Regard sur l’actualité

La débâcle des mœurs

Les hommes continuent à s’enfoncer toujours plus profond dans l’abîme de l’immoralité et de la dépravation sexuelles. Certains “sexologues” disent maintenant que l’on devrait autoriser les très jeunes enfants à avoir des relations sexuelles y compris avec des adultes. L’un des tenants de cette opinion dit ceci: “Les enfants devraient avoir le droit d’exprimer leur sexualité, ce qui signifie le droit d’avoir ou de ne pas avoir des rapports avec des personnes plus âgées qu’eux.” Un autre déclare: “Nous pensons que les enfants devraient commencer à avoir une vie sexuelle dès la naissance. Le rejet de l’inceste est une cause de problèmes.”

En réponse, la journaliste Nancy Walker écrit que ces “sexologues” devraient “au moins avouer que le véritable problème, c’est qu’ils veulent avoir des relations sexuelles avec des enfants”. La revue “Time” dit: “De telles opinions ne sont rien d’autre qu’un manifeste pour la libération des violeurs d’enfants.”

L’une des raisons pour lesquelles pratiquement toutes les sociétés civilisées ont interdit les rapports sexuels avec des enfants est le tort que cela peut leur faire sur les plans physique et psychologique. Leon Eisenberg, psychiatre pour enfants, a déclaré: “Dans notre société des rapports sexuels prématurés chez les enfants engendrent presque toujours des difficultés psychologiques, car l’enfant fait quelque chose auquel il n’est pas cognitivement ni émotionnellement prêt.” Sam Janus, psychothérapeute, dit que les personnes dont on a abusé alors qu’elles étaient encore jeunes “mènent une vie apparemment normale, mais en gardent néanmoins des séquelles. Je rencontre de telles personnes à longueur d’année dans mon cabinet”. Le psychiatre Edwerd Ritvo conclut: “Les relations sexuelles infantiles reviennent à jouer avec un revolver chargé.”

Le Créateur de l’homme considère tous les rapports sexuels en dehors du mariage comme une violation de ses lois. Dans sa Parole, il dit clairement: “Ne vous laissez pas égarer. Ni fornicateurs, (...) ni adultères, ni hommes qu’on entretient pour assouvir sur eux des appétits contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes (...) n’hériteront le royaume de Dieu.” (I Corinthiens 6:9, 10). La Bible ajoute au sujet des hommes dépravés: “Ceux qui pratiquent de telles choses méritent la mort.” — Romains 1:32.

Une compensation pour les victimes

Dans plusieurs pays, on s’intéresse de plus en plus à l’idée d’obliger les criminels à offrir une compensation à leurs victimes plutôt que d’aller en prison. Par exemple, au Canada, le projet de réconciliation victime-​offenseur que l’on applique déjà dans différents centres en l’associant à une ordonnance de restitution, a conduit 5 000 délinquants à payer un total de 4 millions de dollars à leurs victimes. Dans certains cas, la compensation convenue entre la victime et le délinquant consistait en l’accomplissement d’un certain travail destiné à réparer les dommages causés.

Il y a des milliers d’années, dans l’ancien Israël, qui était soumis à la loi de Dieu, il n’était pas question de prison. Les malfaiteurs devaient offrir une compensation à leurs victimes, compensation qui pouvait être jusqu’à quatre ou cinq fois supérieure au montant des dommages causés, selon le genre de bien qui avait été perdu (Exode 22:1-15). Les crimes graves, comme les meurtres, étaient punis de mort (Exode 21:12-17). Aussi longtemps que la nation respecta ces lois divines, elle prospéra. Mais lorsqu’elle les rejeta, c’est alors qu’elle commença à souffrir du crime et de la violence.

Actifs, bien que proscrits

Bien que les sorciers aient été proscrits dans certains pays d’Afrique, nombre de malades vont toujours vers eux plutôt que vers les praticiens de la médecine moderne. Dans l’un des pays où les sorciers sont interdits, ils sont si occupés que même les joueurs de football refusent de jouer tant que leur sorcier n’a pas jeté un sort sur l’équipe opposée. Deux médecins allemands qui ont récemment visité ce pays ont filmé une opération du cerveau pratiquée sans anesthésie par un sorcier.

Un jeune garçon souffrait beaucoup d’un coup sur la tête qui avait affecté le cerveau. Cinq hommes le transportèrent chez un sorcier, qui passa cinq heures à percer un trou dans le crâne avec un instrument tranchant. Ensuite, il versa de l’huile sur la plaie et la banda. Chose étonnante, le garçon se leva et retourna chez lui.

D’où les sorciers et les médiums tiennent-​ils donc leur pouvoir? La Bible dit clairement que c’est des démons, des esprits mauvais, et que, par conséquent, “quelqu’un qui consulte” de telles personnes est considéré par Dieu comme “détestable”. — Deutéronome 18:9-12.