évidemment, d’une manière convenable et raisonnable, de ceux qui sont sous leur dépendance. Jéhovah requiert de tous ses adorateurs qu’ils vivent conformément aux mêmes principes énoncés dans sa Parole écrite.

22. Par quoi se reconnaissent ceux qui sont appelés à la prêtrise céleste, et comment cela affecte-​t-​il tous les autres adorateurs sincères ?

22 Jéhovah a installé une sainte prêtrise sous la direction de Jésus-Christ, le Grand Prêtre, afin que tous ceux qui le désirent puissent s’en approcher et recevoir l’instruction qui conduit à la vie (Rév. 22:17). Il a fait connaître d’une manière typique les prescriptions qui régiraient ce corps de prêtres célestes, et il a fourni des images ou ombres montrant de quelle façon il revêtirait de pouvoir cette prêtrise afin qu’elle effectue un service efficace. Jéhovah a agi ainsi pour renforcer notre confiance en l’existence et en l’autorité de cette prêtrise. Combien il est merveilleux de penser que nous avons un Grand Prêtre, installé et revêtu de puissance, qui, assisté d’un corps de prêtres, nous aide à surmonter nos faiblesses et nos problèmes, afin que nous puissions nous approcher de Jéhovah, le Saint, et finalement recevoir son approbation !

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