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  • Évitez de vous apitoyer sur vous-même
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
w78 1/1 p. 3-4

Évitez de vous apitoyer sur vous-​même

Le roi Achab se trouvait bien malheureux. Allongé sur sa couche, le visage tourné vers le mur, il refusait de manger. Pourquoi? Était-​il malade? Avait-​il reçu quelque tragique nouvelle? Non. Son seul problème était que Naboth, l’un de ses sujets, avait refusé de lui vendre une parcelle de terre qu’il possédait à côté du palais. Pourquoi le roi tenait-​il tellement à avoir cette terre? était-​ce indispensable à la réalisation d’un important projet? Non. Il la voulait pour en faire un jardin potager. Ce refus de la part du propriétaire de se défaire de son terrain poussa le roi à s’apitoyer grandement sur lui-​même. Et Achab alla se coucher, maussade et abattu. — I Rois 21:1-4.

Cet incident, où le comportement du roi semble bien mesquin, et même ridicule, finit par tourner au tragique. La célèbre reine Jézabel, femme du roi Achab, refusa de s’en tenir à la réponse négative de Naboth. Elle intrigua pour le faire accuser faussement de blasphème. Le tribunal local, composé des anciens et des nobles de Samarie, se fit complice de cette machination et Naboth fut lapidé. La voie fut alors libre pour le faible roi Achab, qui put s’approprier le terrain convoité et y planter ses légumes. — I Rois 21:5-16.

Comme le montre le cas d’Achab, celui qui se laisse aller à s’attendrir sur lui-​même s’engage dans une mauvaise voie, car une telle attitude qui traduit un souci excessif et déséquilibré de sa propre personne est très dangereuse. Elle peut engendrer la morosité et la mesquinerie, comme dans le cas du roi Achab. Elle fait naître des sentiments si égocentriques qu’ils finissent par estomper, voire par effacer totalement toute préoccupation altruiste. Ainsi, celui qui s’apitoie sur lui-​même peut acquérir un point de vue déformé sur des questions importantes et, par suite, manquer de discernement. Il risque aussi de s’affaiblir spirituellement et, ce qui est plus grave, d’être amené à faire des compromis sous l’effet de quelque mauvaise influence et à perdre son intégrité devant Dieu. Nous avons donc de bonnes raisons d’éviter de nous apitoyer sur nous-​mêmes.

Mais qu’est-​ce qui peut faire naître en nous ce genre de sentiment? Ce peut être la maladie, une infirmité, une perte financière ou un événement tragique, tel que la mort d’un parent que nous aimions beaucoup ou d’un ami intime. Ce peut être aussi la conséquence d’une déception, comme pour Achab. Un sentiment d’échec généralisé, justifié ou non, pousse également de nombreuses personnes à s’apitoyer sur leur sort. Prenons l’exemple d’un homme qui se lance dans une nouvelle entreprise, mais ne parvient qu’à un résultat très médiocre. Il risque d’être en proie à un sentiment de déception et de tristesse excessive, surtout si les gens de son entourage ne lui prodiguent aucun encouragement et ne reconnaissent pas ses efforts. Peut-être même en viendra-​t-​il à réagir comme Achab et à fuir la compagnie de ses semblables. Quand un chrétien adopte une telle attitude, sa spiritualité en souffre. Pour rester spirituellement en vie, il a besoin de ses frères.

Si nous gardons un bon point de vue sur les problèmes et les difficultés que nous pouvons rencontrer, nous serons moins enclins à nous apitoyer sur nous-​mêmes. Les épreuves devraient nous apparaître comme des occasions de développer en nous les qualités nécessaires pour les affronter. En effet, si tout allait toujours pour le mieux en ce qui nous concerne, comment saurions-​nous si nous sommes réellement capables d’exercer la patience, l’endurance ou la maîtrise de soi? D’autre part, c’est quand des circonstances difficiles se présentent que nos lacunes et nos faiblesses nous apparaissent très vite. Nous sommes ainsi mieux en mesure de nous améliorer dans ces domaines. Peut-être devrions-​nous consacrer plus de temps à étudier sérieusement la Parole de Dieu et faire de plus grands efforts pour mettre en pratique les connaissances acquises. Peut-être pourrions-​nous rechercher plus souvent la compagnie de ceux qui donnent le bon exemple sous le rapport des belles qualités chrétiennes. Oui, si nous voyons dans les épreuves que nous traversons la preuve que Jéhovah nous discipline et nous forme, nous nous sentirons certainement encouragés à redoubler d’efforts pour améliorer notre personnalité et, par suite, moins enclins à nous attendrir sur nous-​mêmes.

Une telle attitude vis-à-vis des difficultés de la vie est conforme à ce conseil inspiré: “Considérez-​le comme une pure joie, mes frères, quand vous rencontrez diverses épreuves, sachant que la valeur éprouvée de votre foi produit l’endurance. Mais que l’endurance fasse œuvre complète pour que vous soyez complets et en parfait état à tous égards, ne manquant de rien.” — Jacq. 1:2-4.

Il serait bon également de garder présents à l’esprit les exemples de ceux qui ont enduré fidèlement dans le passé et la façon dont Jéhovah les a récompensés. Le cas de Job est caractéristique. Il perdit tous ses biens, ainsi que ses enfants. Sa femme et ses compagnons se retournèrent contre lui et il fut frappé d’une maladie répugnante. Néanmoins, Job endura son épreuve avec foi et fut plus tard richement récompensé par Dieu. Le récit biblique nous dit que “Jéhovah bénit la fin de Job, par la suite, plus que son commencement”. (Job 42:12.) C’est ce que souligne le disciple Jacques par ces mots: “Voyez, nous proclamons heureux ceux qui ont enduré. Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu l’issue que Jéhovah lui a ménagée, et vous avez constaté que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux.” — Jacq. 5:11.

Certes, les tribulations et les difficultés ne sont jamais agréables. Mais nous ne devrions pas perdre de vue le fait qu’elles ne durent pas indéfiniment. Si nous endurons fidèlement, sans nous laisser aller à nous apitoyer sur nous-​mêmes, nous ne perdrons pas notre récompense. La Bible donne aux chrétiens cette assurance: “Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré à l’égard de son nom.” (Héb. 6:10). Les expériences vécues par de nombreux serviteurs fidèles de Jéhovah et par Job lui-​même en témoignent amplement.

On peut encore éviter de trop s’attendrir sur soi-​même en s’efforçant de placer les intérêts d’autrui au-dessus des siens propres. Une telle attitude est en accord avec l’exhortation biblique suivante: “Que chacun continue à chercher, non pas son avantage personnel, mais celui d’autrui.” (I Cor. 10:24). Celui qui s’évertue activement à donner de son temps, de ses forces et de ses biens pour augmenter le bonheur et le bien-être de son prochain, sera lui-​même heureux. “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir”, nous dit la Bible. — Actes 20:35.

Sur le plan personnel, nous pouvons également apporter notre aide à ceux qui se laissent trop facilement envahir par des sentiments négatifs et introvertis. Le besoin d’être aimé est essentiel à l’homme. Nous pouvons donc soulager ceux qui manifestent cette tendance. De quelle manière? En leur faisant comprendre qu’ils sont utiles, aimés et appréciés. Nous pouvons aussi leur montrer en quoi ils contribuent eux-​mêmes de façon positive au bonheur de ceux qui les entourent. Enfin, par nos encouragements, par ce que nous ferons pour leur démontrer l’intérêt et l’affection sincères que nous leur portons, nous contribuerons beaucoup à les aider à retrouver un bon moral, tout en les mettant en garde, d’une manière franche et amicale, contre le danger qu’il y a à trop s’apitoyer sur soi-​même.

Étant donné les problèmes qu’une tendance aussi néfaste peut faire surgir, nous avons certes de bonnes raisons de la combattre. Ce faisant, nous nous apercevrons que notre vie est plus heureuse et que nous éprouvons une satisfaction plus grande.

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