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  • Comment éviter les regrets

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  • Comment éviter les regrets
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
w70 15/7 p. 445-447

Comment éviter les regrets

VOUS savez ce qu’est un regret. C’est le désir de recommencer quelque chose pour le faire différemment. C’est un chagrin mental ressenti au souvenir d’une conduite passée ou de négligences. Éprouvez-​vous de tels regrets ? Certainement, car nous avons tous fait des choses que nous souhaiterions pouvoir refaire autrement.

Mais qu’en est-​il de Jéhovah ? La Bible répond : “Celui qui est la force d’Israël ne ment point et ne se repent point, car il n’est pas un homme pour se repentir.” (I Sam. 15:29). Jéhovah n’éprouve jamais de regrets. Quand il regarde en arrière, il voit que pas une seule fois dans les millénaires passés et dans aucun domaine il n’a commis de faute ou agi peu sagement, injustement ou méchamment. Quand Jéhovah agit, tout ce qu’il fait est juste et ne nécessite aucun changement.

On ne peut en dire autant des humains, même des serviteurs terrestres de Jéhovah, à l’exception, bien sûr, de l’homme parfait Jésus-Christ. — I Pierre 2:22.

Exemples d’hommes ayant éprouvé des regrets

Prenons le cas de Moïse, serviteur de Dieu. Il dut s’occuper pendant quarante ans du peuple rebelle d’Israël. Il le réprimanda parfois, mais il fit tous ses efforts pour aider les Israélites à obtenir la faveur divine et entrer en Terre promise. Finalement, après quarante années passées à errer dans le désert, le moment était venu pour eux d’entrer en Canaan. Quelle joie devait régner parmi eux !

Mais alors qu’ils étaient sur le point d’y pénétrer, Jéhovah rappela à Moïse quelque chose qui le concernait ainsi que son frère Aaron : “Vous avez péché contre moi au milieu des enfants d’Israël, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin.” C’est pourquoi il dit à Moïse : “Tu verras le pays devant toi ; mais tu n’entreras point dans le pays que je donne aux enfants d’Israël.” (Deut. 32:49-52). Comme Moïse a dû regretter sa manière d’agir à Meriba ! Combien il aurait aimé avoir été un peu plus sage à ce moment-​là ! — Nomb. 20:9-13.

Et puis, nous avons le cas de David, autre serviteur de Dieu, qui fit abusivement le dénombrement d’Israël. Le prophète Gad lui demanda la raison de sa conduite, et David implora Jéhovah en disant : “J’ai commis un grand péché en faisant cela ! (...) Daigne pardonner l’iniquité de ton serviteur, car j’ai complètement agi en insensé.” (II Sam. 24:10). De toute évidence, le cœur de David était rempli de remords pour ce qu’il avait fait. Sa faute était certainement sérieuse, puisqu’elle entraîna la mort de 70 000 hommes parmi son peuple (II Sam. 24:15). Que ressentiriez-​vous si vous aviez fait une erreur ayant finalement provoqué la mort de 70 000 personnes ? Vous comprenez donc combien les regrets de David ont dû profondément déchirer son cœur.

En la personne de l’apôtre chrétien Pierre, nous avons un autre exemple. La veille de sa mort, Jésus fit une prédiction inquiétante au sujet de Pierre : “Cette nuit, lui dit Jésus, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois.” Pierre parut indigné que le Maître ait pu penser pareille chose. Il protesta, disant : “Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai en aucune façon.” — Mat. 26:34, 35.

Mais les événements précipités de cette nuit-​là eurent tôt fait de changer la situation. En l’espace de quelques heures, Pierre lui-​même se trouva accusé par des gens qui ne partageaient pas sa foi. Ils disaient : “Cet homme était avec Jésus le Nazaréen.” Avant même d’avoir compris ce qu’il faisait, Pierre leur répondit à plusieurs reprises : “Je ne connais pas cet homme !” Puis le coq chanta. Tout le poids de la faute de Pierre tomba sur ses épaules. Le cœur brisé, “il sortit et pleura amèrement”. (Mat. 26:70-75.) Les mots peuvent difficilement exprimer la tristesse des regrets que Pierre éprouva en cette occasion.

On pourrait allonger cette liste. Il est difficile de se référer à un fidèle serviteur de Dieu du passé qui n’ait eu à aucun moment de sa vie une raison personnelle de regretter quelque chose. De nos jours, il en est exactement de même. Et vous, quelle sorte de regrets éprouvez-​vous ?

Considérez, par exemple, les cinq dernières années. Vous rappelez-​vous certaines choses qui vous sont arrivées et que vous regrettez maintenant ? Vous êtes-​vous montré présomptueux comme Moïse, pour en souffrir plus tard ? Ou, de même que David, avez-​vous blessé certaines personnes par des actions inconvenantes ? Comme Pierre, avez-​vous permis à la crainte d’autrui de vous amener à adopter une mauvaise attitude ? Dans votre cas, les causes de vos regrets sont peut-être différentes. Quoi qu’il en soit, chacun de nous connaît la sensation désagréable due aux regrets. Alors, que pouvons-​nous faire ?

Devons-​nous nous tourmenter ?

De nombreuses personnes se tourmentent. Mais cela résoudra-​t-​il le problème ? Certainement pas, alors que s’excuser auprès de celui que nous avons lésé peut aider à rétablir des rapports amicaux. En évitant toute circonstance conduisant au mal, nous nous épargnerons bien des difficultés futures. Mais se tourmenter n’est qu’une dangereuse perte de temps. Cela provoque souvent un manque de sommeil, des ulcères et de sérieux ennuis, car on n’a même plus l’esprit à son travail. Ainsi, au lieu de résoudre un problème, cela en crée bien d’autres.

Si une personne a agi d’une façon inconvenante, peut-être même en violant la loi de Dieu ou en ignorant le conseil de sa Parole, elle devrait rechercher le pardon divin. Pour ce faire, elle devra profiter des dispositions que Dieu a prises pour la rémission des péchés. Jésus apprit à ses disciples comment prier Dieu de façon qu’il leur accorde son pardon (Marc 11:24, 25). Il ne leur dit pas qu’ils seraient récompensés pour s’être tourmentés, mais plutôt pour s’être adressés à Dieu avec foi. Jéhovah a pris d’excellentes dispositions pour le pardon des péchés de ceux qui se repentent sincèrement, réforment leur conduite et cherchent humblement son pardon sur la base du sacrifice rédempteur de son Fils. — Actes 3:19 ; I Jean 2:1, 2.

Rejetons toute cause de regret

Notre plus grand souci ne devrait pas être le passé, mais plutôt le présent et l’avenir. Dès maintenant, nous devons adopter une ligne de conduite intègre qui ne suscitera aucun regret de notre part. Ayant fait un retour sur nous-​mêmes dans les cinq dernières années, projetons-​nous dans le futur, cinq années plus loin. Cela nous amène en 1975. Que regretterons-​nous alors ? Que faisons-​nous donc maintenant, ou que sommes-​nous sur le point de faire ? Serons-​nous contents de toutes ces années ou souhaiterons-​nous les avoir passées autrement ?

Jéhovah a fourni suffisamment d’indications nous permettant de connaître l’évolution future des événements. Sa Parole révèle sans équivoque que la fin du présent système de choses inique approche à grands pas (Mat. 24:3-14 ; II Tim. 3:1-5 ; I Jean 2:17). La violence et la haine profonde augmenteront d’intensité. Le mépris des lois s’accentuera. L’opposition à tout ce qui est religieux dominera l’actualité. Cet état d’esprit se manifestera avec tant de force que la destruction de l’empire mondial de la fausse religion, Babylone la Grande, en sera le résultat ultime. — Rév. 18:1-8.

Aussi, quel sera notre plus grand besoin ou notre possession la plus précieuse quand la fin du présent système de choses viendra ? Ce ne sera ni notre argent ni nos biens matériels. Ce ne seront pas non plus les choses attrayantes qu’offre le monde. Certainement pas, mais notre bien le plus précieux, ou notre plus grand besoin, sera une foi inébranlable en Jéhovah Dieu.

Nous devrons être particulièrement convaincus dans notre cœur et dans notre esprit que Jéhovah est bien vivant et que tout ce que la Bible enseigne sur Lui est vrai. Nous devrons être fermement persuadés que notre salut est assuré même si le Diable réussissait à nous retirer la vie. À ce moment-​là, si vous émettez encore des doutes, si votre foi présente des failles, ou si vous n’êtes pas absolument convaincu que ce que vous croyez est la vérité, alors vous risquerez d’éprouver bien des regrets. Il sera difficile, sinon impossible de rester intègre sans cette foi.

Une activité des plus urgentes à laquelle nous devons nous appliquer dès maintenant consiste à bâtir, à fortifier et à affermir notre foi. Comme toujours, Jéhovah a également pourvu à ce besoin. Toutes les conditions requises pour y satisfaire sont réunies dans les activités quotidiennes de la congrégation chrétienne. On édifie sa foi en persévérant dans la prière, dans l’étude journalière de la Parole de Dieu, dans la fréquentation de ceux qui partagent notre foi, dans l’assistance fidèle aux réunions et dans la participation régulière au ministère. La congrégation chrétienne prend des dispositions pour la bonne marche de toutes ces occupations.

Le peuple de Jéhovah serait bien imprudent de négliger des activités aussi vitales. Il est insensé de regarder la prière comme une obligation uniquement dans les moments critiques lorsque le besoin en est urgent. Quelle erreur d’envisager l’étude de la Parole de Dieu comme une corvée à éviter à tout prix ! On serait bien peu perspicace de ne voir qu’une restriction injuste dans la nécessité d’éviter les fréquentations du monde. Estimer que les réunions sont de peu d’importance dans notre emploi du temps hebdomadaire serait une preuve d’immaturité. De même, une participation irrégulière au ministère démontrerait un grave manque de reconnaissance. Ces activités si édifiantes pour la foi sont de la plus haute importance si nous voulons nous fortifier spirituellement.

Jusqu’à quel point ce programme fait-​il partie de votre vie ? Le suivez-​vous occasionnellement ou y participez-​vous fidèlement ? Le soutenez-​vous activement ou n’êtes-​vous qu’un spectateur indifférent ? La poursuite d’intérêts personnels a-​t-​elle été votre plus grand souci ? D’après ce que nous apprend la Parole de Dieu, nous nous rendons compte que ceux qui négligent actuellement leurs besoins spirituels souhaiteront un jour avoir agi autrement. Pour ainsi dire, ils se préparent aux regrets.

Nous n’avons aucune envie d’éprouver de tels regrets. L’apôtre Paul nous donna sagement l’exhortation suivante : “Fais ton possible pour te présenter, approuvé, à Dieu, comme un ouvrier qui n’a pas à avoir honte [ou rien à regretter], exposant correctement la parole de vérité.” (II Tim. 2:15). Que cette “parole de vérité” soit votre guide. Mettez en application ses principes dans tous les domaines de votre vie. Gardez vos yeux fixés sur l’espérance merveilleuse qu’elle met en relief. En agissant ainsi, vous éviterez bien des choses qui ne seraient finalement que des causes de regret.

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