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  • Je participe à l’accroissement du nombre des proclamateurs du Royaume

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  • Je participe à l’accroissement du nombre des proclamateurs du Royaume
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1974
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1974
w74 15/11 p. 697-700

Je participe à l’accroissement du nombre des proclamateurs du Royaume

Raconté par George Nisbet

AUJOURD’HUI, de plus en plus de gens s’intéressent au culte de Jéhovah, le vrai Dieu, comme en témoigne l’augmentation rapide du nombre des assistants aux réunions des témoins de Jéhovah dans presque toutes les parties du monde.

Personnellement, durant mes années d’école à Édimbourg, en Écosse, jamais je ne me suis senti poussé à prendre le culte de Dieu au sérieux. Même quand ma mère et mon frère aîné ont commencé à fréquenter les témoins de Jéhovah en 1925, à dire vrai je n’étais pas très curieux de savoir ce qui les intéressait.

Toutefois, après avoir terminé mes études, un jour je me suis mis à lire un livre publié par la Société Watch Tower. J’ai été particulièrement frappé par l’explication raisonnable et biblique qu’il donnait de la condition des morts et de l’espoir de la résurrection. Une étude de plusieurs autres livres a accru mon intérêt. Les preuves m’ont à ce point convaincu que j’ai dit : “Ceci est effectivement la vérité.” Dans la prière, je me suis voué à Jéhovah.

À l’époque, je préparais mes examens pour être opérateur-radio dans la marine. En septembre 1930, je suis devenu marin, et j’ai servi plus de quatre ans en cette qualité.

Mon premier voyage m’a conduit de Londres en Inde. Pendant quinze mois j’ai pris régulièrement la mer à partir de Bombay, mais je me retrouvais dans cette ville pour quelques jours toutes les deux ou trois semaines. Plus tard, j’ai passé un jour ou deux par semaine à New York. L’aide bienveillante et le zèle de mes frères dans la foi de ces endroits sont pour moi de très heureux souvenirs. Même aujourd’hui, alors que plus de quarante années ont passé, je ne cesse d’exprimer ma gratitude à Jéhovah et à ces frères pour m’avoir aidé lentement mais sûrement, par la parole et l’exemple, à envisager une participation plus étendue au service chrétien.

Étant donné que mon frère aîné était allé en Afrique du Sud en 1931, j’ai décidé de me joindre à lui dans l’œuvre de prédication à plein temps.

Des jours heureux au début de l’accroissement en Afrique du Sud

En mars 1935, j’étais au Cap, en Afrique du Sud. C’était un champ très vaste pour la prédication de la bonne nouvelle, car il n’y avait que 240 proclamateurs du Royaume de Dieu dans tout le pays. J’ai parcouru ce dernier du sud au nord en quatre mois seulement, en prêchant en de nombreux endroits.

En 1936, tandis que nous prêchions la bonne nouvelle dans le Transvaal oriental et le Swaziland, nous avons donné le témoignage pendant cinq mois sans rencontrer une seule congrégation du peuple de Jéhovah. Mais nous avons vécu des moments très encourageants.

Par exemple, les alentours de Barbeton comprenaient un certain nombre d’installations forestières. Une fois, nous sommes arrivés brusquement près de l’une d’elles après le coucher du soleil, en un endroit élevé d’où nous pouvions dominer toute la région et faire entendre des enregistrements sur disques à l’aide de notre haut-parleur. Après une brève introduction musicale, nous avons passé des disques sur lesquels étaient enregistrés des discours bibliques. Ce fut une joie de visiter les gens le lendemain. Ils étaient pauvres, et leurs maisons petites. Presque tous faisaient le rapprochement entre notre visite et le message enregistré qu’ils avaient entendu la veille. En fait, certains disaient : “C’était pour nous comme une voix venant du ciel.”

Nous avons eu une surprise encore plus agréable quand nous sommes arrivés chez un témoin, le seul dans cette région. Quelle discussion animée nous avons eue avec lui et sa famille ! Nous avons pensé qu’ils aimeraient beaucoup prendre part à une étude de la Bible avec nous. Non seulement tous les membres de sa famille y ont participé, mais six autres personnes chez qui ce témoin avait déjà cultivé l’intérêt pour la vérité, et cela dans une région qui nous paraissait être à des milliers de kilomètres du reste du monde.

Au cours de notre visite au Swaziland, nous avons prêché de maison en maison. À un moment donné, nous nous sommes trouvés dans l’enceinte réservée au roi. Le roi Sobhuza nous a reçus très aimablement. Nous lui avons fait écouter un peu de musique, puis les discours enregistrés. Le roi a été fortement impressionné, comme l’ont été les nombreuses personnes qui écoutaient avec intérêt à quelque distance à la ronde. Étant donné que les appareils nous avaient été prêtés par la Société, nous avons connu un moment d’embarras quand le roi a exprimé le désir d’acheter le phonographe et le haut-parleur. Mais il a vite compris lorsque nous lui avons expliqué les raisons qui nous empêchaient d’accéder à sa demande, et il a été heureux de recevoir à la place un exemplaire de chacune des publications de la Société dont nous disposions. Dans les années qui ont suivi, le roi Sobhuza a témoigné de la bonté aux témoins de Jéhovah qui lui rendaient visite. Il n’y a pas longtemps, il a célébré la cinquantième année de son intronisation.

Du Swaziland, nous nous sommes dirigés vers Durban à travers le Natal septentrional en prêchant tout le long de la route. En vingt mois seulement, j’ai visité toutes les provinces de la République sud-africaine. Puis, en octobre 1936, j’ai été invité à venir travailler au bureau de la filiale de la Société au Cap. J’avais déjà rencontré mes frères de la filiale, et tous me paraissaient remplir leur tâche avec une grande compétence et beaucoup d’efficacité. Où allais-​je trouver ma place et me rendre utile ? Mes quatre compagnons de travail, tous plus âgés et plus expérimentés que moi, ont toujours été prêts à me rendre service. Quand j’étais à bord d’un navire, le rythme de la vie était lent, dans le ministère de pionnier, il était plus rapide ; mais au bureau de la filiale, il l’était beaucoup plus encore, parfois même effréné.

Jéhovah fait croître malgré la guerre

Un après-midi, tandis que je me promenais sur la grande route de Clifton, au Cap, j’ai soudain été frappé par les cris des marchands de journaux : “La guerre, édition spéciale !” “La guerre, édition spéciale !” La Seconde Guerre mondiale avait éclaté, et l’Afrique du Sud n’allait pas tarder à y participer.

Subitement, toutes les publications de la Watch Tower ont été interdites. Un jour, deux agents de la Sûreté sont arrivés au bureau de la filiale, munis d’une autorisation qui leur permettait de saisir toutes les publications de la Société. Était-​ce la fin de notre activité avec les auxiliaires bibliques ?

Promptement, le surveillant de filiale a fait remarquer que le nom de chacune des publications devait figurer sur la liste, sans quoi ils n’avaient pas le droit de les confisquer. C’était exact, et les policiers sont partis. Cependant, nous savions qu’ils reviendraient.

Sans tarder, George Phillips, le surveillant de filiale, s’est occupé de la défense légale de la prédication de la bonne nouvelle. Ses efforts ont abouti à un certain nombre de décisions favorables de la Cour suprême, de sorte qu’en temps voulu des milliers de cartons de publications en souffrance dans les docks du Cap nous ont été remis. Dans l’intervalle, Jéhovah a béni merveilleusement les efforts de son peuple. De 555 en 1939, le nombre des proclamateurs proclamateurs est passé à 1 253 en 1941. En 1945, à la fin de la guerre, le nombre des prédicateurs avait déjà triplé, soit 3 466.

Alors que la guerre se poursuivait encore, nous avons reçu une merveilleuse brochure intitulée La paix de demain sera-​t-​elle de longue durée ? En assimilant son contenu, nous avons pu entrevoir l’œuvre puissante de prédication qui allait s’accomplir après la guerre. Les doutes qui subsistaient encore en nous à ce sujet ont tous été dissipés lorsque nous avons entendu parler de l’ouverture de Galaad, l’École biblique de la Watchtower, destinée à former des missionnaires qui seraient envoyés dans toutes les parties du monde.

Après la guerre, Jéhovah fait croître encore davantage

En 1946, une douzaine d’entre nous, qui servions en Afrique du Sud, ont assisté à l’assemblée internationale de Cleveland, aux États-Unis. Plus tard, notre premier missionnaire de Galaad est arrivé dans le pays. Ayant appris beaucoup de choses sur cette école, j’ai été incité à faire une demande d’entrée à Galaad. Quelle joie lorsque, en 1950, elle a été acceptée ! Je laissais derrière moi, en Afrique du Sud, plus de 7 600 proclamateurs du Royaume de Dieu, deux fois plus qu’en 1945. En me rendant à Galaad, j’ai eu la joie de m’arrêter en Écosse et de revoir mes parents et mes deux autres frères, que je n’avais pas vus depuis quinze ans.

Mon séjour à Galaad a été un privilège incomparable. Nous avions rarement du temps de libre, et l’ambiance dans laquelle nous vivions nous encourageait à donner d’un cœur sincère. Les instructeurs montraient à coup sûr l’exemple sous ce rapport, et je me sentais incité à me donner entièrement. Nous avons tous reçu des conseils sur certains points faibles de nos discours ; j’ai encore ma fiche de Conseils de Galaad et je n’ai jamais oublié qu’elle indiquait que mon point faible était l’enthousiasme. Parfois il faut des années pour apprécier réellement les conseils reçus sur un certain point et observer les bons fruits qu’ils produisent. Comme on est heureux d’avoir reçu soi-​même cette formation progressive !

L’accroissement dans l’île Maurice

Quelle agréable surprise lorsque mon frère aîné et moi avons été envoyés de Galaad dans l’île Maurice, dans l’Océan indien ! Notre départ a eu lieu en juillet 1951. Le français étant la langue principale parlée dans cette île, le peu que j’en avais appris à l’école vingt-cinq ans auparavant s’est révélé très utile. J’ai passé de nombreuses heures à réapprendre le français et à l’utiliser dans mon ministère.

Deux missionnaires de Galaad, originaires du Canada, nous ont rejoint en 1953. Ce fut une joie pour moi de voir les progrès de l’œuvre du Royaume. En 1958, le nombre des missionnaires de Galaad dans l’île était déjà de huit. Toutefois, étant donné que le gouvernement limitait leur nombre à quatre, la Société Watch Tower m’a conseillé de rester en Afrique du Sud, où je passais alors des vacances. J’avais vécu antérieurement tant d’années heureuses dans ce pays que j’étais ravi. Deux couples de missionnaires ont poursuivi leur activité dans l’île Maurice, et j’étais enthousiasmé lorsque, de temps à autre, j’entendais parler des progrès de l’œuvre du Royaume. Les missionnaires et les témoins indigènes ont répandu la bonne nouvelle du Royaume dans toute l’île.

Une extension encore plus grande tandis que je sers au Béthel

Après une année de joyeuse activité dans l’œuvre missionnaire au Cap en 1959, j’ai été invité à venir au bureau de la filiale, ou Béthel, de la Société à Elandsfontein. À mon arrivée, en 1959, la famille du Béthel comptait 46 membres ; aujourd’hui, elle en compte 96. Pendant que je servais dans l’île Maurice, le nombre des témoins en Afrique du Sud était passé de 7 658 en 1950 à 16 776 en 1959.

Mon travail en compagnie de mes frères dans la foi m’a valu d’heureux souvenirs quant à l’esprit de coopération si manifeste au sein du peuple de Jéhovah. Toutefois, l’esprit de coopération manifesté jusqu’ici a paru peu de chose comparé à l’attitude des frères sud-africains lorsque le moment est venu d’aider nos frères chrétiens du Malawi, internés dans un camp de réfugiés en Zambie. Ils ont donné de leurs biens, de leurs vêtements et de leur personne ; je n’ai jamais rien vu de semblable dans ma vie. La Société a obtenu des tonnes et des tonnes de toiles de tente et de bâches destinées à la confection de tentes, grandes et petites. Quel spectacle émouvant lorsque deux énormes camions avec remorques ont quitté le Béthel, emportant trente-quatre tonnes de toiles de tente et de vêtements !

Bien que ma tâche principale fût de servir au Béthel, j’ai eu la joie de collaborer avec une congrégation et de participer à l’œuvre de témoignage. Une fois, plusieurs témoins ont rendu visite à un Italien qui s’intéressait à la Bible. L’un d’eux m’a demandé si je voulais conduire une étude biblique avec cet homme, et j’ai accepté. Il a fait d’excellents progrès, a commencé à prendre part à l’œuvre de témoignage, a fait l’offrande de sa personne à Jéhovah et a été baptisé.

À ce moment-​là, sa femme s’est montrée disposée à étudier ; j’ai donc continué l’étude dans l’intérêt des deux conjoints. À un moment donné, la femme a commencé à prêcher la bonne nouvelle et a été baptisée. Tous deux ont fait des progrès réguliers et, quelque temps après, le mari commençait coup sur coup trois études bibliques en italien. Il se préparait à en commencer une quatrième, qui pouvait être conduite en anglais, mais avec bonté il m’a demandé de m’en charger.

Ces quatre études ont toutes été fructueuses, et le nombre des membres de notre congrégation parlant l’italien s’est accru sans interruption. Par la suite, le surveillant de circonscription a recommandé la formation d’une congrégation en langue italienne. La Société a donné son accord, et les frères utilisent actuellement notre salle. Ceux qui fréquentent les réunions parcourent près de vingt-cinq kilomètres, et certains, dans les occasions spéciales, plus de cent soixante kilomètres. Grande a été notre joie quand les frères italiens ont tenu leur première assemblée de district à Prétoria, en octobre 1972 !

Je suis heureux d’avoir eu une faible part dans le merveilleux accroissement du nombre des proclamateurs du Royaume en Afrique du Sud. En 1935, ils étaient 240, en 1947, 4 163, et aujourd’hui ils sont plus de 28 000. Je ne vois aucune tâche qui soit comparable aux trente-neuf années que j’ai passées à servir Jéhovah à plein temps. Quels événements stupéfiants nous attendent dans les années à venir ! Quelle joie ce sera d’assister à l’accomplissement sans fin du texte d’Ésaïe 9:7 qui déclare à propos du Royaume messianique de Dieu : “À l’abondance de la domination princière et à la paix il n’y aura pas de fin.”

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