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  • Le nom de Dieu dans l’Antiquité
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1980
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1980
w80 1/5 p. 8-10

Le nom de Dieu dans l’Antiquité

DIEU, c’est-à-dire la Puissance qui se trouve derrière l’univers, est donc une véritable Personne, et, de plus, nous avons vu qu’il a un nom propre et exclusif: Jéhovah ou Yahvé (en hébreu, YHWH).

Mais dans quel contexte historique ce nom s’est-​il inscrit? L’Histoire vient-​elle jeter quelque lumière sur le nom de Dieu?

LES PREMIERS TEMPS

Reportons-​nous au seizième siècle avant notre ère. Les Israélites souffrent en Égypte, sous le règne tyrannique de Pharaon. Jéhovah mande alors Moïse pour qu’il sollicite la libération d’Israël. Afin que Moïse sache en quel nom il devra parler et agir, Dieu lui dit: “Voici ce que tu devras dire aux fils d’Israël: ‘Jéhovah, le Dieu de vos ancêtres, (...) m’a envoyé vers vous.’ C’est là mon nom jusqu’à des temps indéfinis.” — Ex. 3:15.

Mais voilà que Pharaon lui-​même refuse d’écouter et répond: “Qui est Jéhovah (...)? Je ne connais pas du tout Jéhovah.” (Ex. 5:2). Après avoir frappé le pays de plusieurs plaies, Dieu dira au monarque: “Voici vraiment pourquoi je t’ai laissé vivre: c’est pour te faire voir ma force et afin que mon nom soit proclamé par toute la terre.” — Ex. 9:16.

Les cinq premiers livres de la Bible, dont nous avons tiré le précédent récit, mentionnent très souvent le nom personnel de Dieu. On le rencontre 550 fois rien que dans le texte hébreu du Deutéronome. Et ne pensons pas que son usage était réservé aux prêtres et aux Lévites. Moïse écrivit: “Écoute, ô Israël: Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah. Et tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force vitale. Et ces paroles que je te commande aujourd’hui devront être sur ton cœur; et tu devras les inculquer à ton fils et en parler quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras.” (Deut. 6:4-7). Il ne fait aucun doute qu’en ce temps-​là l’on employait librement le grand nom de Dieu dans le culte familial.

LE RÈGNE DU ROI DAVID

Sous le règne du roi David, l’usage du nom Jéhovah atteignit des sommets nouveaux et glorieux. Sous l’inspiration de Dieu, David écrivit de nombreux psaumes ou chants à la louange de Jéhovah. Il forma également, dans le cadre du temple, un grand ensemble choral et orchestral qui regroupait des milliers de chanteurs et de musiciens. Régulièrement, ceux-ci jouaient et chantaient des cantiques émouvants à la louange de Jéhovah — ils ‘exécutaient des mélodies pour son nom’. — Ps. 68:4.

Cet emploi intensif de son nom, tant en public qu’en famille, déplaisait-​il à Jéhovah? Condamna-​t-​il David et ses contemporains, alléguant le troisième commandement, qui disait: “Tu ne dois pas prendre le nom de Jéhovah, ton Dieu, d’une manière futile.” (Ex. 20:7). Bien sûr que non! Au contraire, David reçut d’abondantes bénédictions de la part de Dieu, et son règne fut très prospère.

LES OPINIONS VARIENT

Environ cinq siècles plus tard, le fidèle prophète Malachie employa 48 fois le Tétragramme (les quatre lettres hébraïques qui composent le nom divin) dans les quatre Ml 1-4 chapitres, du reste assez courts, de sa prophétie. Jéhovah déclara entre autres à Malachie: “Du lever du soleil à son coucher, mon nom sera grand parmi les nations.” Et il insista sur ce point en répétant: “‘Mon nom sera grand parmi les nations’, a dit Jéhovah des armées.” — Mal. 1:1, 11.

Voyez également ce que Malachie écrivit concernant certains prêtres de son époque: “‘Le fils honore le père, et l’esclave son grand maître. Si donc je suis un père, où est l’honneur qui m’est dû? Et si je suis un grand maître, où est la crainte de moi?’ a dit Jéhovah des armées, à vous, ô prêtres qui méprisez mon nom!” — Mal. 1:6.

Le contexte n’indique pas que les prêtres étaient coupables d’avoir tu le nom de Dieu, mais qu’ils manquaient de respect pour ce nom en offrant à Jéhovah des sacrifices inacceptables. Les Écritures hébraïques et d’autres textes de cette époque montrent que l’on faisait un large emploi du nom de Jéhovah. On le rencontre, par exemple, dans les papyrus d’Éléphantine, qui sont des documents datant du cinquième siècle avant notre ère et provenant d’une colonie juive établie en haute Égypte. Toutefois, des faits indiquent qu’avant la destruction de Jérusalem par les Romains, il se développa une tendance superstitieuse à éviter l’emploi du nom divina, tendance qui était peut-être due à une interprétation rigoriste et fanatique du troisième commandement qui ordonnait de ne pas employer le nom de Dieu d’une manière futile (Ex. 20:7). Mais lorsque Dieu donna ce commandement, demandait-​il à ce que son nom ne soit jamais prononcé, hormis en quelques rares occasions, voire uniquement dans l’enceinte du sanctuaire? Cela ne se pouvait pas, puisque Israël avait des preuves évidentes de la bénédiction divine quand il faisait largement usage du nom de Dieu (à l’époque de David, par exemple). En revanche, cette bénédiction faisait manifestement défaut à l’époque du ministère terrestre de Jésus Christ, époque où la tradition religieuse des Juifs avait fait tomber le nom divin en désuétude. Les chefs religieux s’étaient à ce point éloignés de Dieu et de ses principes que, non contents d’avoir entouré son nom de silence, ils se rendirent coupables du meurtre de son Fils bien-aimé. Les Juifs payèrent cher une telle attitude, car, tout juste quelques décennies plus tard, en l’an 70, les armées romaines détruisirent leur temple et la ville sainte de Jérusalem.

QU’ONT FAIT LE CHRIST ET SES DISCIPLES?

Jésus Christ et ses disciples ont-​ils suivi la tradition juive relative au nom de Dieu? Non; Jésus condamna la tradition des scribes et des Pharisiens et affranchit ses disciples de cette influence spirituellement mortelle. Il dit à ces “hypocrites”: “Pourquoi passez-​vous outre au commandement de Dieu à cause de votre tradition (...)? Ainsi vous avez rendu inopérante la parole de Dieu à cause de votre tradition.” — Mat. 15:3-9.

Jésus et ses disciples ont-​ils donc fait un libre usage du nom de Dieu? À n’en pas douter, puisqu’ils se référaient tous fréquemment aux Écritures, lesquelles renfermaient le nom de Jéhovah. Ils utilisèrent souvent la version des Septante, une traduction grecque des Écritures hébraïques qui vit le jour à Alexandrie, vers le troisième siècle avant notre ère, et qui, à l’époque des apôtres, reproduisait encore le Tétragramme. Il est vrai que les copies que l’on fit des siècles plus tard suivirent la tradition juive et omirent le nom divin. Mais les rouleaux ou les fragments de la Septante qui datent du temps où Jésus était sur la terre portent bien le Tétragramme en caractères hébreux. — Voir La Tour de Garde du 1er août 1978, pp. 6-8.

Jésus lui-​même ne cacha pas qu’il employait le nom divin. Ainsi, il déclara dans une prière adressée à son Père: “J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. (...) Et je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître.” (Jean 17:6, 26). Jésus apprit à ses disciples à prier de la façon suivante: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié!” (Mat. 6:9). Pourquoi Jésus aurait-​il dit cela s’il n’avait lui-​même employé le nom de Dieu?

Ce nom était donc en usage au sein du nouveau peuple élu de Dieu, l’Israël spirituel ou congrégation chrétienne (Gal. 6:16). C’est pourquoi certaines traductions des Écritures grecques (ou Nouveau Testament) mettent le nom de Jéhovah dans le texte sacré. C’est le cas des Écritures grecques (version hébraïque de Franz Delitzsch parue en 1877), de l’Emphatic Diaglott (de Benjamin Wilson, parue en 1864), de la Christian’s Bible — New Testament (de George LeFevre, parue en 1928), des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau (publiées en français en 1963), et d’autres traductions encore. Il demeure néanmoins que la majorité des traductions ont suivi la tradition juive et ont omis le nom divin.

Peu après l’époque de Jésus, l’apostasie prédite commença à corrompre la véritable doctrine et l’esprit du christianisme (II Thess. 2:3; II Pierre 2:1-3). Vint “l’âge des ténèbres”, et une longue nuit commença, au cours de laquelle l’usage du nom divin se perdit totalementb. Pendant des siècles, la connaissance du nom de Dieu resta essentiellement l’apanage des monastères et ne fut accessible qu’à des érudits.

Comment le nom divin en est-​il donc venu à se répandre dans le monde entier?

[Notes]

a De nombreux chefs religieux juifs du premier siècle étaient fortement influencés par la philosophie grecque païenne. Ainsi, un philosophe juif d’Alexandrie nommé Philon croyait que le célèbre philosophe grec Platon était inspiré de Dieu, et il enseignait que Dieu était indéfinissable et, partant, innommable.

b Pendant plus de mille ans, la théologie de la chrétienté s’est inspirée des enseignements de Platon. Voir A History of Europe de H. Fisher, p. 52. et l’Encyclopédie britannique, édition de 1964, vol. 18, p. 63.

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