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  • Est-ce ainsi qu’on honore Jésus Christ ?

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  • Est-ce ainsi qu’on honore Jésus Christ ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
w75 1/12 p. 707-709

Est-​ce ainsi qu’on honore Jésus Christ ?

“CELUI qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.” (Jean 5:23). Ces paroles de Jésus Christ font clairement comprendre que les bonnes relations avec Dieu dépendent de l’honneur rendu à son Fils.

Si nous voulons entretenir de bonnes relations avec Dieu, nous avons donc lieu de nous demander si nous rendons au Fils l’honneur dû à son rang. Quelle est exactement sa position ? À propos du pouvoir dont il a été investi par son Père, Jésus Christ dit : “Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.” (Mat. 28:18). Des siècles auparavant, il avait été annoncé à son sujet : “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; et la domination princière sera sur son épaule. Et on l’appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu puissant, Père éternel, Prince de paix.” — És. 9:6.

Considérez-​vous Jésus Christ comme le Roi nommé par Dieu, à qui tout pouvoir a été remis dans le ciel et sur la terre ? C’est tout autre chose que de se le représenter comme un petit enfant couché dans une crèche. C’est seulement en le considérant comme un roi à qui il faut obéir que nous pouvons l’honorer véritablement.

LA NAISSANCE DE JÉSUS

Étant donné le pouvoir et le rang de Jésus Christ, faut-​il l’honorer en commémorant sa naissance en tant qu’homme ? Nombre de “chrétiens” répondront affirmativement. D’un bout à l’autre de la terre, le 25 décembre, ils célèbrent “Noël”, qui est selon eux l’anniversaire de la naissance de Jésus Christ. Mais l’observance de Noël honore-​t-​elle vraiment le Christ ? S’accorde-​t-​elle avec ses commandements et l’esprit de ses enseignements ?

Pour honorer Jésus Christ, cette fête ne devrait-​elle pas présenter les choses conformément à la réalité ? On s’y attendrait, car Jésus Christ lui-​même déclara : “Je suis (...) la vérité.” (Jean 14:6). Par conséquent, tout ce à quoi son nom est attaché devrait être véridique et authentique. En est-​il ainsi en ce qui concerne la célébration de Noël ?

Considérez la date elle-​même : le 25 décembre. La Bible ne précise pas la date de la naissance de Jésus. Mais elle indique clairement que cette naissance n’a absolument pas pu avoir lieu ce jour-​là. Jésus est né à Bethléhem à une époque où les bergers “vivaient en plein air et (...) la nuit, passaient les veilles à garder leurs troupeaux”. (Luc 2:8.) Cette description s’accorde-​t-​elle avec le mois de décembre ? Non. Dans la région de Bethléhem, les gelées nocturnes sont fréquentes durant ce mois. Dès le commencement de la saison des pluies, dans la dernière moitié d’octobre, les bergers cessent de vivre dehors la nuit. C’est pourquoi la date du 25 décembre ne s’accorde pas avec les faits touchant la naissance de Jésus à Bethléhem. Le saviez-​vous ?

Ce n’est pas tout. Même les fêtes organisées le 25 décembre ne tirent pas leur origine du christianisme. L’Encyclopédie britannique dit : “La fête de Noël est la révision chrétienne du jour romain du solstice d’hiver, c’est-à-dire la fête du Dies Invicti Solis (le jour du Soleil invincible), le 25 décembre.” (Macropædia, édition de 1974, tome IV, p. 499). Pareillement, Louis Cassels, chroniqueur religieux, a fait cette remarque : “Les chrétiens des temps modernes qui déplorent l’introduction de coutumes profanes dans la signification religieuse de Noël ne devraient pas oublier que Noël n’est pas une fête chrétienne devenue à moitié païenne. Ce fut dès le début une fête païenne à moitié christianisée.” — Free Press de Detroit, 10 mars 1974.

À votre avis, Jésus Christ considérerait-​il comme un honneur d’avoir son nom attaché à une “fête païenne à moitié christianisée” ? Comment cela se pourrait-​il alors que ses fidèles disciples reconnaissaient qu’aucune union n’était possible entre les ténèbres du paganisme et la lumière du christianisme ? Par exemple, l’apôtre Paul rappela ce qui suit à ses compagnons chrétiens de Corinthe : “Quelle association y a-​t-​il entre la lumière et les ténèbres ? Par ailleurs, quel accord y a-​t-​il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-​t-​il entre le temple de Dieu et les idoles ? (...). ‘C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous’, dit Jéhovah, ‘et ne touchez plus à la chose impure’.” — II Cor. 6:14-17.

POURQUOI LA SÉPARATION NE FUT PAS MAINTENUE

C’était là sans aucun doute un puissant avertissement contre toute immixtion dans le paganisme. Alors, comment une fête païenne en vint-​elle à être célébrée comme l’anniversaire de la naissance de Jésus Christ ? Cela n’indique-​t-​il pas qu’il a dû y avoir un certain affaiblissement de la position des chrétiens à l’égard du paganisme ? Qu’est-​ce qui a bien pu provoquer cela ? Attirant l’attention sur un facteur qui a puissamment contribué à cet état de choses, l’Encyclopédie britannique déclare : “L’institution de Noël, la fête de la naissance de Jésus Christ, a un rapport avec la fin de l’attente d’un retour imminent du Christ.” — Macropædia, édition de 1974, tome IV, p. 499.

Perdre de vue l’imminence du retour du Christ était contraire aux paroles de Jésus qui exhorta ses disciples à se tenir éveillés et sur leurs gardes en tout temps. Ils ne devaient pas se laisser absorber par les soucis quotidiens au point de ne plus accorder de place dans leur vie aux intérêts spirituels. Par leur mode de vie, ils devaient démontrer qu’ils croyaient que le Christ reviendrait pour exécuter le jugement contre les impies et pour leur apporter, à eux, ses vrais disciples, le soulagement de leurs souffrances. C’est seulement en gardant une bonne attitude vis-à-vis de Jésus Christ, leur Seigneur, qu’ils pouvaient espérer survivre à l’exécution du jugement divin. — Luc 21:34-36 ; II Thess. 1:6-9.

Toutefois, à partir du deuxième siècle, de nombreux prétendus chrétiens omirent de suivre les conseils de Jésus. Sa venue dans la puissance du Royaume avec ses armées angéliques cessa de présenter pour eux un intérêt immédiat. C’est pourquoi ils n’ont plus apprécié la nécessité vitale de garder une apparence pure et sans tache devant leur Seigneur. “La fin de l’attente d’un retour imminent du Christ” a affaibli leur résistance au paganisme, ce qui a eu pour résultat l’adoption de fêtes païennes, que l’on a qualifiées de “chrétiennes”.

QUE FEREZ-​VOUS ?

Eu égard à tout ce qui précède, n’est-​il pas clair que la célébration de Noël n’honore pas Jésus Christ ? Aussi, que pensez-​vous de l’observance de cette fête ? Serait-​il bien de perpétuer une fête qui en vint à être acceptée parmi les soi-disant chrétiens quand ils eurent perdu de vue le retour du Christ ? Ne devriez-​vous pas plutôt chercher à honorer Jésus Christ en montrant par votre vie de chaque jour que vous le reconnaissez vraiment comme le Roi établi par Dieu, l’Exécuteur de ses jugements ? Il est urgent de prendre sans tarder une décision, car votre attitude indiquera la position que vous avez prise à l’égard de Dieu lui-​même et de son Fils.

Si vous décidez de ne plus célébrer Noël, vous voudrez probablement expliquer votre conduite à vos parents et connaissances. Avec douceur, aidez-​les à voir les raisons de votre attitude. Faites-​leur clairement comprendre que vous ne vous opposez pas à ce qu’ils fassent ce qu’ils désirent, mais que vous aimeriez qu’ils respectent vos sentiments. Efforcez-​vous de les aider à voir que vous ne voulez pas les offenser, mais que vous avez à cœur de ne pas déshonorer Jésus Christ, même dans ce qui pourrait sembler être de petites choses pour les autres. Vous pourriez même leur dire que vous êtes persuadé qu’ils ne voudraient pas vous voir faire quelque chose uniquement pour leur faire plaisir si, en le faisant, vous vous sentiez coupable.

Si vous avez des enfants, le fait que vous ne participez pas à la célébration de Noël ne signifie pas qu’ils devront être privés d’une agréable période de vacances. Puisqu’ils ne seront pas à l’école mais à la maison, toute la famille peut participer à des activités édifiantes et délassantes. Si vous vous efforcez de passer du temps avec vos enfants durant ces jours de vacances, ils en garderont un meilleur souvenir que s’il s’agissait uniquement d’une période où l’on reçoit des cadeaux.

Quant aux cadeaux, vous pouvez en offrir à vos enfants à n’importe quel moment de l’année. Ils sont d’ailleurs souvent mieux appréciés quand ils sont inattendus. Vous donnerez alors, non par contrainte ou sous la pression du monde commercial quand les prix sont élevés, mais quand votre cœur vous incitera à le faire. Ces cadeaux, — pour lesquels vos enfants remercieront, non le “Père Noël”, mais leurs parents, — contribuent beaucoup plus à renforcer les liens familiaux.

Par ailleurs, la décision de ne pas célébrer Noël peut exiger des explications au travail ou à l’école. Là, des fêtes spéciales ont pu être prévues. Que faire dans ce cas ? Vous pouvez parler à votre contremaître, à votre patron ou à votre instituteur, afin de lui expliquer pourquoi vos croyances sur ce qui honore vraiment Jésus vous empêchent de participer à cette fête. Demandez ce que vous pourriez faire pour que vos désirs soient respectés sans troubler la fête organisée. Il serait peut-être opportun et possible que vous partiez plus tôt ce jour-​là. Ne pourriez-​vous pas faire quelque chose d’autre dans un autre endroit, afin de ne pas faire figure de trouble-fête ? Que vous conseille le contremaître, l’employeur ou l’instituteur ?

Même dans les relations occasionnelles le fait de ne pas célébrer Noël peut soulever certaines questions sur la manière d’agir dans une situation particulière. D’autres vous diront peut-être : “Joyeux Noël !” Plutôt que d’engager une discussion sur votre comportement à l’égard de Noël, vous pouvez vous contenter de les remercier. Si quelqu’un tient réellement à connaître votre position, vous déciderez selon les circonstances s’il est opportun ou non de donner une explication sur-le-champ ou à un autre moment.

Évidemment, des situations inattendues peuvent surgir. En y faisant face, soyez aimable et restez fermement convaincu que vous agissez de manière à honorer vraiment Jésus Christ. Alors, vous pourrez être assuré de l’approbation et de la bénédiction de Dieu.

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