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  • Des aînés qui président d’une excellente manière
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
w75 15/11 p. 694-699

Des aînés qui président d’une excellente manière

“Prenez garde à vous-​mêmes et à tout le troupeau parmi lequel l’esprit saint vous a établis surveillants, pour faire paître la congrégation de Dieu.” — Actes 20:28.

1. Pourquoi le système des aînés est-​il approprié à notre époque ?

LES témoins de Jéhovah sont reconnaissants à Dieu de ce que la classe de l’“esclave fidèle et avisé” a institué la direction collégiale de la congrégation par les aînés à notre époque où tant de personnes prennent position pour le Royaume de Dieu. Au cours des cinq dernières années, plus de 750 000 personnes se sont fait baptiser en tant que témoins de Jéhovah, dont 90 519 au cours des assemblées “Le dessein divin” organisées en 1974. Cette direction par des aînés donne de meilleurs résultats que l’ancien système, qui prévoyait un seul “serviteur de congrégation”, pour ce qui est de s’occuper de tous ces nouveaux qui ont grand besoin d’être guidés et nourris. En effet, des dizaines de milliers d’aînés zélés apportent désormais leur aide au troupeau.

2. a) Comment les congrégations bénéficient-​elles de ce système ? b) Quel est l’avantage des décisions prises en groupe ?

2 Cette disposition prévue par les Écritures procure des bienfaits aux congrégations, cela sous plusieurs rapports. Puisqu’il y a maintenant un collège d’aînés, davantage de membres de la congrégation sont encouragés à utiliser au maximum leurs capacités d’enseignants. Cela suscite aussi l’initiative personnelle, et on ne compte plus sur un seul chrétien pour entraîner la congrégation. Celle-ci est plus riche spirituellement grâce à la mise en commun des connaissances et de l’expérience des différents aînés. Tous les aînés peuvent acquérir au contact des autres une meilleure intelligence de leurs responsabilités envers Jéhovah et la congrégation. Le système de roulement pour ce qui est des différentes fonctions occupées par les aînés permet une meilleure répartition des responsabilités. Quand il s’agit de prendre des décisions, un collège d’aînés arrive à des conclusions raisonnables. On peut avoir l’impression qu’il faut plus de temps pour prendre des décisions en groupe. Cependant, elles sont plus solidement fondées, ce qui permet finalement de gagner du temps. Effectivement, “dans la multitude des conseillers il y a le salut”. D’autres hommes de la congrégation sont encouragés à cultiver les qualités requises d’un surveillant, c’est-à-dire à ‘aspirer’ à cette charge, afin de participer à l’œuvre de berger. — Prov. 24:6 ; I Tim. 3:1.

3, 4. a) Que signifie littéralement “présider” ? b) Quel est le sens plus large de ce terme ?

3 Dans I Timothée 5:17, l’apôtre Paul parle des aînés qui président la congrégation d’une excellente manière. En quel sens un aîné “préside-​t-​il” ? Le mot grec traduit par “présider” signifie littéralement “se tenir devant”, diriger, conduire, prendre la tête, veiller sur les autres, comme lorsque quelqu’un se tient debout devant une personne ou une chose pour lui servir de protection ou de bouclier. Bien qu’un des membres du collège des aînés soit désigné sous le nom de “surveillant-président”, en réalité tous les aînés président au sens où l’entend la Bible. C’est ce que montre le texte de I Thessaloniciens 5:12, qui dit : “Nous vous demandons, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent dur parmi vous, qui vous président dans le Seigneur et qui vous avertissent.” — I Tim. 3:5.

4 Certes, les aînés président en ‘se tenant littéralement devant’ la congrégation pour donner des discours bibliques ou pour conduire les réunions. Dans un sens plus large, ils président en donnant un bon exemple et une bonne direction à la congrégation, et en veillant à ses intérêts spirituels en général et à ceux de chacun de ses membres en particulier. Cela s’harmonise avec le fait qu’ils sont à la fois des surveillants et des bergers. C’est ce que montre Paul dans Hébreux 13:7, 17, savoir : “Souvenez-​vous de ceux qui sont à votre tête, qui vous ont annoncé la Parole de Dieu, et, tout en considérant l’issue de leur conduite, imitez leur foi. Obéissez à ceux qui sont à votre tête et soyez soumis, car ils veillent sans cesse sur vos âmes, comme des hommes qui rendront compte ; afin qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, ce qui vous serait préjudiciable.”

5. a) Comment les aînés doivent-​ils présider ? b) À qui doivent-​ils rendre des comptes ? c) Qui a la primauté dans la congrégation ?

5 Les aînés président. Mais étant des bergers, ils doivent rendre compte à Jésus Christ, le Berger en chef de Dieu. Il faut donc qu’ils président “avec sérieux”. (I Pierre 5:4 ; Rom. 12:8.) Ils respectent l’autorité du Christ en reflétant sa personnalité et en imitant son humilité dans tous leurs contacts avec les autres chrétiens (Mat. 20:24-28 ; Jean 13:13-16). Le fait d’être aîné n’est pas une raison pour se glorifier. Au contraire, “quant à l’amour fraternel, ayez une tendre affection les uns pour les autres. Pour ce qui est de vous honorer les uns les autres, donnez l’exemple”. (Rom. 12:3, 10.) Une telle attitude évitera aux aînés de tomber dans le piège qui consiste à rechercher la prééminence ou ‘les places les plus en vue’, ce que faisaient les Pharisiens (Mat. 23:6). La primauté n’est due qu’à Jéhovah et à Jésus Christ, qu’il a établi comme Chef de la congrégation. Les aînés doivent donc veiller à ce qu’elle leur soit accordée. Il est stupide de chercher à être “quelqu’un”. S’ils sont humbles, les aînés pourront faire preuve de compréhension envers leurs compagnons, porter volontairement leurs fardeaux et les écouter patiemment quand ils ont des problèmes, afin de pouvoir les aider. Grâce à cette qualité, ils pourront aussi être souples quand il n’y a pas de principe biblique en jeu. Les membres de la congrégation n’auront alors aucune difficulté à “avoir de la considération” pour les aînés et à leur “témoigner des égards tant et plus” avec amour, en raison de leur excellent travail. — I Thess. 5:12, 13.

TRAVAILLEZ DANS L’UNITÉ

6, 7. a) Le surveillant-président est-​il le “chef” du collège des aînés ? b) Qui en est le “chef”, et que s’efforce de faire le président ?

6 Pour donner le bon exemple et veiller sur les intérêts de la congrégation, il est essentiel que les aînés travaillent dans l’unité et l’harmonie. Ils doivent faire preuve de la même humilité entre eux qu’avec la congrégation en général. Celui qui sert comme surveillant-président pendant un an ne devient pas le “chef” des autres aînés. Notez qu’il y a une différence entre être le “chef” et présider. Par exemple, un chef de famille a le droit d’imposer une décision au reste de la famille. En tant que “chef”, il peut prendre des décisions qui ne plaisent pas forcément aux autres membres de la famille. Par contre, l’aîné qui préside le collège des aînés ne prend pas les décisions finales, du moins quand il s’agit de questions importantes. Il n’est qu’un des membres du collège et il se soumet aux décisions de celui-ci. Les occasions où les aînés ‘ne parlent pas tous en parfait accord’ devraient être rares. — I Cor. 1:10.

7 Le surveillant-président préside pendant un an avec l’accord du collège des aînés qui lui laisse une certaine initiative, de manière à ce que les besoins de la congrégation soient promptement satisfaits et à ce que les réunions puissent se dérouler sans encombre. Jésus Christ demeure donc l’unique Chef de la congrégation. Quant au surveillant-président, il ne pensera pas que, puisqu’il est le président, les choses iront comme il le désire. Non, il s’efforcera plutôt de servir les autres aînés et toute la congrégation en veillant à la bonne coordination des activités théocratiques, afin que tout se passe sans heurt. — Col. 1:18 ; I Pierre 5:4.

8. Que peut faire le surveillant-président pour que les aînés coopèrent dans l’unité ?

8 Lors de leur réunion trimestrielle, les aînés doivent tous coopérer dans l’harmonie. Pour y contribuer, le surveillant-président doit être conscient de sa position par rapport aux autres aînés. Il appliquera la règle biblique : ‘donner l’exemple en honorant les autres’ et ‘en considérant qu’ils lui sont supérieurs’. Il les écoutera et sollicitera leur avis. Il veillera à ne pas les “mettre en condition” pour influencer leur point de vue. Cela risquerait d’être le cas s’il insistait toujours pour exprimer d’abord son opinion. L’ayant écouté, les autres aînés pourraient alors hésiter à émettre un point de vue différent. Quand plusieurs questions sont examinées, le surveillant-président peut demander à différents aînés de s’exprimer en premier. Mais il ne voudra pas non plus laisser croire que ce qu’il va dire lui-​même sera le dernier mot et qu’on ne pourra plus rien ajouter ensuite. Il choisira peut-être de ne pas s’exprimer non plus le dernier. Il veillera également à ne pas toujours donner la parole au même aîné en premier, surtout s’il a une forte personnalité et s’il a tendance à influencer l’opinion des autres. Tous les aînés devraient avoir les mêmes occasions de s’exprimer en premier. Si le surveillant-président garde présent à l’esprit que tous les aînés sont égaux et que son rôle consiste seulement à maintenir l’ordre, la réunion des aînés devrait se dérouler sans heurt et atteindre son but. D’autre part, s’il peut faire en sorte que la réunion reste simple, non cérémonielle, il limitera l’importance qu’on pourrait lui attribuer en tant que surveillant-président.

LA PRÉPARATION DES RÉUNIONS EST IMPORTANTE

9. a) Pourquoi la préparation des réunions d’aînés est-​elle importante ? b) Qui contribue à cette préparation ? c) Comment peut-​on veiller à ce que la réunion se déroule dans l’ordre ?

9 Les réunions d’aînés sont très importantes. Aussi le surveillant-président doit-​il bien les préparer, afin de montrer qu’il prend au sérieux son rôle de président. “Les plans du diligent aboutissent vraiment à un avantage.” (Prov. 21:5). Quand cela est possible, il est bien d’informer à l’avance les autres aînés des questions qui seront examinées, de manière à ce qu’ils puissent y réfléchir et participer utilement à la discussion. Si le surveillant-président ne le fait pas avant la réunion, les autres aînés ne seront peut-être pas prêts pour en parler. Évidemment, les aînés peuvent proposer l’examen d’autres questions lors de la réunion, mais quand cela est possible, il est bien d’informer à l’avance le président, afin qu’il puisse les inclure dans l’ordre du jour de la réunion. Il ne tient pas à ce que la discussion “s’embourbe” ou “dévie”. Il veillera donc à ce que chaque question soit réglée avant de passer à la suivante. Ainsi, il permettra à la réunion de se dérouler dans l’ordre. Cela ne signifie pas que la réunion doit être si minutieusement réglée que tout commentaire spontané soit mal venu. Il faut aussi penser que certains ont du mal à s’exprimer clairement. Il est donc nécessaire de se montrer patient et d’accorder à ces frères le temps d’émettre leur point de vue.

10, 11. a) Comment peut-​on limiter la durée et le nombre des réunions d’aînés ? b) Qu’est-​ce que les aînés doivent garder présent à l’esprit dans leurs relation les uns avec les autres ?

10 Si le président s’est bien préparé de manière que les questions à examiner soient précises et s’il dirige convenablement la réunion, on devrait pouvoir contrôler la durée de celle-ci et limiter au minimum le nombre des réunions d’aînés. Les quatre réunions trimestrielles prévues suffiront probablement. On voit donc l’importance d’une bonne préparation. Cela dépend beaucoup de la façon dont le président dirige la réunion. Il doit se montrer vigilant. Mais tout ne dépend pas de lui. — I Cor. 14:40.

11 Le temps est précieux. Pour ne pas en perdre, tous les aînés devraient être aussi brefs et précis que possible. Ceux qui ont tendance à être prolixes devraient s’efforcer de se corriger pour le bien de tous. Le conseil de Salomon rapporté dans Proverbes 10:19 est approprié ; il dit : “Dans l’abondance des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres se montre avisé.” Certains ont plus de facilité que d’autres pour s’exprimer (on dit parfois en termes familiers qu’ils ont “la langue bien pendue”). Ils doivent alors veiller à ne pas céder à la tendance à “démolir” un point de vue différent du leur par une trop grande éloquence (voir Romains 16:18). Il n’y a pas lieu de penser que tout ira mal parce que les autres ne se rangent pas à notre point de vue. Au contraire, l’humilité et un esprit calme sont des caractéristiques de la vraie sagesse (Eccl. 9:17 ; Jacq. 3:13-17). Si des idées auxquelles il tenait beaucoup ne sont pas acceptées par les autres, un aîné se gardera d’en faire une affaire personnelle. Paul donna ce conseil : “Je veux donc qu’en tout lieu les hommes continuent à prier, en levant des mains fidèles, sans courroux ni discussions [“raisonnements contradictoires”, Interlinéaire ; “dispute”, TOB].” — I Tim. 2:8 ; 6:4.

12. Que doivent reconnaître sagement les aînés quant à la conscience de chacun ?

12 Lorsqu’ils se réunissent pour parler des intérêts de la congrégation, les aînés prient Jéhovah de diriger leur cœur et leur esprit, afin qu’ils arrivent à des conclusions conformes à sa volonté. Ils demandent aussi que la sagesse d’en haut l’emporte. Or, selon Jacques, cette sagesse est chaste, pacifique, raisonnable, disposée à obéir, pleine de miséricorde et non hypocrite (Jacq. 3:17). Si les aînés gardent cela présent à l’esprit, sans oublier non plus que Jésus est au milieu d’eux (Mat. 18:20), leurs entretiens seront bénis par Jéhovah. Ils reconnaissent que, selon la Bible, il est des domaines de la vie où chacun doit agir selon sa conscience. Si la Bible et les publications de l’“esclave fidèle et avisé” ne définissent pas nettement la ligne de conduite à suivre dans un certain domaine, les aînés ne devraient pas imposer leurs conceptions personnelles comme autant de règles pour les autres. En ayant une trop haute opinion de lui-​même, un aîné risquerait de parler de ses pensées et de ses actions personnelles au delà de ce que permettent les Écritures. — II Cor. 10:12, 18.

LE COLLÈGE CENTRAL

13. Quel but important atteindront-​ils en faisant usage des Écritures ?

13 Au premier siècle, le collège central des chrétiens veillait à ne pas imposer des fardeaux ou des règles non nécessaires aux congrégations. Nous ferons bien de l’imiter. Les aînés doivent prendre les Écritures pour guide, de manière à ce que leurs conseils et leurs décisions aient toujours une base biblique. Cela aura l’avantage de permettre un enseignement uniforme et exact. Ainsi, un aîné n’enseignera pas d’une manière, et un autre différemment, ce qui provoquerait la contradiction et la confusion. Les aînés doivent être unis et voir les choses de la même manière s’ils veulent que leur service porte du fruit. Cela ne veut pas dire que lors d’une réunion des aînés chacun d’eux doit s’exprimer à propos de chaque question. Salomon déclara sagement qu’il y a un temps pour garder le silence (Eccl. 3:7). Si un aîné peut ajouter une pensée constructive, c’est très bien. Sinon, il se contentera d’écouter et d’apprendre, tout en veillant à améliorer la contribution qu’il apporte à la réunion.

14. a) Qu’éviteront de faire les aînés ? b) Dans quels cas seulement est-​il bien de parler des qualités et des défauts d’un frère ou d’une sœur ?

14 Tous les aînés doivent avoir une juste appréciation de leur position par rapport aux frères et sœurs de la congrégation. Ils ne sont ni des patrons ni des agents de police au sens spirituel. Ils n’ont pas à s’ingérer dans la vie des autres membres de la congrégation ni à s’occuper des problèmes personnels de chacun d’eux. Les frères et les sœurs se sont voués à Jéhovah Dieu et sont généralement capables de travailler à leur salut dans l’intégrité. Les aînés sont prêts à les aider s’ils le désirent, mais ils ne doivent pas aller au delà de certaines limites raisonnables (Phil. 2:12, 13). Les frères et les sœurs ont eux-​mêmes des droits et des privilèges. Les aînés doivent donc respecter leur libre arbitre. Quand ils se réunissent, il n’appartient pas aux aînés de revoir tous les bons et les mauvais points de chaque proclamateur. Ils feront cela uniquement quand il s’agira de voir si des frères ont les qualités requises pour devenir aînés ou serviteurs ministériels, ou quand il y a dans la congrégation un problème sérieux impliquant un de ses membres et qu’il faille examiner attentivement le cas de cette personne.

15. Pourquoi les entretiens des aînés ne sont-​ils pas rendus publics ?

15 Les réunions des aînés ne sont pas secrètes. Toutefois, il n’est pas nécessaire de parler à tout le monde ou à des chrétiens qui ne sont pas concernés des questions confidentielles qui ont été examinées. Pourquoi imposer un fardeau supplémentaire à quelqu’un ou le troubler avec des questions qui ne le concernent pas personnellement ? Il est des informations confidentielles qui sont révélées aux aînés, mais qui ne doivent pas être dévoilées publiquement. Les autres chrétiens, notamment les femmes et les membres des familles des aînés, aideront ceux-ci en n’essayant pas de leur faire révéler ces choses. Les aînés feront connaître avec joie à la congrégation les renseignements non confidentiels dont ils ont parlé ensemble, plus particulièrement ceux qui concernent les progrès de l’œuvre du Royaume.

16. Plutôt que de toujours conseiller ou reprendre, comment les aînés peuvent-​ils faire un bon usage de leur temps pour le bien de la congrégation ?

16 Les aînés ne penseront pas qu’ils doivent toujours conseiller ou reprendre directement leurs frères, surtout s’ils se conduisent relativement bien. Cependant, ils peuvent leur faire beaucoup de bien en les fréquentant, en leur parlant, en les encourageant et en les félicitant, cela fraternellement et avec bienveillance. Un excellent moyen d’agir ainsi consiste à rendre une visite amicale non pas seulement aux nouveaux ou à ceux que l’on juge faibles spirituellement, mais à chaque “brebis” du troupeau, sans oublier les chrétiens qui sont engagés à plein temps dans l’œuvre de prédication. Eux aussi ont besoin de l’attention des bergers et peuvent, par négligence, s’égarer loin de la bergerie. Les aînés reconnaissent donc la nécessité d’accepter et d’assumer leurs responsabilités de bergers, telles qu’elles sont définies dans la Bible.

17. a) Quelles qualités les aînés doivent-​ils manifester dans leurs relations avec les autres chrétiens ? b) D’après II Corinthiens 12:15 et I Thessaloniciens 2:8, comment les aînés peuvent-​ils imiter l’apôtre Paul ?

17 En faisant des disciples, les aînés ‘deviennent des pères par le moyen de la bonne nouvelle’. Par conséquent, et bien qu’on ne les appelle pas “pères”, ils doivent manifester la même patience, la même endurance et la même considération qu’un chef de famille. Un père fait preuve d’amour envers ceux dont il a la garde. Il ne les irrite pas, mais les affermit (I Cor. 4:15 ; Mat. 23:9). Paul était remarquable sous ce rapport. C’est ce que montrent les textes de II Corinthiens 12:15 et I Thessaloniciens 2:8. Les aînés ne se plaindront donc pas d’être dérangés ou de ce qu’on abuse d’eux. Non, en tant que bergers, ils reconnaissent que tout cela fait partie de leur mission. — Jean 21:15-17 ; I Pierre 5:2, 3.

18. Les aînés doivent-​ils s’estimer satisfaits de leur service, et quelle exhortation leur est donnée ?

18 Un chrétien qui est devenu aîné n’a-​t-​il plus besoin de progresser ? La Bible nous conseille de ne pas nous estimer plus qu’il ne faut, afin d’avoir du “bon sens”. (Rom. 12:3.) Tous les aînés peuvent donc progresser dans l’exercice d’une qualité primordiale : la capacité d’enseigner avec humilité. Un aîné pense-​t-​il qu’il est efficace et productif ? Alors, il devrait s’efforcer de devenir un meilleur enseignant. Il peut aussi progresser dans l’humilité. Si les aînés progressent (ainsi que les serviteurs ministériels qui aspirent à la charge de surveillant), ils deviendront de plus en plus capables de servir les intérêts de leurs frères en harmonie avec les exigences de Jéhovah. Ils seront aussi une source de plus grandes bénédictions pour ceux qui se joignent actuellement à l’organisation de Jéhovah ou qui sont en train d’y venir. À tous ceux qui servent généreusement comme surveillants du troupeau de Dieu, nous disons : “Devenez fermes, inébranlables, ayant toujours beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n’est pas vain pour ce qui est du Seigneur.” — I Cor. 15:58.

[Illustration, page 696]

Lors de leurs réunions, les aînés parlent de la condition spirituelle de la congrégation.

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