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  • L’irritation peut être mortelle

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  • L’irritation peut être mortelle
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
w78 15/7 p. 21-22

Le Sermon sur la montagne

L’irritation peut être mortelle

APRÈS avoir dit qu’il était venu, non pas pour détruire, mais pour accomplir la loi de Dieu, Jésus fit le rapport entre l’irritation et le meurtre. Il déclara tout d’abord: “Vous avez entendu qu’il a été dit à ceux des temps anciens: ‘Tu ne dois pas assassiner; mais celui qui commet un meurtre en répondra au tribunal.’” — Mat. 5:21.

L’expression “vous avez entendu qu’il a été dit” peut se référer tant aux prescriptions des Écritures hébraïques inspirées qu’aux enseignements de la tradition juive (Mat. 5:21, 27, 33, 38, 43; Jean 12:34). “Ceux des temps anciens”, ceux des générations qui précédèrent celle de Jésus, connaissaient en effet la loi qui faisait du meurtre un crime capital. Cette loi remontait d’ailleurs au temps de Noé. — Gen. 9:5, 6; Ex. 20:13; 21:12; Lév. 24:17.

‘En répondre au tribunal’ signifiait être puni par l’un des “tribunaux locaux” (en grec, sunedria, “petits Sanhédrins”) qui étaient disséminés dans toute la Palestine (Mat. 10:17; Deut. 16:18). La tradition juive indique que ces tribunaux étaient composés de vingt-trois juges dans les villes dont la population comptait au moins cent vingt hommesa. Ceux qui étaient reconnus coupables de meurtre étaient punis de mort. Aux jours de Jésus, cependant, les tribunaux juifs avaient besoin, pour exécuter quelqu’un, de la permission des autorités romaines. — Jean 18:31.

Jésus montra que Dieu peut considérer quelqu’un passible de la peine capitale, même si celui-ci n’a pas réellement commis un meurtre. Jésus déclara, avec l’autorité que lui conférait son mandat divin: “Or moi je vous dis que quiconque continue d’être courroucé contre son frère en répondra au tribunal.” — Mat. 5:22a.

“Quiconque continue d’être courroucé contre son frère” est, selon Jésus, aussi coupable devant Dieu que celui qui est convaincu de meurtre. En effet, permettre à la colère de sommeiller dans son cœur revient en réalité à haïr son frère; or “quiconque hait son frère est un homicide”. (I Jean 3:15.) Bien qu’on ait parfois raison d’être courroucé ou de s’indigner, une colère prolongée contre son frère ou son prochain peut être mortelle pour les deux. — Marc 3:5; Éph. 4:26; Jacq. 1:19, 20.

“Celui qui dit à son frère un ignoble mot de mépris en répondra au Tribunal suprême.” (Mat. 5:22b). L’expression “un ignoble mot de mépris” traduit le terme grec raca, qui vient de l’hébreu et qui signifie “écervelé”, “stupide”, “idiot”. Comment Dieu considère-​t-​il celui qui non seulement entretient dans son cœur une haine et une colère meurtrières, mais qui les laisse éclater en propos méprisants?

D’après Jésus, une telle personne est aussi coupable que celle qui était condamnée à mort par le “Tribunal suprême”. Il s’agissait là du grand Sanhédrin de Jérusalem, dont faisaient partie “les prêtres en chef [ceux qui surveillaient l’accomplissement des tâches sacerdotales dans le temple] (...) avec les aînés et les scribes”. (Marc 15:1.) Ce corps législatif qui comptait, dit-​on, soixante et onze juges, traitait uniquement les cas d’une gravité ou d’une complexité exceptionnelles et servait de cour d’appel pour les tribunaux inférieursb.

Jésus alla encore plus loin en disant: “Celui qui dit: ‘Fou abject!’ sera passible de la Géhenne de feu.” (Mat. 5:22c). Le mot grec rendu par “fou abject” est moré. Ce terme a un homonyme hébreu (moreh) qui signifie “rebelle”. Alors que raca suggère la stupidité au niveau intellectuel, moré désigne quelqu’un qui n’a aucun sens moral, qui est apostat et rebelle à Dieu. Dans ses Études hébraïques et talmudiques (angl.), John Lightfoot souligne ceci: “‘Raca’ désigne en fait une humeur fantasque et des mœurs légères; mais ‘fou’ revient à émettre un jugement sévère sur la condition spirituelle inguérissable de quelqu’un et à le vouer à une destruction certaine.”

Ceux qui parleraient ainsi de leur prochain seraient ‘passibles de la Géhenne de feu’. Jésus fait ici allusion à la vallée de Hinnom (en hébreu, gei hinnom), près de Jérusalem, qui était devenue une décharge publique où des feux consumaient sans arrêt les ordures et les cadavres qu’on y jetait. Selon le lexique grec-​anglais de Liddell et Scott, “on brûlait [dans cette vallée] les corps des pires malfaiteurs”. Si les feux de la Géhenne ne consumaient pas entièrement les cadavres, les vers et les larves qui se reproduisaient là s’en chargeaient. — És. 66:24; Marc 9:47, 48.

Jésus utilisa la Géhenne comme un symbole approprié de la destruction éternelle. Celui qui condamnait son prochain en le traitant de “fou abject” digne de la Géhenne lui souhaitait une destruction éternelle. Aux yeux de Dieu, une telle condamnation sévère revenait à celui qui l’avait proférée. — Voir Deutéronome 19:17-19.

[Notes]

a Selon Josèphe, les tribunaux locaux ne se composaient que de sept juges, chacun d’eux ayant, cependant, deux lévites comme assistants. — Histoire ancienne des Juifs, livre IV, chapitre VIII, paragraphe 14.

b Le Dictionnaire théologique du Nouveau Testament (angl.) dit ce qui suit à propos du grand Sanhédrin de Jérusalem: “Le collège, qui se réunissait dans le boulê [chambre du conseil], (...) avait à sa tête le grand Prêtre. Celui-ci était le chef du peuple juif et lui seul pouvait présider au Sanhédrin. Il était entouré des arkhiéréïs [prêtres en chef] et de l’aristocratie sacerdotale, soit de Sadducéens. La fonction qu’occupaient les prêtres en chef dans le temple leur donnait droit à disposer chacun d’un siège et d’une voix au Sanhédrin. Ils formaient un groupement homogène. Venaient ensuite les anciens. À l’origine, on appelait anciens tous les membres de la gérousia [assemblée des aînés]. Petit à petit, cependant, ce terme prit un sens restreint, de sorte qu’on ne donnait plus le nom de Presbyteroï [anciens] qu’aux chefs influents des familles laïques de Jérusalem. Ces nobles appartenaient tous, sans exception, à la secte des Sadducéens. Les Pharisiens, quant à eux, furent admis au grand Conseil aux jours de la reine Alexandra [76-67 avant notre ère]. À partir de cette époque-​là, le pouvoir et l’influence des grammatéïs [scribes] ne cessa de croître dans le Sanhédrin. Du temps des Romains, les arkhiéréïs [prêtres en chef] détenaient toujours la primauté, mais en fait aucune décision ne pouvait être prise ni appliquée sans l’accord des scribes pharisiens.”

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