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  • Ponce Pilate — Politicien romain
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1972
w72 1/2 p. 86-87

Ponce Pilate — Politicien romain

EN 1961, sur l’emplacement de l’ancienne ville côtière de Césarée, à environ quatre-vingts kilomètres au nord-ouest de Jérusalem, on a découvert une inscription en partie endommagée portant le nom de “[Pon]tius Pilatus”. C’est devant ce Ponce Pilate que les chefs juifs accusèrent faussement Jésus de soulever le peuple, d’interdire le paiement des impôts et de se faire roi à l’égal de César. Qui était donc cet homme qui, cédant finalement à leur requête, leur livra Jésus pour qu’il fût mis au poteau ? Pour quelle raison le fit-​il ?

Pilate fut nommé gouverneur de Judée par Tibère César en l’an 26 de notre ère. D’après l’historien Josèphe, Pilate scandalisait ses sujets. Une nuit, il envoya à Jérusalem des soldats romains avec des enseignes ornées de l’effigie de l’empereur. Une délégation de Juifs se rendit à Césarée pour protester contre la présence de ces enseignes et exiger qu’elles soient enlevées. Après cinq jours de pourparlers, Pilate essaya d’intimider les protestataires, mais voyant qu’ils étaient prêts à se faire massacrer, il acquiesça à leur requête (Antiquités judaïques, trad. de Reinach, livre XVIII, chap. III, par. 1). Philon, écrivain juif du premier siècle de notre ère, d’Alexandrie, en Égypte, décrit un autre incident assez semblable provoqué par Pilate. Cette fois, il s’agissait de boucliers d’or portant les noms de Pilate et de Tibère. — De Legatione ad Gaium, XXXVIII.

Josèphe relate un nouveau soulèvement des Juifs. Pilate prit dans le trésor du temple l’argent sacré et l’employa à la construction d’un aqueduc pour amener l’eau à Jérusalem. Quand il vint dans cette ville, les Juifs rassemblés protestèrent avec véhémence contre cette profanation. Pilate mêla à la foule des soldats déguisés et à un signal donné ceux-ci passèrent à l’attaque (Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, trad. d’Arnauld d’Andilly, livre XVIII, chap. IV, par. 2 ; Guerre des Juifs, livre II, chap. XIV, par. 2). Si Luc 13:1 ne fait pas allusion à un autre incident, c’est probablement à ce moment-​là que Pilate ‘mêla le sang des Galiléens à leurs sacrifices’. Cela semblerait indiquer que le massacre eut lieu sur le parvis du temple. Les Galiléens étant sous la juridiction d’Hérode Antipas, chef de district de Galilée, ce massacre expliquerait, du moins en partie, l’inimitié entre Pilate et Hérode, qui cessa lors du procès de Jésus. — Luc 23:6-12.

Le 14 nisan de l’an 33 de notre ère, à l’aube, les chefs juifs menèrent Jésus devant Pilate. Celui-ci leur dit de le prendre eux-​mêmes et de le juger. Les accusateurs répondirent qu’ils n’avaient pas le droit de mettre quelqu’un à mort. Pilate fit alors entrer Jésus dans le palais pour l’interroger sur les accusations portées contre lui. Certes, Jésus était innocent. Toutefois, les efforts répétés de Pilate pour libérer l’accusé ne firent qu’inciter le peuple à demander avec acharnement sa mise au poteau. Pilate, craignant une émeute et voulant apaiser la foule, finit par céder à leurs désirs ; il se lava les mains comme si par ce geste il se déclarait innocent du sang répandu.

Pilate ordonna que Jésus fût flagellé ; les soldats placèrent une couronne d’épines sur sa tête et le couvrirent d’un vêtement royal. Mais Pilate ressortit et dit à la foule qu’il n’avait trouvé aucune faute en lui. Les chefs du peuple continuèrent de demander à grands cris la mise au poteau de Jésus, révélant alors pour la première fois l’accusation de blasphème portée contre lui. Ils dirent à Pilate que Jésus s’était fait “fils de Dieu” ; cette parole redoubla la crainte du gouverneur, qui interrogea de nouveau Jésus en privé. Ses derniers efforts pour délivrer Jésus incitèrent les Juifs à l’avertir qu’il s’exposait à être accusé de s’opposer à César. Cette menace effraya Pilate, qui s’assit alors sur un siège de justice. Quand les principaux prêtres rejetèrent une fois encore Jésus comme roi et déclarèrent : “Nous n’avons de roi que César”, il le leur livra pour être mis au poteau. — Mat. 27:1-31 ; Marc 15:1-20 ; Luc 23:1-25 ; Jean 18:28-40 ; 19:1-16.

De ce qui précède il ressort que Pilate était un gouverneur romain typique. Certes, il est clair qu’il n’était pas homme à s’abaisser ; toutefois, il manifesta un manque d’intégrité. Il s’inquiétait avant tout de sa position et de ce que diraient ses supérieurs s’ils apprenaient que de nouveaux troubles avaient surgi dans sa province. Il craignait de paraître trop indulgent à l’égard de ceux qu’on accusait de sédition. Il reconnut l’innocence de Jésus et comprit que la jalousie était le mobile qui animait ses accusateurs. Néanmoins, plutôt que de compromettre sa carrière politique, il s’inclina devant la foule et fit mettre à mort un innocent.

Josèphe relate que plus tard Pilate fut destitué à la suite des plaintes que les Samaritains formulèrent contre lui devant le gouverneur de Syrie, supérieur de Pilate. L’historien Eusèbe affirme qu’il s’est ensuite suicidé.

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