BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w78 15/12 p. 28-30
  • Quelques remarques sur les transfusions sanguines

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Quelques remarques sur les transfusions sanguines
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
  • Document similaire
  • Elle est restée fidèle à ses convictions
    Réveillez-vous ! 2015
  • Un intérêt croissant pour la médecine et la chirurgie sans transfusion
    Réveillez-vous ! 2000
  • Les médecins posent un regard neuf sur la chirurgie sans transfusion
    Réveillez-vous ! 1998
  • Chirurgie sans transfusion de sang
    Réveillez-vous ! 1974
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1978
w78 15/12 p. 28-30

Quelques remarques sur les transfusions sanguines

QUI n’a pas noté l’attitude caractéristique des Témoins de Jéhovah vis-à-vis du sang?

Si la plupart des Églises restent muettes sur cette question, les Témoins de Jéhovah, eux, n’hésitent pas à mettre en évidence ce qu’ordonne la Parole de Dieu aux vrais adorateurs, savoir: “S’abstenir (...) du sang.” (Actes 15:28, 29; Gen. 9:3, 4). Comme l’explique la brochure Les Témoins de Jéhovah et la question du sang, l’interdiction biblique vise l’usage de transfusions sanguines. Cette brochure expose également qu’il est médicalement possible de respecter cette exigence, puisque dans presque tous les cas un usage approprié des thérapeutiques de remplacement (lesquelles ne soulèvent aucune objection) permet à des médecins expérimentés d’opérer sans transfusion.

Avez-​vous du mal à accepter cette affirmation? C’est le cas de certaines personnes. Examinez alors ce que disait, dans son numéro de juin 1978, le Bulletin de l’Association des chirurgiens américains (Vol. 63, no 6).

Ce numéro traitait le sujet “Éthique, morale, religion et chirurgie”. Il renfermait notamment un article intitulé “L’éthique en chirurgie: au delà de la science pure”; il était signé par le docteur J. Dunphy, que l’on a appelé “l’un des grands hommes de la médecine américaine”. Il est professeur honoraire de chirurgie à la Faculté de médecine de l’université de Californie, à San Francisco. Le docteur Dunphy s’exprima ainsi:

“Je ne crois pas que la science pure suffise. Il y a quelques années de cela, lors d’une conférence devant l’académie de médecine d’Angleterre, Lord Hunt déclara: ‘Foi et religion sont étroitement liées. Je ne pense pas qu’il soit possible de pratiquer la médecine ni de mener à bien quoi que ce soit, tout en ayant une vie utile et bien remplie, si l’on n’a pas foi en quelque chose sur quoi faire reposer notre façon de penser et d’agir. (...) Tout ce qui peut développer la foi d’un patient en sa religion, en lui-​même, en son traitement ou en ses médecins, mérite d’être encouragé.’”

Cela amena bien sûr le docteur Dunphy à parler de l’attitude des Témoins de Jéhovah face aux transfusions sanguines. Il dit à ce sujet:

“Parmi les patients qui se sont succédé dans notre hôpital durant les douze dernières années, nous avons eu bon nombre de Témoins de Jéhovah, que nous avons opérés sans transfusion de sang. Je peux certes me tromper, mais je n’ai pas souvenance qu’un malade soit mort pour absence de transfusion. J’admets tout de même que certains opérés ont dû faire de l’anémie le jour de l’opération.

“J’ai été émerveillé à la lecture de l’article de Denton Cooley [spécialiste des opérations à cœur ouvert] qui rapportait que pour plus de cinq cents graves opérations du cœur pratiquées sur des Témoins de Jéhovah sans transfusion de sang, le taux de mortalité n’était que de cinq pour cent. Ces pourcentages rejoignent ceux qu’il avait établis pour les malades qui ont reçu une transfusion jugée nécessaire.”

Le docteur Dunphy conclut ainsi: “La transfusion tranquillise sans aucun doute le chirurgien, mais elle ne tranquillise pas toujours le patient. Peut-être avons-​nous tous cette tendance à recourir à la transfusion pour nous rassurer. Mais je pense qu’en ce qui concerne les Témoins de Jéhovah, il convient que nous respections leur point de vue.”

La revue précitée rapportait également la réponse du docteur Dunphy quand on lui demanda comment il fallait agir si un patient Témoin de Jéhovah faisait une hémorragie postopératoire et ne réagissait pas aux restaurateurs non sanguins du volume plasmatique.

“Je crois que j’exhorterais le patient à changer de point de vue et à accepter une transfusion. Mais je me dois de préciser que si un patient — j’entends bien dans le cas d’une opération normale (...) — si le patient se porte mal et que vous craigniez une hémorragie, la transfusion n’est de toute façon pas ce qu’il y a de mieux à faire. Ce qui s’impose alors, c’est une nouvelle opération pour arrêter l’hémorragie. Je pense que si vous agissez rapidement, vous pouvez sauver le patient. Et c’est pourquoi je dis que je ne me souviens d’aucune personne qui aurait succombé à une hémorragie massive simplement parce qu’elle était Témoin de Jéhovah.”

Un cas intéressant, qui nous vient d’une source tout à fait différente, fait état d’une opération sans transfusion. Une mère de Caroline du Nord écrivit récemment ceci à la Société Watchtower:

“Jill, ma fille de neuf ans, a subi une opération neurochirurgicale de la colonne vertébrale, intervention assez rare et dangereuse, en même temps qu’une opération orthopédique pour corriger une déviation de sa colonne. J’aimerais vous raconter comment les choses se sont passées avant d’aboutir, pour Jill, à une heureuse issue.

“Jill est née avec une demi-vertèbre et une côte en plus, ce qui faisait dévier sa colonne vertébrale. Cela provoqua une scoliose congénitale, ou déviation latérale de la colonne vertébrale.

“La scoliose est courante chez les enfants et peut souvent être corrigée par le port d’un corset. Mais les cas congénitaux, beaucoup plus difficiles à traiter, réclament souvent une intervention, notamment quand la déviation atteint trente degrés. Le processus de déviation peut être très lent puis s’accélérer soudainement. Jusqu’à l’âge de sept ans, la colonne de Jill s’est déformée lentement de douze degrés. Mais deux mois après la visite médicale habituelle, la déviation était de vingt-six degrés, et un mois plus tard, elle était de trente-quatre degrés. Il fallait sans tarder procéder à une intervention orthopédique.

“L’orthopédiste qui s’occupait de Jill depuis qu’elle avait quatre ans, nous dit, à mon mari et à moi, qu’au cours d’une opération de soudure de la colonne vertébrale, le patient perdait un litre de sang par heure. Or, l’opération durerait au moins quatre heures. Autrement dit, Jill allait perdre tout son sang. ‘Vous ne trouverez personne pour la soigner’, dit-​il. Pour éviter que la scoliose de Jill ne s’aggrave, il décida toutefois de lui faire porter un corset.

“Pendant l’hospitalisation que demandait la pose du corset, on procéda à une classique myélographie. Mais le résultat, lui, n’avait rien de classique. On constata en effet qu’un morceau d’os faisait saillie à l’intérieur de la colonne. Ce morceau d’os pouvant causer des dégâts au niveau neurologique, il allait falloir le surveiller de très près.

“Notre docteur contacta néanmoins quelques-uns de ses confrères qui étaient spécialistes en la matière. Grâce à ses démarches bienveillantes, nous avons trouvé un chirurgien qui pensait pouvoir soigner Jill, le docteur B..., du Centre médical de l’Université Duke, à Durham, en Caroline du Nord. Ce qu’il nous dit fut vraiment pénible à entendre.

“Le docteur B..., un orthopédiste, remarqua que le morceau d’os avait commencé à paralyser la jambe droite de Jill et à couper en deux sa moelle épinière. Si on ne l’opérait pas, Jill deviendrait paralysée de la taille jusqu’aux pieds. Même avec l’opération, il se pourrait que Jill perde l’usage de certaines fonctions de la partie inférieure de son corps.

“Le docteur B... contacta un neurochirurgien, le docteur O..., et nous assura que l’opération pouvait se faire et se ferait effectivement sans transfusion de sang. La neurochirurgie, selon lui, ne durerait pas longtemps, et si l’état de Jill se maintenait, il poursuivrait l’opération et corrigerait la déviation de la colonne vertébrale en soudant les vertèbres. Ainsi, Jill n’aurait à subir qu’une seule opération.

“Tôt dans la matinée du 9 juin 1977, le docteur O... retira le fragment d’os. Cela lui prit environ une heure et demie. Puis le docteur B... passa à la partie orthopédique, qui dura quatre heures et demie. Il nous dit ensuite que Jill avait perdu au total trois cents centimètres cubes de sang [moins d’un demi-litre], ‘(...) une quantité négligeable. Après six heures d’opération, elle n’est même pas anémiée!’

“Mais le résultat que nous attendions ne nous était pas encore parvenu. Tant que Jill ne s’était pas réveillée dans la salle de réanimation et que le docteur O... n’avait pu procéder aux tests neurologiques, nous ne savions rien de l’éventuelle paralysie.

“Soudain, après trois heures d’attente angoissée, nous avons vu les portes de la salle s’ouvrir brusquement. Le docteur O... arriva à grandes enjambées dans le hall, la blouse ouverte, les bras en l’air et les doigts en signe de victoire. Avant même qu’il n’ait dit quoi que ce soit, nous savions que Jill allait bien.

“Jill resta à l’hôpital de Duke pendant dix-huit jours. Je ne saurais trop insister sur la coopération et l’aide que lui a apportées le personnel. Elle s’est vite rétablie, mais a dû porter un plâtre (un peu comme une carapace de tortue) pendant six mois, afin d’aider la soudure à se consolider et à supporter la colonne vertébrale.

“Jill est maintenant débarrassée de son plâtre. Son dos est bien droit et elle peut pratiquement se livrer à toutes sortes d’activité. Au fil de ces années, Jéhovah lui a donné la force d’endurer sa souffrance et d’affronter courageusement une grave intervention chirurgicale. C’est avec une grande humilité que nous la regardons à présent marcher.”

Pareilles informations d’ordre médical peuvent aider les personnes à accorder davantage de considération à ce que déclara le Créateur de l’homme au sujet du sang.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager