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  • Les gens avides périront-ils ?

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  • Les gens avides périront-ils ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1973
w73 1/3 p. 147-149

Les gens avides périront-​ils ?

CHACUN de nous a déjà souffert de façon ou d’autre de l’avidité des hommes. Elle est la cause du déboisement effréné des collines et des montagnes, de la dévastation d’immenses superficies de terrain par les travaux miniers et de la pollution des fleuves par les eaux usées et les déchets ainsi que des villes par la fumée, la poussière et le bruit. Des hommes ont également exploité leurs semblables et se sont enrichis à leurs dépens. Pareille avidité cessera-​t-​elle un jour ? Les hommes avides périront-​ils ?

Sans aucun doute, car tout cela n’échappe pas à l’attention de Celui qui hait l’avidité et qui est suffisamment puissant pour y mettre fin. Il s’agit de Jéhovah Dieu, le Souverain suprême de l’univers. L’exemple historique en rapport avec l’antique Israël nous montre que les gens avides ne seront pas tolérés indéfiniment, mais que les hommes aimant la justice seront bénis.

Un exemple historique

Au septième siècle avant notre ère, de nombreux habitants de Jérusalem et du pays de Juda étaient avides. Ils ne se souciaient nullement des Israélites qui avaient perdu leur possession héréditaire à cause de la déportation en Assyrie en 740 avant notre ère, ou en Babylonie en 617 avant notre ère. Pensant aux exilés, ces gens avides se disaient : “Éloignez-​vous de Jéhovah. (...) Le pays nous a été donné comme une chose à posséder.” (Ézéch. 11:15, NW). Envers leurs frères exilés dans l’Empire babylonien, les habitants de Jérusalem et de Juda auraient dû adopter l’attitude d’esprit d’un racheteur qui rachèterait une possession héréditaire, afin que son frère privé de sa terre puisse être rétabli dans la propriété qu’il a reçue de Dieu (Lév. 25:13-38). Mais ces hommes avides étaient bien contents que leurs frères soient obligés de rester ‘éloignés de Jéhovah’, c’est-à-dire éloignés du pays d’Israël où Jéhovah était censé résider. Ils désiraient s’approprier leurs terres.

Cependant, Jéhovah Dieu pensait tout à fait autrement. Il était disposé à accorder sa faveur aux exilés repentants et à devenir pour eux “un sanctuaire, pendant un peu de temps” ou “quelque peu”. (Ézéch. 11:16, NW ; CT.) Pendant le “peu de temps” que devait durer leur exil, Jéhovah serait pour eux un sanctuaire. Il serait un lieu saint où ils trouveraient la sécurité et seraient préservés pour la réalisation future de ses desseins. Jéhovah serait également “quelque peu” un sanctuaire, c’est-à-dire d’une manière limitée ou dans une certaine mesure. En effet, il ne pouvait protéger les exilés de toutes les conséquences méritées de leur mauvaise conduite ni abréger la durée de leur exil, qui avait été annoncé et qui devait se prolonger pendant soixante-dix ans à compter de la chute de Jérusalem.

Cependant, Jéhovah se proposait finalement de les ramener de leur exil. Il fit cette promesse : “Je vous rassemblerai aussi d’entre les peuples, et je vous recueillerai des pays où vous avez été dispersés, et je vous donnerai le sol d’Israël.” (Ézéch. 11:17, NW). Cette promesse commença à se réaliser quand, en 537 avant notre ère, un reste de Juifs repentants revinrent dans leur pays.

En revanche, Jéhovah ne pouvait tolérer indéfiniment l’avidité des habitants de Jérusalem et de Juda. Il donna cet avertissement : “Quant à ceux dont le cœur marche dans leurs choses immondes et dans leurs choses détestables, assurément je ferai venir leur voie sur leur tête.” (Ézéch. 11:21, NW). C’est pourquoi, par l’intermédiaire des Babyloniens, Jéhovah fit retomber sur ces Juifs avides les conséquences de leur conduite immonde et détestable. L’année 607 avant notre ère fut témoin de la destruction de Jérusalem, tandis que ses habitants avides furent soit détruits, soit arrachés du pays et emmenés en exil.

Un avertissement pour notre époque

Les événements qui eurent lieu à Jérusalem et dans le pays de Juda il y a près de vingt-six siècles ne sont pas que de l’histoire ancienne. Ils indiquent aussi que Jéhovah Dieu veillera à ce que les hommes avides soient traités comme ils le méritent. Parmi eux sont inclus les gens avides attachés aux Églises de la chrétienté. N’oublions pas que les habitants de Jérusalem et du pays de Juda prétendaient être serviteurs de Dieu. Cependant, cette prétention ne les protégea pas des jugements de condamnation de Dieu.

Selon Jéhovah Dieu, les fausses religions hypocrites font toutes partie d’une organisation comparée à une grande prostituée que les saintes Écritures appellent “Babylone la Grande”. Cette prostituée englobe les Églises hypocrites de la chrétienté qui, comme le reste de “Babylone la Grande”, ont “vécu dans un luxe scandaleux”. (Rév. 18:7.) N’est-​il pas exact que les Églises de la chrétienté ont souvent cherché à obtenir la faveur des classes riches et influentes ? Cela n’a-​t-​il pas abouti à l’oppression des pauvres, tandis que les chefs religieux menaient une vie confortable, voire luxueuse ? De nombreux édifices religieux et les vêtements des dignitaires des Églises ne sont-​ils pas décorés d’or, d’argent et de pierres précieuses ? Les Églises n’ont-​elles pas rempli leurs coffres de richesses aux dépens des pauvres ?

À cause de son avidité égoïste, “Babylone la Grande” sera détruite. D’après les paroles prophétiques rapportées dans Révélation 18:21, cela aura lieu dans notre génération ; nous lisons : “Un ange fort souleva une pierre semblable à une grande meule et la lança dans la mer disant : ‘Ainsi, d’un coup, Babylone la grande ville sera jetée bas, et on ne la trouvera plus.”’

Ce jugement ne signifie pas la fin de la vraie religion et de ceux qui la pratiquent. Pourquoi ? Parce que Jéhovah Dieu est favorablement disposé envers ceux qui se sont repentis et détournés des pratiques répugnantes de “Babylone la Grande”. Ces personnes constatent que Dieu agit à leur égard comme envers les exilés juifs repentants qui retournèrent à Jérusalem et dans le pays de Juda en 537 avant notre ère.

L’histoire des temps modernes montre que durant la guerre mondiale de 1914-​1918, le reste des chrétiens témoins de Jéhovah, voués, baptisés et revêtus de l’onction, ont été captifs de Babylone. Cependant, au printemps de 1919, ils furent libérés. Depuis cette époque, ils ont été témoins de la réalisation en leur faveur des paroles prophétiques rapportées dans Ézéchiel 11:18-20 (NW), savoir :

“Assurément, ils viendront [sur le sol d’Israël] et en ôteront toutes ses choses immondes et toutes ses choses détestables. Et je leur donnerai un seul cœur, et je mettrai au-dedans d’eux un esprit nouveau ; et assurément j’enlèverai de leur chair le cœur de pierre et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu’ils marchent dans mes ordonnances, et qu’ils gardent mes décisions judiciaires et les exécutent ; et qu’ils deviennent vraiment mon peuple et que moi je devienne leur Dieu.”

Effectivement, les Israélites spirituels, revêtus de l’onction, sont revenus sur le “sol” symbolique de l’Israël spirituel. Ils ont renoncé aux choses immondes et détestables de la chrétienté et du reste de “Babylone la Grande”. Jéhovah leur a donné un “cœur de chair”, qui n’est pas dur comme la pierre, mais qui les incite à obéir aux commandements de Dieu par amour pour lui. Il leur a également donné un “esprit nouveau”, c’est-à-dire l’esprit saint. C’est pourquoi ils manifestent dans leur vie les fruits de l’esprit : l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur et la maîtrise de soi. Ils sont devenus le peuple de Jéhovah, et Jéhovah est devenu leur Dieu.

Cependant, les Israélites spirituels ne sont pas les seuls aujourd’hui à être bénis par Dieu. Déjà au sixième siècle avant notre ère, les Israélites n’étaient pas revenus seuls de l’exil à Babylone. Avec eux sont revenus des non-Israélites, tels que les Néthiniens, qui travaillaient comme esclaves au temple (Esdras 2:58). De même, à partir de 1935, une “grande foule” toujours plus nombreuse de personnes semblables à des brebis ont abandonné “Babylone la Grande” et jouissent désormais de la faveur de Jéhovah aux côtés du reste rétabli sur le “sol” symbolique de l’Israël spirituel. Ayant adopté avec le reste oint le culte pur de Jéhovah, ces personnes seront épargnées quand la chrétienté avide et le reste de “Babylone la Grande” seront détruits.

Un avertissement nécessaire

La destruction de la chrétienté et du reste de “Babylone la Grande” est tout aussi certaine que la désolation de l’antique Jérusalem en 607 avant notre ère. Il est donc urgent que quelqu’un avertisse les hommes de ce désastre imminent. La proclamation d’un tel avertissement est comparable à celle du prophète Ézéchiel. Après que Jéhovah lui eut révélé par une vision que les habitants avides de Jérusalem et du pays de Juda seraient châtiés par Dieu, Ézéchiel déclara :

“Un esprit me souleva et m’amena finalement en Chaldée, vers les exilés, dans la vision par l’esprit de Dieu ; et la vision que j’avais vue monta de sur moi. Et je me mis à dire aux exilés toutes les choses de Jéhovah, celles qu’il m’avait fait voir.” — Ézéch. 11:24, 25, NW.

La vision qu’Ézéchiel avait vue grâce au pouvoir de l’esprit divin ayant cessé, le prophète se rendit compte qu’il se trouvait dans sa maison, en exil, et que les anciens de Juda étaient assis devant lui. Il se mit aussitôt à rapporter à ces hommes ce qu’il avait vu et ce qui lui avait été ordonné de dire. Il ne se contenta pas de parler à ces anciens, mais sortit de sa maison pour informer les autres exilés. Il s’agissait d’une question qui les concernait tous.

Si nous comprenons aujourd’hui que Jéhovah Dieu va bientôt mettre fin à toute avidité et détruire les gens avides, nous imiterons Ézéchiel et avertirons nos semblables. Cela leur donnera la possibilité de changer de conduite et d’adopter une position qui leur permettra de bénéficier de la protection et de la bénédiction de Dieu. De plus, nous serons déterminés à faire en sorte que notre situation nous garantisse la sécurité quand la “grande tribulation” mettra fin à tout le présent système de choses avide, y compris la chrétienté.

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