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  • Le viol — un drame que l’on peut éviter

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  • Le viol — un drame que l’on peut éviter
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1981
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1981
w81 15/1 p. 3-7

Le viol — un drame que l’on peut éviter

N’IMPORTE qui peut tirer des leçons de son expérience personnelle. Mais pour ce qui est du viol, mieux vaut tirer des leçons de l’expérience des autres. C’est dans ce but que nous relatons maintenant deux faits vécus.

La jeune fille était une adolescente pleine de charme, membre d’une grande famille qui vivait dans une communauté rurale. Mais la compagnie des membres de sa famille ne lui plaisait guère. Régulièrement, elle se rendait seule chez d’autres jeunes filles de la région.

Il est difficile de savoir quels étaient exactement ses mobiles. Il semble qu’elle désirait simplement se faire de nouvelles amies. Toutefois, un jeune homme la remarqua. Avait-​elle déjà fait sa connaissance et attiré volontairement son attention? Nul ne le sait. Toujours est-​il qu’il l’obligea à avoir des relations sexuelles avec lui.

Apparemment, ce viol n’était pas prémédité, mais celui d’une autre jeune fille le fut. Un jeune homme s’était mis à désirer passionnément sa demi-sœur. Un jour, prétendant être malade, il demanda à son père que sa soeur vienne lui préparer un repas. Quand les deux jeunes gens furent seuls, il s’empara d’elle et elle eut beau le supplier, il finit par la maîtriser et par la violer.

Beaucoup d’entre vous ont déjà lu ces faits. Les jeunes filles en question étaient en effet Dinah, la fille de Jacob, et Tamar, la fille de David, et leur histoire est racontée dans la Bible. — Gen. 34:1-7; II Sam. 13:1-14.

UN CRIME QUI SE RÉPAND RAPIDEMENT

De nos jours, le viol est devenu de plus en plus courant. L’une des raisons majeures saute aux yeux. Le sexe et la violence envahissent les écrans de télévision et de cinéma, la radio, les journaux, les magazines et les affiches. En ville comme à la campagne — à peu près où qu’on aille — on retrouve l’immoralité sexuelle et la violence. Les gens ne font ensuite que pratiquer ce qu’ils ont vu et entendu. La description biblique du monde tel qu’il existait avant le déluge universel convient très bien à notre époque. Nous lisons: “La malice de l’homme était abondante sur la terre (...) et la terre se remplit de violence.” — Gen. 6:1-5, 11; Jude 6, 7.

Cette violence incluait sans doute des agressions sexuelles, comme c’est le cas aujourd’hui. Une encyclopédie (The World Book Encyclopedia) nous apprend en effet que “le viol se répand plus vite aux États-Unis que tout autre crime violent. Les autorités estiment que le nombre effectif des viols est au moins quatre fois supérieur au chiffre déclaré”. Puisque ce chiffre est d’environ 70 000 par an, le nombre effectif des viols peut très bien dépasser le quart du million, ce qui signifie qu’aux États-Unis, il se commet un viol toutes les deux minutes.

Précisons que certains sévices sexuels ne sont généralement pas considérés comme des viols. Richard Gelles, de Rhode Island, aux États-Unis, dit à ce sujet: “Je ne peux pas croire qu’un mari qui bat régulièrement sa femme ne lui impose pas de temps à autre des relations sexuelles forcées. Il se commet peut-être 400 000 viols conjugaux par an, mais si vous incluez les viols par intimidation — sous la menace de coups — le chiffre doit dépasser les deux millions.”

Plus tristes encore sont les sévices sexuels infligés à des jeunes, souvent même à des enfants. Des dizaines de milliers d’entre eux en sont victimes chaque année. Dans un livre (The Sex Offender) qu’il a publié récemment, Bart Delin écrit: “On estime qu’une jeune fille sur six sera attaquée avant l’âge de 16 ans.”

Dinah, la sœur de Jacob, ne devait être qu’au début de l’adolescence quand un homme la força à avoir des relations sexuelles. Mais pourquoi la Bible nous rapporte-​t-​elle des crimes aussi tragiques que celui-là? L’apôtre Paul répond en ces termes: “Tout ce qui a été écrit jadis a été écrit pour notre instruction.” — Rom. 15:4; I Cor. 10:11.

Quelles leçons pouvons-​nous tirer de ces récits bibliques?

APPRENEZ À ÊTRE PRUDENTE

Dinah manqua de prudence. La Bible dit qu’elle “avait l’habitude de sortir pour voir les filles du pays”. (Gen. 34:1.) Or, les habitants de Canaan étaient des gens immoraux chez qui la prostitution était monnaie courante (Gen. 34:31; 38:21). De toute évidence, Dinah n’avait rien à faire seule chez ces gens-​là. Sans doute ses parents l’avaient-​ils mise en garde contre la fréquentation des filles du pays, mais, dans ce cas, elle n’a pas écouté, et cela lui a valu des ennuis.

Il en va de même aujourd’hui. Nombre de jeunes filles se font violer parce qu’elles se mettent dans des situations compromettantes. C’est notamment ce que font les auto-stoppeuses. Dans un comté de l’Oregon, aux États-Unis, on enregistre un viol par jour, et plus de la moitié des victimes sont de jeunes auto-stoppeuses.

Beaucoup d’hommes sont tout simplement en quête d’un partenaire sexuel et présument que la femme qui fait de l’auto-stop désire ni plus ni moins s’offrir. C’est là une façon de voir assez courante. Par exemple, un juge de Californie expliqua en ces termes pourquoi le tribunal avait rejeté une accusation de viol: “Il était permis au défendeur de croire que la femme [l’auto-stoppeuse] accepterait d’avoir des relations sexuelles avec lui.” Pareil point de vue peut sembler dur et immoral, mais il illustre les réalités du monde actuel.

Bien qu’un homme n’ait en aucun cas le droit d’obliger une femme à avoir des relations sexuelles avec lui, les femmes doivent faire attention à la façon dont les hommes interprètent ce qu’elles font. Ce fils d’un chef du pays qui viola Dinah pouvait penser que, pour sortir seule comme elle le faisait, la jeune fille devait être de petite vertu. Il a pu aussi en conclure qu’elle ne venait pas simplement pour voir ses amies, mais pour le voir, lui, et qu’elle recherchait donc ce qui lui est arrivé.

LA PRUDENCE À NOTRE ÉPOQUE

Aujourd’hui, les femmes ont encore bien plus de raisons d’éviter toute conduite que les hommes pourraient interpréter à tort comme une invitation à avoir des relations sexuelles. Frederic Straska, qui a fait des études et donné des conférences approfondies sur le viol, a fait cette remarque:

“Les femmes taquinent les hommes chaque fois qu’elles font quoi que ce soit en public qui puisse conduire les autres à penser qu’elles ont eu des relations sexuelles avec quelqu’un. Je veux surtout parler des démonstrations d’affection, mais d’autres choses peuvent donner la même impression.

“À l’heure actuelle, nombre de jeunes garçons et de jeunes filles se mettent en ménage sans être mariés, ce qui est bien sûr leur affaire. Mais d’autres hommes, dans leur entourage, ne voient pas les choses de la même manière. Ceux-là se figurent qu’une femme qui accepte de vivre, et bien évidemment de dormir, avec un homme sans l’épouser est une femme facile.”

Par respect pour les lois de Dieu sur la moralité, nul doute que vous n’accepterez jamais d’avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. Mais il y a d’autres attitudes qui peuvent vous faire passer pour une femme de petite vertu. Par exemple, si vous vous rendiez dans certains bars ou dans certaines discothèques fréquentés par des femmes d’une moralité douteuse, les hommes seraient en droit de penser que vous êtes, vous aussi, ce genre de femme.

Des vêtements indécents ou suggestifs peuvent aussi exciter les hommes ou constituer pour eux une invite. À ce sujet, la Bible donne des conseils précieux et très pertinents, demandant notamment que “les femmes, dans une tenue bien arrangée, se parent de modestie”. — 1 Tim. 2:9.

LES RENDEZ-VOUS AMOUREUX

Les rendez-vous amoureux requièrent une prudence toute particulière. Un grand pourcentage des viols (la majorité, disent même certains) se commettent dans de telles circonstances. Pourquoi?

Tout d’abord parce que la femme sort peut-être avec un homme qui n’a aucun respect pour les principes moraux de la Bible. Elle le croit digne de confiance parce qu’il assiste à des réunions religieuses. Mais cela n’est pas en soi une garantie que le jeune homme a foi dans les enseignements de la Bible ni qu’il les met en pratique. Même dans la congrégation chrétienne du premier siècle, on trouvait des gens qui étaient animés de mauvais mobiles. L’apôtre Pierre écrivit à leur sujet: “Ils ont les yeux pleins d’adultère (...) et ils séduisent les âmes mal affermies.” (II Pierre 2:14). Il est donc important de déterminer quels sont les véritables mobiles du jeune homme avant de sortir avec lui.

En outre, quantité de gens voient dans les rendez-vous amoureux une sorte de jeu plutôt qu’un moyen de faire connaissance avec un futur conjoint. Mais que se passe-​t-​il souvent quand une femme consent à se rendre avec un homme dans un endroit isolé et qu’ils se mettent à s’embrasser et à se caresser? Dans notre société immorale, beaucoup d’hommes considèrent ces préliminaires amoureux comme une “promesse” de rapports sexuels, et ils obligeront la femme à tenir cette “promesse”. Même si le jeune homme a primitivement l’intention de garder une conduite honorable, l’éveil de ses désirs sexuels par les baisers et les caresses peut anéantir ses bonnes intentions et l’amener à imposer des rapports à la jeune fille.

Que ressent la jeune fille dans cette situation? Que feriez-​vous si vous vous y laissiez entraîner avec un jeune homme que vous aimez bien? Vous pourriez rencontrer les problèmes que Straska, expert dans l’étude du viol, décrit en ces termes: “Compte tenu que vous ne lutterez pas seulement pour dire non au jeune homme, mais aussi pour vous dire non à vous-​même, il se peut que vous ayez ensuite du mal à définir s’il s’agissait bien d’un viol ou pas. Vous essaierez de tranquilliser votre conscience en vous disant que c’en était un.”

Ne pensez pas que vous puissiez jouer avec les rendez-vous amoureux comme à un jeu, autrement dit que vous puissiez vous placer dans des situations compromettantes sans en récolter les conséquences néfastes. Plusieurs fois déjà, des jeunes filles, dont certaines appartenaient à la congrégation chrétienne, ont fait une cruelle expérience alors qu’elles croyaient avoir la situation en main. Soyez prudente. Tirez profit des leçons de l’Écriture et évitez toute situation qui pourrait vous amener à avoir des relations sexuelles illicites.

SOYEZ LUCIDE

Tirez aussi une leçon de la triste expérience de Tamar, la jeune fille que son demi-frère, Amnon, attira dans un lieu isolé pour la violer. Ce cas illustre la nécessité d’être lucide, d’être consciente des dispositions et des sentiments d’autrui à votre égard. Si Tamar avait discerné plus tôt la passion qu’Amnon éprouvait pour elle, peut-être aurait-​elle pu éviter la situation dans laquelle elle s’est retrouvée.

Il va de soi qu’une femme ne peut pas prévoir toutes les éventualités. Citons le cas d’une jeune fille qui était en week-end chez une amie et qui, le matin, tandis qu’elle était encore couchée, se retrouva seule dans la maison avec le père de son amie, celle-ci étant partie faire des courses avec sa mère. Le père entra dans la pièce où la jeune fille se reposait et s’assit sur son lit. Quand il lui annonça qu’il voulait avoir des relations avec elle, elle en fut si bouleversée, si troublée, qu’elle n’opposa que peu de résistance.

Qu’est-​ce que cette jeune fille aurait pu faire? Que pouvez-​vous faire, vous, si quelqu’un essaie de vous violer? Différentes chosesa.

UNE RÉACTION EFFICACE ET QU’IL CONVIENT D’AVOIR

Tout d’abord, une femme ne doit pas se laisser intimider. Elle doit faire savoir dès le départ qu’elle n’acceptera de relations à aucun prix. Après avoir consulté, aux États-Unis et au Canada, un certain nombre de centres d’accueil pour femmes violées, les représentants d’un journal de Toronto (le Star) en sont tous arrivés à la constatation suivante:

“Le moment le plus décisif dans un viol sont les premières minutes. Si, à ce stade, une femme ne riposte pas physiquement et mentalement, ses chances d’échapper aux violences sexuelles diminuent progressivement.”

Le centre d’accueil de Cleveland expliqua:

“Le violeur observe d’abord sa victime pour essayer de savoir comment elle va réagir. Il veut éviter les ennuis et pouvoir intimider la femme tranquillement. Plus la femme semble avoir peur, plus elle est vulnérable. Plus elle permet à son agresseur d’aller loin, plus elle est en danger.”

La jeune fille dont nous avons parlé plus haut aurait donc dû riposter immédiatement de façon ferme et catégorique, et non pas passivement en se demandant comment faire. Elle aurait pu répondre quelque chose du genre: “Que diriez-​vous si cela arrivait à votre fille? Certains trouvent que nous nous ressemblons, vous savez?”

Même si ces paroles n’avaient pas refroidi l’agresseur, la jeune fille aurait sans doute pu échapper au viol en se montrant dès le départ un adversaire acharné. Susan Brownmiller, l’une des principales voix à s’élever contre le viol, explique ceci:

“Les violeurs s’enhardissent à mesure qu’ils voient leur attaque réussir. C’est véritablement ce qui se passe. Dans la plupart des cas, l’agresseur, lorsqu’il surgit, est moins sûr de lui que la victime ne le croit. Il prend confiance s’il se rend compte qu’il a complètement terrorisé sa victime.”

En juillet 1974, le périodique Réveillez-vous! a raconté comment un homme armé d’un revolver s’était enfermé dans une chambre d’hôtel avec deux femmes Témoins de Jéhovah. Quand il avança la main vers l’une d’elles pour saisir la fermeture éclair de sa blouse, elle s’exclama: “Non! Non! Pas cela!” Elle lui dit que s’il la touchait, elle crierait comme il n’avait jamais entendu crier, puis elle lui expliqua que si elle n’agissait pas ainsi, elle ruinerait ses relations avec Jéhovah Dieu et avec la congrégation chrétienne (voir Deutéronome 22:22-29). La ferme injonction: “Ne me touchez pas et ne m’approchez pas” tint le violeur en échec.

Cette femme fit ce qu’il convenait bibliquement de faire et ce qui était en réalité la meilleure chose à faire. Une chrétienne est tenue de résister, car c’est une question d’obéissance à la loi divine qui nous ordonne de ‘fuir la fornication’. (I Cor. 6:18.) Il ne conviendrait en aucun cas qu’elle se soumette volontairement au viol.

Les faits vécus par des femmes des temps bibliques et par d’autres de notre époque nous fournissent donc de nombreuses leçons sur la façon d’échapper au viol. En effet, il est sage pour une femme de réfléchir à ce qu’elle peut faire pour résister au crime qui, dans certaines régions, connaît l’accroissement le plus rapide.

[Note]

a Vous trouverez un article détaillé sur ce sujet dans le numéro du 8 octobre 1980 de Réveillez-vous!

[Illustration, page 3]

Dinah se lia d’amitié avec des personnes qui ne servaient pas Dieu.

[Illustration, page 4]

Tamar connut le drame humiliant d’être violée par son demi-frère Amnon.

[Illustration, page 5]

L’auto-stop peut être dangereux.

[Illustration, page 7]

Dès le départ, une femme doit résister fermement à son agresseur et crier si besoin est.

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