BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w79 1/8 p. 3-5
  • Montrez-vous sage en calculant la dépense

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Montrez-vous sage en calculant la dépense
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1979
  • Document similaire
  • Avez-vous calculé la dépense?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1992
  • Je l’ai finalement trouvée, la vie véritable!
    Réveillez-vous ! 1986
  • L’amour est coûteux — mais il en vaut la peine !
    Réveillez-vous ! 1975
  • Le coût des armements
    Réveillez-vous ! 1971
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1979
w79 1/8 p. 3-5

Montrez-​vous sage en calculant la dépense

‘CALCULEZ la dépensea.’ Ce conseil fut donné par l’homme le plus sage qui ait jamais vécu sur la terre, Jésus Christ. Quand il prononça ces mots, il parlait de ce qu’il fallait faire pour devenir son disciple. Mais il y a là un principe qui peut s’appliquer à de nombreux aspects de la vie quotidienne. Lesquels, par exemple?

Parlons de l’acquisition des biens matériels. Fortement influencés par la publicité que l’on fait dans les journaux, à la télévision et à la radio, les gens veulent beaucoup plus de choses qu’ils ne peuvent en acheter. Certains sont même tellement impatients de posséder ces objets qu’ils sont incapables de résister aux propos enjôleurs d’un vendeur qui leur certifie que les facilités de paiement mettent l’achat à leur portée. “N’attendez pas d’avoir mis assez d’argent de côté. Payez vos achats tout en en profitant”, offre-​t-​il. On ne s’étonnera donc pas de lire dans l’U.S.News & World Report du 20 novembre 1978: “Les gens s’enfoncent dans les dettes. La situation cause une vive inquiétude.” La revue ajoutait qu’aux États-Unis, les dettes des particuliers s’élevaient à 2 500 000 000 000 de dollars.

Où cela mène-​t-​il? Pour beaucoup, il a suffit de circonstances imprévues pour les acculer à la faillite personnelle. Il y a quelques années, 85 pour cent des 250 000 faillites enregistrées aux États-Unis n’étaient pas commerciales, mais personnelles. Qu’y a-​t-​il derrière la plupart de ces faillites? Un manque de jugement, un manque de sagesse pour ce qui est de calculer la dépense que représentait un tel engagement financier.

Il est également sage de calculer la dépense dans le domaine du mariage. Combien de personnes, en effet, et surtout de jeunes, se marient sans se préoccuper de tout ce que cela va représenter pour eux! Voilà pourquoi les séparations et les divorces sont bien plus nombreux chez les adolescents que dans n’importe quelle autre tranche d’âge. Qu’est-​ce que cela indique? Qu’ils n’ont pas calculé la dépense, et pas seulement celle qui se chiffre en francs et en centimes.

La réussite dans le mariage coûte cher. Cela signifie souvent faire preuve de beaucoup d’indulgence pour les manquements d’autrui, afin de préserver la paix. Cela signifie endurer patiemment ce à quoi on ne peut pas changer grand-chose, voire rien changer du tout. C’est penser “nous” au lieu de “moi”, mais aussi être disposé à faire passer les intérêts de son conjoint avant les siens propres. Tout cela suppose que l’on ait une vision réaliste de sa personne comme de celle de son compagnon, et que l’on reconnaisse qu’il ne peut y avoir de mariage parfait, qu’il faut prendre le pire, ‘les tribulations dans la chair’, avec le meilleur (I Cor. 7:28). Combien d’unions seraient plus solides et plus heureuses si les conjoints avaient d’abord calculé la dépense! De nombreux jeunes auraient sans doute attendu quelques années de plus, afin d’être mieux préparés sur les plans mental, physique, affectif et financier, à assumer les responsabilités du mariage.

Mais il y a encore d’autres domaines dans lesquels on peut se fourvoyer et faire preuve d’un manque de sagesse pour n’avoir pas d’abord calculé la dépense. Un jeune peut convaincre ses parents de lui acheter quelque accessoire coûteux nécessaire à la pratique de tel ou tel divertissement, pour finir par le laisser de côté. Ce jeune n’avait pas calculé ce qu’il en coûtait de temps, d’énergie et d’application pour rendre cet investissement rentable. Ainsi, il a non seulement gaspillé l’argent de son père, mais aussi le temps qu’il a consacré à ce divertissement.

Comme nous l’avons dit plus haut, si Jésus parla de ‘calculer la dépense’, c’était à propos de celui qui veut devenir son disciple. Cela représenterait-​il une dépense? Bien sûr! Voici ce qu’écrivit un journal new-yorkais (le Daily News) au sujet d’une vedette de télévision, très populaire et pleine de promesses, qui décida de suivre les traces du Christ en devenant un témoin de Jéhovah:

“Elle aurait pu vivre dans les quartiers chics de Bel Air, conduire une rutilante Rolls Royce et porter les derniers modèles de chez Yves Saint-Laurent. Elle aurait pu avoir de grandes aventures sentimentales, boire, faire des conquêtes et défrayer la chronique. (...) Elle a laissé passer la merveilleuse occasion de devenir très vite millionnaire, une grande vedette de la télévision, la coqueluche des boîtes de nuit.”

Pourquoi renonça-​t-​elle à tout cela?

“C’est surtout parce qu’elle n’a voulu permettre à rien ni à personne de l’entraver dans la pratique de sa nouvelle religion, celle des Témoins de Jéhovah. (...) Il y a plus d’un an, elle n’avait aucun scrupule à danser à moitié nue, à jouer, à s’enivrer et à sortir. ‘Avant de connaître la vérité, je m’adonnais à toutes sortes de choses, dit-​elle. Mais étant dans les ténèbres et dans l’ignorance, je suivais les principes du monde.’”

De toute évidence, le vrai christianisme a coûté quelque chose à cette femme. A-​t-​elle eu raison de calculer la dépense? Sans doute, car l’article ajoutait ces paroles de l’ex-vedette: “Je n’ai jamais été aussi heureuse.” Ce bonheur lui vient surtout de ce qu’elle emploie tout son temps à prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. De plus, elle a foi qu’un bonheur encore plus grand l’attend.

Le Toronto Star du 12 septembre 1978 parlait d’un joueur professionnel de hockey sur glace qui abandonna le sport en 1977, alors qu’il était devenu le plus redoutable défenseur de son équipe. L’article rapportait ainsi ses propres paroles: “Je ne pense pas pouvoir me consacrer au hockey tout en servant Jéhovah, car cela m’obligerait à partager mon attachement. Or c’est aux principes de la Bible que je suis attaché. (...) Ce n’est pas un coup de tête de ma part. J’y réfléchis depuis environ un an.” Après avoir donné quelques précisions sur la carrière sportive de cet homme, le journal rapportait ses propos:

“L’été dernier, j’ai assisté à l’assemblée de Montréal et je m’y suis fait baptiser. Puis je me suis marié peu de temps après. Tout a commencé par la lecture de quelques publications (des Témoins). J’ai trouvé qu’elles sonnaient très juste. J’avais toujours cru qu’il existait un Dieu, mais sans en être vraiment certain. Je suis alors tout simplement arrivé à la conclusion qu’il est plus important de servir Jéhovah que de jouer au hockey.”

Après avoir annoncé que cet homme prêchait maintenant de porte en porte, l’article concluait en citant cette autre déclaration: “Je peux rester quelque temps sans travailler, car mon agent d’affaires a fait de bons placements. Je reconnais que les gains étaient attirants, mais il est plus important de faire ce qui plaît à Jéhovah.” Il ne fait aucun doute que cet homme a lui aussi calculé la dépense et commencé de son plein gré à y faire face.

L’exhortation de Jésus à calculer la dépense revêt cependant un autre aspect qui passe généralement inaperçu. Lequel? Demandons-​nous ce que Jésus voulait dire au juste en conseillant à ses disciples de “calculer la dépense”. Entendait-​il par là qu’il fallait peser le pour et le contre avant de décider si on allait devenir ou non l’un de ses disciples (genre de calcul que l’on fait bien sûr avant de prendre une décision d’ordre financier)? Non, Jésus ne parlait pas de calculer la dépense pour savoir si l’on deviendrait ou non son disciple, mais pour apprendre ce que cela impliquait.

Comme La Tour de Garde l’a déjà expliqué, “la Parole de Dieu nous conseille aussi de calculer le prix. Non pas dans le dessein de déterminer si nous devons ou non nous vouer [à Dieu pour faire sa volonté], il ne peut y avoir qu’une réponse à cette question, mais afin d’apprécier ce qui est impliqué, de sorte que nous serons prêts à ‘dire adieu à tous (nos) biens’, s’il le faut”.

De nos jours, certains donnent la nette impression de n’avoir pas vraiment calculé la dépense lorsqu’ils se sont voués à Dieu pour faire sa volonté et pour suivre les traces de Jésus Christ. Hélas! quand des épreuves quelconques ont surgi, lorsqu’ils ont été persécutés ou tentés d’adopter un mode de vie matérialiste ou immoral, ils sont tombés. Pourtant, il ne fait aucun doute que Jéhovah récompensera ceux qui le servent fidèlement. Que ce soit cette année, l’année prochaine ou à la résurrection, il tiendra ses promesses. Le chrétien sage qui a calculé la dépense à laquelle doit faire face un disciple de Jésus Christ ne regrette pas de l’être devenu. — Josué 23:14.

[Note]

a Luc 14:28, Traduction du monde nouveau.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager