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  • Le jeu et ses effets
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
w75 15/1 p. 37-39

Le jeu et ses effets

UN POSTIER de New York n’avait encore jamais parié. Puis un bureau de pari mutuel a été ouvert dans son quartier. Un pari en entraîna un autre. Dernièrement, quand sa femme téléphona aux Joueurs Anonymes, elle apprit que son mari devait 5 000 dollars. Il venait de sortir précipitamment pour engager ses 16 derniers dollars, laissant derrière lui un réfrigérateur vide et deux enfants affamés.

On voit souvent des choses bizarres. Le propriétaire d’une société d’équipement prospère consulta un psychiatre parce qu’il ne pouvait résister à la passion du jeu. Pour mieux comprendre son cas, le psychiatre l’accompagna aux courses. Fasciné, il le vit gagner dans sept des neuf courses. Intrigué, il décida de jouer pour voir. Lui aussi ne tarda pas à devenir un joueur invétéré, et il finit par perdre sa clientèle.

“Incroyable”, direz-​vous ? “Très courant”, répliqua un ancien joueur à qui l’on rapportait ce fait. “J’ai vu de nombreux cas semblables.”

Une force insidieuse

Au début, la passion du jeu s’exerce d’une manière apparemment insidieuse. “Au début, dit un vendeur de tickets du pari mutuel, des femmes parient 2 ou 4 dollars, puis une vingtaine, puis une trentaine. Quelques mois plus tard, elles engagent 50 et 60 dollars par course. Combien en ai-​je vu agir ainsi ? Au moins 20, rien qu’ici.”

Le nombre de personnes engagées à fond dans des paris est effarant. Un membre des Joueurs Anonymes déclare que “la moitié des clients [du pari mutuel] parient six jours par semaine”. Beaucoup ont perdu la maîtrise de soi et regrettent d’avoir commencé. Une mère de famille de Brooklyn s’écria : “Je voudrais n’avoir jamais pris cette habitude.” Et une jeune personne de se lamenter : “J’ai perdu tant d’argent ces derniers temps (...). Mais voilà, je ne peux pas m’empêcher de jouer, j’ai ça dans le sang.”

De nombreux hommes d’affaires connus sont devenus esclaves du jeu. Le Dun’s Review concluait son article “Le vice caché des directeurs” en disant que le jeu est “l’une des plus graves menaces pour les États-Unis, plus que l’alcoolisme et la drogue.

Certes, tout le monde ne devient pas esclave du jeu. En fait, beaucoup considèrent le jeu comme “un amusement inoffensif”. Mais en est-​il vraiment ainsi ? À quoi cet “amusement” conduit-​il bien souvent ? Vous seriez surpris de connaître le nombre de foyers affectés par ses tristes conséquences.

L’Institut national de la santé mentale estime qu’à eux seuls les États-Unis comptent dix millions de joueurs invétérés. Ces personnes jouent au point de s’attirer de graves ennuis personnels et financiers, et de causer de terribles difficultés à leur famille. Comme les toxicomanes et les alcooliques, elles semblent incapables de renoncer à leur passion, quel que soit le nombre de fois qu’elles jurent de le faire. “C’est sans aucun doute une forme de toxicomanie”, a dit un procureur de la République adjoint, bien au courant de la question.

Ceux qui ne s’adonnent pas au jeu auront peut-être du mal à comprendre cette attirance pour le jeu. Pourtant, c’est une chose réelle. Le Dr Robert Custer, chef de service dans un hôpital de Cleveland, a soigné nombre de ces joueurs. “Ils sont aux abois quand ils arrivent, remarque-​t-​il. Quand l’enragé du jeu demande de l’aide, il est si effrayé et si bouleversé qu’il est près de la panique. Au début, quand il s’arrête de jouer, il est si désespéré qu’on a l’impression que sa vie était en danger.”

Qu’est-​ce qui pousse certaines personnes à cultiver une telle passion pour le jeu ?

Un désir dépravant

Le désir de gagner facilement de l’argent est manifestement un important facteur. Évidemment, personne ne désire être pauvre : nous voulons tous vivre dans l’aisance. Mais le jeu offre l’espoir de gagner beaucoup d’argent sans travailler, la possibilité de devenir riche rapidement, uniquement grâce au hasard ou à la chance. La perspective est alléchante. D’autre part, un nouveau joueur est souvent séduit par la prétendue “chance des novices”.

À ce propos, voici un exemple tout à fait caractéristique : Un Canadien eut une chance remarquable la première fois qu’il se rendit sur un champ de courses ; sa mise de 4 dollars lui en rapporta 1 000. “Il aurait dû s’arrêter là, déclara sa femme, mais il en fut incapable.” Pourquoi ?

Parce que le jeu lui paraissait un moyen très facile de gagner de l’argent. L’homme fut alléché par le gain et le désir de gagner davantage. Le résultat ? Voici ce qu’a dit sa femme : “Il s’est mis à changer. C’était comme si deux personnes différentes étaient en lui.” Finalement, il perdit au jeu 300 000 francs français et ruina sa vie de famille.

Dès qu’il a pris racine, le désir se satisfait rarement d’un gros gain. Comme les papillons de nuit sont attirés par la lumière d’une lampe, les joueurs sont séduits par la perspective de réussir un “coup” encore plus heureux. Ainsi, un instituteur de près de quarante ans accumula des dettes de jeu dont le montant s’élevait à 100 000 francs français. Mais une chance exceptionnelle l’ayant favorisé quatre jours de suite, il en gagna 125 000. Régla-​t-​il ses dettes ? Il avoua : “J’ai pensé qu’il me serait facile de doubler ce gain. Je me suis mis à parier sur les chevaux, et à la fin de la semaine j’avais tout perdu.”

Le jeu peut agir ainsi d’une manière insidieuse, détruisant peu à peu les principes d’un individu. À un moment donné, les personnes asservies au jeu finissent presque toujours par s’écarter du droit chemin et par perdre tout scrupule. Dernièrement, un homme fit un pari formidable sur quatre chevaux et gagna 550 000 francs français avec une mise de 15 francs. Toutefois, il refusa de se laisser photographier. Pourquoi ? Parce que “ses dettes s’élevaient à plus de 550 000 francs, et il n’avait pas l’intention de les payer”.

Des personnes de toutes les couches de la société sont concernées. Un rabbin orthodoxe, qui avait accumulé des dettes de jeu pour une somme totale de 100 000 dollars, déclara : “Je n’avais aucun sentiment de responsabilité envers ma famille et ma congrégation. Je faisais passer un enterrement très tôt afin de pouvoir aller aux courses. Je prenais des notes pour mon sermon entre les courses.”

Effectivement, le jeu exerce une grande influence sur les individus ; il les rend avides, malhonnêtes et d’une indifférence presque incroyable envers autrui. De plus, il fait perdre la maîtrise de soi. De toute évidence, il est contraire aux préceptes fondamentaux de la Bible, qui condamnent les “gens avides” et recommandent la maîtrise de soi et l’amour du prochain. — I Cor. 6:9, 10 ; Gal. 5:22, 23 ; Mat. 22:39.

Un autre facteur

Mais il est évident qu’un autre facteur favorise la passion du jeu. Les médecins qui ont étudié le problème le jugent complexe et avouent ne pas le comprendre très bien. Toutefois, certains croient que l’émotion et l’excitation qui accompagnent le jeu contribuent au développement de cette passion.

Le Dr William H. Boyd, qui a consacré neuf années à l’étude de la question, est arrivé à la conclusion suivante : “L’alcool est l’ingrédient de l’alcoolisme, la drogue celui de la toxicomanie. Mais l’ingrédient du jeu, c’est l’émotion.” Le Dr Robert Custer partage manifestement cet avis. Selon lui, “la ‘drogue’ qu’ils recherchent, c’est l’action”.

Le joueur est en action depuis le pari jusqu’au résultat final. Il y a la joie de gagner et la crainte de perdre, ainsi que l’excitation éprouvée pendant toute la durée du jeu. Puis, fait remarquer le Dr Boyd, “le joueur doit recommencer pour ressentir de nouveau cette émotion”. D’ailleurs, ce besoin d’agir est si grand qu’on entend certains joueurs dire : “Ce n’est pas l’argent que vous devez qui vous rend désespéré, mais l’idée de vous réveiller en n’ayant pas d’argent pour parier.”

Certes, il est sans doute difficile de comprendre comment une personne peut être asservie au jeu qui est dépourvu de tout élément chimique du genre de l’héroïne du toxicomane. Mais même la toxicomanie implique davantage que le simple désir physique morbide d’absorber un produit chimique quelconque. L’esprit lui aussi est affecté d’une manière ou d’une autre et se crée un besoin. Cela est évident puisque le désir morbide de drogue persiste même après l’élimination de celle-ci par l’organisme. C’est pourquoi, en parlant du jeu, le Dr Custer établit ce parallèle : “La demande psychologique est l’essence de l’alcoolisme et de la toxicomanie, exactement comme dans la passion du jeu.”

Mais quelle que soit la façon dont le jeu contribue à corrompre l’individu, que ce soit par l’amour de l’argent ou par l’excitation qu’il procure, il est un fait qu’il ne faut pas oublier : il s’empare insidieusement des gens. Il est donc sage de l’éviter. Ne cédez pas à la tentation d’y goûter, pour la seule raison que la société actuelle le tolère et le rend légal. Beaucoup de gens ont commencé à jouer un peu, histoire de s’amuser ; ils n’ont pas tardé à être “accrochés”, et les résultats ont été très souvent tragiques.

Des efforts pour lutter contre cette passion

Actuellement, on fait de grands efforts pour aider les esclaves du jeu à renoncer à leur passion. L’organisation mondiale des Joueurs Anonymes a été fondée dans ce but ; elle comprend quelque 200 communautés et 3 000 membres rien qu’aux États-Unis. Elle s’efforce de donner aux joueurs assez de motivations pour se débarrasser de cette habitude. Mais elle ne réussit pas toujours, comme le révèle la confession d’un cocher de fiacre nommé Victor lors d’une réunion des Joueurs Anonymes à New York. Il déclara :

“Je me suis levé et j’ai avoué que je ne pouvais pas m’empêcher de jouer et que je faisais deux postes par jour pour satisfaire ma passion. Je leur ai dit que j’étais si avili que dès la fin de la réunion je ferais quatre heures de voiture pour me rendre à Bowie dans le Maryland, afin de parier sur les chevaux. Quand j’eus terminé, trois membres de l’organisation m’attendaient. ‘Hé ! Victor, me demandèrent-​ils, as-​tu une place pour nous dans ta voiture ?’”

Le simple fait de se rendre compte de sa dégradation, voire le désir d’éviter la souffrance et les conséquences qu’elle entraîne, sont rarement des motivations suffisantes pour vaincre la passion du jeu. Mais il existe un moyen de se débarrasser de cette habitude. Permettez à quelqu’un que la passion du jeu avait complètement asservi, mais qui a été guéri, de vous en parler.

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