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  • La vérité biblique m’a délivré de la crainte de l’enfer

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  • La vérité biblique m’a délivré de la crainte de l’enfer
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
w70 1/12 p. 726-727

La vérité biblique m’a délivré de la crainte de l’enfer

Raconté par Paul Hammer

JE SUIS né à Trondheim, en Norvège, le 3 mai 1879. Membres de l’Église d’État norvégienne, mes parents m’ont élevé dans la religion luthérienne. Dès ma plus tendre enfance, la doctrine d’un enfer de feu a été profondément enracinée dans mon esprit. On m’a enseigné que j’avais une âme immortelle et qu’à la mort j’irais soit au ciel, soit dans le feu de l’enfer. Comme je ne me jugeais pas assez bon pour aller au ciel, je me tourmentais beaucoup à l’idée d’aller dans un enfer brûlant. Cette doctrine me tenait réellement en esclavage.

Pour trouver la liberté et la paix de l’esprit, j’ai décidé d’émigrer aux États-Unis, ce que j’ai fait en 1901. Je pensais qu’en vendant mes biens et en quittant la Norvège, j’échapperais à cette servitude. Or, en Amérique comme dans mon pays, la crainte de l’enfer brûlant continua de m’asservir. J’ai donc poursuivi mes recherches pour découvrir la vérité libératrice, avec peu d’espoir toutefois de la trouver.

J’ai sollicité l’attribution d’un homestead dans le Dakota du Nord. Recherchant la vérité biblique, je fréquentais de temps à autre une école de la religion luthérienne. Comme j’avais besoin de quelque chose de meilleur, je continuais d’assister à ses cours, bien que l’instruction qu’on y dispensait me déçut souvent. En 1918, j’ai cessé d’y aller quand je suis entré en contact avec les Étudiants internationaux de la Bible, comme on appelait alors les témoins de Jéhovah. Je me suis procuré les sept volumes des Études des Écritures et j’ai souscrit un abonnement à La Tour de Garde.

Le 11 novembre 1918, j’ai reçu de l’armée américaine un questionnaire à remplir ; ce fut pour moi une nouvelle cause de tourment, car j’étais absolument hostile à l’idée de tuer mes semblables. Heureusement pour moi, la guerre a pris fin ce jour-​là. Il s’est alors passé un événement qui a contribué à m’affranchir de l’esclavage religieux. La Société des Nations était née, et les Églises l’acclamaient comme l’espoir du monde. Lorsque le pasteur de l’Église luthérienne de la localité a commencé à la prôner et à prier pour elle, j’ai quitté son église.

Maintenant, j’allais voir les Étudiants de la Bible, et nous bavardions jusqu’à deux heures du matin. J’insistais sans cesse auprès d’eux pour qu’ils apportent leur contribution à l’amélioration des conditions mondiales. Mais ils me montraient à l’aide de la Bible que les hommes étaient incapables de remédier à cette situation et qu’il nous fallait attendre l’intervention divine. Après avoir étudié et prié beaucoup, j’ai pris position pour Jéhovah et son Royaume en tant que l’un de ses fils de la liberté. Désormais j’étais libre et j’avais une raison de vivre. J’avais une œuvre à accomplir. En mars 1919, à Fargo, dans le Dakota du Nord, j’ai symbolisé par le baptême l’offrande de ma personne à Jéhovah pour faire sa volonté avec l’espérance céleste en vue.

Parmi les promesses qui m’ont été particulièrement précieuses depuis ce jour-​là figurent celles que nous trouvons consignées dans Éphésiens 2:4-7: “Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, nous a rendus vivants avec le Christ, même lorsque nous étions morts dans les offenses — par la bonté imméritée vous avez été sauvés — et il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus.”

Désormais, avec cette espérance en vue, je me sentais capable de suivre le conseil donné dans Sophonie 3:8 (AC) : “C’est pourquoi attendez-​moi, dit Jéhovah, pour le jour où je me lèverai pour le butin !” J’étais maintenant disposé à attendre que Jéhovah mette lui-​même de l’ordre dans les affaires de la terre. Quel privilège et quelle joie de comprendre les desseins de Jéhovah ! Enfin, j’étais délivré de l’esclavage de Satan et de ses fausses doctrines religieuses !

Tandis que je continuais à étudier et à fréquenter les Étudiants de la Bible, je comprenais qu’il me fallait faire quelque chose de plus pour aider les autres à acquérir la liberté dont je jouissais à présent. En 1925, La Tour de Garde publia un appel pour un plus grand nombre d’ouvriers au siège de la Société Watch Tower, connu encore sous le nom de Béthel. J’ai remercié Jéhovah d’avoir exaucé ma prière et posé ma candidature pour y entrer. La Société m’a invité à y venir au cours de l’été 1925.

Je jouis d’une liberté plus grande

Le service au Béthel a marqué une nouvelle ère de liberté pour moi. Je n’avais plus besoin de me soucier ni de la nourriture ni du logement ; j’avais la possibilité de vouer tout mon temps et toute mon attention au service de Jéhovah. J’ai commencé par travailler à la réception. J’avais, au sujet de ce privilège, les mêmes sentiments qu’un psalmiste qui a écrit : “Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté.” Quelle joie de servir au siège de l’organisation de Jéhovah sur la terre ! — Ps. 84:11 84:10, NW.

En 1929, frère Rutherford, président de la Société Watch Tower, m’a demandé de servir dans une ferme d’environ quinze hectares, à Staten Island. Cette ferme abritait aussi la station de radio de la Société (WBBR). Après y avoir travaillé pendant quelques années, j’ai servi de nouveau à la réception au Béthel jusqu’en 1936 ; puis j’ai été envoyé à la Ferme du Royaume, à South Lansing, près d’Ithaca, pour m’occuper des porcs et des poulets. La Société avait acheté cette propriété l’année précédente ; cette ferme s’étendait sur plusieurs hectares. Tandis que la famille du Béthel de Brooklyn s’agrandissait, je m’occupais activement des porcs. J’ai suivi un cours d’élevage afin de m’acquitter au mieux de ma tâche. Au cours des week-ends, nous participions au ministère du champ comme tous les autres témoins chrétiens de Jéhovah, afin d’aider nos semblables à se libérer de l’esclavage des enseignements de la fausse religion.

Pour nous, les fermiers, ce fut un jour passionnant que celui où N. H. Knorr, devenu président de la Société Watch Tower, a annoncé que Galaad, l’école de formation des missionnaires, serait installée à la Ferme du Royaume dès février 1943 et que nous aurions le privilège de travailler avec les étudiants et eux avec nous. Cela s’est révélé une véritable bénédiction à la fois pour la famille de la Ferme et pour les élèves. En 1949, j’ai suspendu pendant quelques semaines mes fonctions pour aller à Trondheim, en Norvège, revoir mes amis et mes parents afin de leur donner un témoignage complet sur le message divin ; un héritage inespéré m’a permis de faire ce voyage. En 1953, j’ai eu le privilège d’assister aux assemblées européennes ; j’en ai profité pour rendre une nouvelle visite à mes parents et amis de Trondheim, leur rendre témoignage et leur laisser des auxiliaires bibliques.

Environ cinq ans plus tard, l’École de Galaad a été transférée au siège de Brooklyn. Pendant un certain nombre d’années, l’École du ministère du Royaume, destinée à former les surveillants de congrégation, a fonctionné chez nous, à la ferme. Il y a un an, la Société a vendu une partie de la propriété, et la plupart des fermiers ont été envoyés à la Ferme de la Watchtower, située à environ cent cinquante kilomètres de la ville de New York. Certains d’entre nous sont retournés à Brooklyn. C’est ainsi qu’après avoir passé trente ans à la Ferme du Royaume, je suis revenu au Béthel. En 1965, j’ai eu une crise cardiaque, mais depuis peu de temps ma santé s’est à ce point améliorée que je suis encore capable, à l’âge de quatre-vingt-dix ans, de consacrer chaque matin et chaque après-midi deux heures à un travail de bureau.

Tandis que je revois mes plus de quarante-quatre années de service au Béthel, je remercie chaque jour Jéhovah de sa bonté ; j’éprouve les mêmes sentiments que le psalmiste David : la bonté et la miséricorde divines m’ont accompagné tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de Jéhovah pour de longs jours. — Ps. 23:6, AC.

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