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  • Comment votre famille est-elle gouvernée?
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1981
w81 15/2 p. 28-30

Comment votre famille est-​elle gouvernée?

ON POURRAIT penser qu’il y a une grande différence entre diriger une famille et gouverner une nation, tant la seconde paraît plus complexe que la première. Pourtant, quand on y regarde de près, on trouve de nombreuses similitudes. Après tout, les nations n’étaient à l’origine que de vastes clans familiaux (Gen. 10:5). Dans bien des cas, les types les plus connus de gouvernements trouvent leur équivalent au sein des foyers modernes. Examinons quelques-uns de ces cas.

La plupart des pays occidentaux sont pour la démocratie ou gouvernement par le peuple. Ce régime met beaucoup l’accent sur les libertés individuelles. D’aucuns, en revendiquant la liberté d’expression et le droit d’obtenir ce qu’ils veulent, recourent à des manifestations et à des grèves, et perturbent ainsi la vie de leurs semblables. Il en va sensiblement de même dans certaines familles où chaque membre insiste pour agir à sa guise et proteste avec véhémence s’il a le sentiment qu’on le prive de ses droits.

Connaissez-​vous cette situation? Dans ce cas, vous avez sans doute remarqué qu’elle n’apporte pas le bonheur ni n’affermit les liens familiaux. En revanche, on retire soi-​même beaucoup de bonheur lorsqu’on pense au bien-être de toute la famille et que l’on agit dans ce sens.

Nombre de pays démocratiques ont un gouvernement de coalition. Le parti principal n’ayant pas tout à fait la majorité, il juge nécessaire de conclure une alliance, “un mariage de convenance”, avec un parti plus faible. Mais, en fait, ce petit parti coalisé acquiert le droit de veto, et, sans son approbation, aucun projet ne peut être voté. Il a également le pouvoir de renverser le parti dirigeant en votant pour l’opposition.

Certains mariages fonctionnent de la même manière. C’est le mari qui a la parole, mais la femme tire profit de la place qu’elle occupe pour s’opposer à tout ce qui ne lui plaît pas. Si telle proposition de son mari n’a pas l’heur de plaire, elle prendra le parti des enfants pour exprimer son désaccord. Cela affaiblit le foyer au point que le mari décide parfois de ‘laisser aller’. La femme se rendra alors compte que le père ne s’acquitte plus de certains devoirs, tel celui de discipliner les enfants. Mais elle ne comprend pas qu’elle est en grande partie responsable de la situation. Plutôt que d’affaiblir l’autorité de son mari par ses façons d’agir, la femme chrétienne se soumet à lui. De son côté, le mari doit continuer d’aimer sa femme et veiller à ne pas s’aigrir contre elle (Col. 3:18, 19). La stabilité qui résulte de cette attitude procurera des bienfaits à tous les membres de la famille.

Maintenant, une femme pourrait aisément jouer le rôle de l’opposition et faire remarquer à son mari tout ce qu’il doit faire: réparer le toit, repeindre la maison, arranger la voiture, tondre la pelouse, etc. Bien sûr, elle sait que ce n’est pas à elle de faire tout cela. Mais si elle insiste et rappelle à son mari tous ses défauts et ses manquements, elle va le persuader qu’elle n’a pas confiance en lui. Pourtant, le mariage est quelque chose de trop fragile pour être traité de la sorte. Dans une famille, chaque membre doit montrer qu’il a confiance dans les autres. Il y a tant de choses constructives à faire qu’il est inutile, et c’est même un manque d’amour, de se signaler mutuellement ses défauts mineurs. Si vous voulez chercher des défauts, cherchez donc ceux que vous pouvez corriger, c’est-à-dire les vôtres. — Prov. 14:1.

Devons-​nous en conclure que le mari détient toute l’autorité et qu’il peut faire ce qui lui plaît? Non, ce n’est pas ce que la Bible enseigne. Certes, elle dit que le mari est le chef de la famille (Éph. 5:22, 23). Mais cette autorité n’est-​elle pas une forme bénigne de la dictature que certains dirigeants essaient aujourd’hui d’exercer? Non, car le mari n’a qu’une autorité limitée. Un mari chrétien est soumis à l’administration locale et au gouvernement du pays, aux anciens de la congrégation et surtout à Dieu et au Christ (I Cor. 11:3; Tite 3:1; Héb. 13:17). De plus, le mari chrétien a la responsabilité biblique d’exercer son autorité avec amour. — Éph 5:25-30, 33; 6:4.

Dans la société moderne, la soumission répugne à de nombreuses femmes. Mais on peut remédier à ce problème en adoptant un point de vue raisonnable. Celui qui exerce l’autorité assume davantage de responsabilités et il rencontre par conséquent davantage de problèmes que celui qui se soumet à l’autorité. Un enfant est soumis à ses parents, mais cela ne représente pour lui aucune difficulté. En revanche, ses parents ont charge de lui procurer la nourriture, le vêtement et l’instruction. En fait, la soumission de l’enfant accroît sa liberté. De plus, celui qui exerce l’autorité est lui-​même soumis à maintes exigences. Une mère a autorité sur son enfant, mais quand ce dernier est malade et crie sans arrêt, c’est elle qui doit se soumettre aux besoins du bébé. Le mari est chef de la famille, et pourtant il est soumis, lui aussi, à diverses conditions et obligations. Il est évident qu’il ne devrait jamais considérer le fait de travailler pour sa femme et ses enfants comme une atteinte à son autorité. Le plus fort se doit d’aider le plus faible. — Rom. 15:1, 2.

Le système qui convient le mieux aux hommes, que ce soit sur le plan familial, national ou international, est le gouvernement théocratique, c’est-à-dire le gouvernement par Dieu. En attendant que le Royaume de Dieu exerce sa pleine autorité sur la terre, les chrétiens accordent une soumission relative au gouvernement en place dans leur pays, quel qu’il soit, sans jamais prêcher la réforme ni chercher à renverser le pouvoir (Rom. 13:1, 2). De la même façon, le chrétien qui vit dans un foyer où le chef de famille ne respecte pas l’ordre théocratique ne devrait pas jouer un rôle perturbateur. La femme et les enfants doivent rester soumis aussi longtemps qu’il n’y a pas violation des lois de Dieu (Actes 5:29; I Pierre 3:1). Par leur humilité patiente et leur soumission relative, ils se conforment à la volonté divine, et en jouant fidèlement le rôle que Dieu leur a donné, ils prouvent qu’ils ont confiance en lui. Quant au mari, il montre qu’il se soumet à Dieu en exerçant son autorité avec amour.

Comment votre famille est-​elle dirigée? Est-​ce par une “mini-dictature”? Ou bien chacun agit-​il à sa guise? Le chef de famille remplit-​il avec amour le rôle que Dieu lui a confié? Les autres membres de la famille se montrent-​ils coopératifs et respectueux? Suivez-​vous personnellement l’exemple du Christ et de sa congrégation? N’en doutez pas: l’application des méthodes divines apportera à votre famille un maximum de bonheur et d’unité.

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