BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w82 15/9 p. 22-24
  • “Portez-vous bien!”

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • “Portez-vous bien!”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Ce qui peut influer sur notre point de vue
  • Le christianisme favorise une bonne santé
  • Vitamines, substances minérales et plantes
  • Faut-​il recommander des traitements?
  • D’autres questions
  • La médecine par les plantes : que faut-il en penser ?
    Réveillez-vous ! 2003
  • Le point de vue du chrétien sur la santé
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
  • Prenons soin de notre santé dans le respect des Écritures
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2008
  • Comment prendre de sages décisions médicales
    Réveillez-vous ! 1982
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1982
w82 15/9 p. 22-24

“Portez-​vous bien!”

C’EST par ces mots que le collège central des chrétiens, au premier siècle, termina une lettre adressée aux congrégations. L’expression grecque utilisée signifiait: ‘Devenez robustes, soyez en bonne santé.’ — Actes 15:29.

Bien que constituant ce qu’on appelle aujourd’hui une formule de politesse, les mots “Portez-​vous bien!” touchent un problème auquel nous sommes tous sensibles — notre santé. Il y a longtemps que les hommes cherchent à être en meilleure santé. Mais avez-​vous remarqué que beaucoup de personnes semblent aujourd’hui accorder une importance excessive à cette question? Peut-être vous êtes-​vous alors demandé comment un chrétien peut rester équilibré dans le domaine de la santé.

Ce qui peut influer sur notre point de vue

Si les gens se préoccupent tant de leur santé, c’est peut-être qu’ils prennent profondément conscience qu’ils sont des êtres mortels et que la mort vient vite (Psaume 90:10). On comprend que l’individu qui fonde tous ses espoirs sur la vie présente soit prêt à faire à peu près n’importe quoi pour éviter des troubles physiques qui pourraient encore hâter l’approche de la mort.

Les opinions sur la santé physique reflètent aussi le fait que beaucoup de gens n’ont plus confiance dans le “système établi” ni dans les spécialistes de la médecine traditionnelle. Cette méfiance amène de nombreuses personnes à mettre en doute la qualité des produits alimentaires vendus dans le commerce. Ayant entendu parler du tort que font à la santé des aliments de mauvaise qualité, trop raffinés et additionnés de produits chimiques, des millions de gens décident de limiter leur consommation d’aliments industriels. Convaincus des mérites des “aliments naturels”, beaucoup ne mangent pratiquement plus que cela. D’autres, qui sont au courant de tragédies telles que celle des enfants qui sont nés difformes à cause de la thalidomide, se méfient des médicaments. Ils craignent les effets secondaires des produits vantés par les industries pharmaceutiques et que des médecins débordés prescrivent sans en surveiller les effets d’assez près.

Ces différents facteurs ont amené les gens à se soigner de façon beaucoup plus indépendante. Sans doute reconnaissez-​vous que chaque adulte a le devoir de prendre lui-​même les décisions qui concernent sa santé et de rassembler pour cela des informations dignes de foi sur les différents traitements possibles. Mais y a-​t-​il néanmoins des dangers à éviter? La Bible peut-​elle nous aider dans ce domaine?

Le christianisme favorise une bonne santé

La lettre qu’écrivit le collège central du premier siècle expliquait que les chrétiens devaient ‘s’abstenir du sang et de la fornication’. (Actes 15:28, 29.) Cette recommandation était sage, même du point de vue médical. En effet, la fornication expose ceux qui la pratiquent à des maladies vénériennes et à des grossesses non désirées. À cause des transfusions de sang, des milliers de personnes (le pape Jean-Paul II, par exemple) ont contracté l’hépatite et des affections virales souvent mortelles.

Pensez aussi aux bienfaits physiques que procure la mise en pratique des conseils divins relatifs à l’ivrognerie et à l’usage du tabac. Selon le docteur Joel Posner, les maladies rattachées à l’usage de l’alcool et du tabac représentent soixante pour cent de tout l’argent que les Américains dépensent chez le médecin. — Proverbes 20:1; II Corinthiens 7:1a.

Mais la Bible a encore d’autres moyens de protéger notre santé. On peut s’en rendre compte lorsqu’on lit ce qu’elle dit sur l’hygiène (Exode 30:17-21; Deutéronome 23:12-14). Même l’état d’esprit que le chrétien développe lorsqu’il étudie la Bible peut avoir des effets bénéfiques sur sa santé. Le fait d’agir avec douceur, bonté et amour lui permet d’entretenir des relations plus paisibles avec ses semblables et protège donc sa santé (Proverbes 14:30). En outre, son profond respect pour la vie l’amène à prendre certaines précautions raisonnables. Par exemple, il veillera peut-être plus attentivement que les autres automobilistes à boucler sa ceinture de sécurité (Actes 17:24, 25, 28). Le docteur K. White, sous-directeur du service des sciences médicales à la Fondation Rockefeller, a dit que “le mode de vie et le comportement personnel” sont parmi les “facteurs qui exercent une grande influence sur la santé de l’individu”.

La Bible donne encore ce conseil: “As-​tu trouvé du miel? Manges-​en ce qui te suffit, pour que tu n’en prennes pas trop et que tu ne viennes pas à le vomir. Manger trop de miel n’est pas bon.” (Proverbes 25:16, 27). Quelles que soient les vertus du miel par rapport au sucre, ce conseil est une recette de bonne santé. Il nous dit: Mangez toujours avec modération. Lorsqu’on peut avoir une alimentation variée et que l’on évite de commettre des abus ou de manger trop d’un aliment en particulier, on ne s’en porte que mieux. Les remarques de la Bible sur le miel s’appliquent donc à tous les efforts que l’on peut faire pour garder une bonne santé.

Vitamines, substances minérales et plantes

Une meilleure alimentation a permis à l’homme de se porter mieux. Un facteur clé dans ce domaine a été la découverte des besoins du corps en vitamines et en sels minéraux. Par exemple, on peut guérir ou prévenir des maladies de carence telles que le béribéri, la pellagre, le scorbut et le rachitisme grâce à un régime équilibré contenant les vitamines B, C et D. À mesure que les docteurs s’intéressaient au problème de la nutrition, des rapports sont parus indiquant que d’autres maladies semblaient réagir à de grandes quantités de certaines vitamines ou de certains sels minéraux administrés sous surveillance médicale.

Cependant, beaucoup de personnes ont décidé toutes seules d’ajouter à leur régime de grandes quantités d’éléments nutritifs, comme si elles présentaient une multitude de carences graves. Certaines se disent: “Si un peu de ces éléments me fait du bien, je me porterai encore mieux en en prenant beaucoup”, ou: “Les vitamines et les sels minéraux ne peuvent pas vous faire de mal, puisque votre corps élimine les excédents.” Il est vrai que si vous prenez certaines vitamines en trop grande quantité, elles ‘passeront dans les intestins, puis s’évacueront aux lieux d’aisance’. Ce que vous aurez payé cher partira simplement sous forme de déchets (Matthieu 15:17). Mais il y a d’autres vitamines et des sels minéraux qui, lorsqu’ils sont pris en trop grande quantité, peuvent cesser d’être des aliments et devenir des drogues, et des drogues parfois très toxiques.

Prises en quantité excessive, certaines vitamines peuvent détériorer des organes, voire causer des dommages encore plus sérieux. Pour ne citer qu’un exemple, un Anglais qui prenait beaucoup de jus de carotte et de vitamine A est mort d’une hypervitaminose. Beaucoup d’enfants ont aussi souffert d’avoir absorbé trop de vitamines. Leurs parents étaient bien intentionnés, mais mal informés dans le domaine de la nutrition. Pour ce qui est des sels minéraux, un ophtalmologiste a fait cette remarque personnelle: “Je m’inquiète de voir tant de gens prendre des doses massives de calcium, de cuivre, de zinc et de chrome. Je commence à déceler des débuts de cécité chez des frères et sœurs de vingt à trente ans.” Rappelez-​vous le sage conseil de la Bible sur le miel. Qu’il s’agisse d’un produit chimique, d’une vitamine naturelle, d’une substance minérale ou d’une plante, l’abus peut être néfaste.

Oui, les plantes aussi doivent être utilisées avec prudence. Certaines ont des vertus curatives incontestables; la digitaline et la quinine, par exemple, sont des substances extraites de plantes. Une étude réalisée au Kenya a montré qu’“au moins cinquante pour cent des plantes médicinales utilisées par les médecins de la brousse ont effectivement des vertus thérapeutiques”. Mais cela veut dire aussi que beaucoup de ces plantes n’ont aucune vertu connue. Le fait qu’à l’origine Jéhovah donna la “végétation” pour servir de nourriture à l’homme ne signifie pas que toutes les plantes sont inoffensives. Après tout, le tabac et la marihuana sont aussi des “plantes”. — Genèse 1:29, 30.

Même des plantes qui semblent faire du bien à une personne peuvent en mettre une autre en danger. Aux États-Unis, un ministre itinérant souffrait de maux d’estomac. Des amis qui s’inquiétaient de son état insistèrent pour qu’il prenne une plante médicinale bien connue. Comme les douleurs persistaient, cet homme alla consulter un médecin qui, après des examens approfondis, découvrit que le problème venait de calculs biliaires. Mais le médecin découvrit aussi que le sang du malade ne se coagulait plus; une simple coupure, et l’homme aurait pu mourir exsangue. Quand le docteur apprit quelle plante son patient avait prise, il lui déclara que ce remède était effectivement connu pour engendrer des problèmes de coagulation. Quand l’homme cessa de prendre la plante en question, son hémophilie disparut.

Faut-​il recommander des traitements?

On comprend que, par désir d’aider un ami ou un membre de sa famille qui est malade, une personne puisse conseiller un remède qui l’a elle-​même aidée ou dont elle a entendu dire du bien. Parfois, c’est même une preuve de bonté chrétienne d’agir ainsi, comme ce fut le cas lorsque l’apôtre Paul conseilla au jeune Timothée de ne pas boire l’eau de l’endroit où il se trouvait, mais ‘d’user d’un peu de vin, à cause de son estomac et de ses fréquents ennuis de santé’. — I Timothée 5:23.

Toutefois, quelqu’un qui recommande régulièrement des médicaments, des vitamines, des sels minéraux ou des plantes devrait être prudent, surtout s’il n’a pas une bonne connaissance de la médecine ni du corps humain. Il devrait se demander: Est-​ce que je possède tous les faits? Même si un médicament, une vitamine, une substance minérale ou une plante semble m’avoir fait du bien, puis-​je être sûr que cela ne fera pas de tort à quelqu’un d’autre? Si c’était le cas, ne porterais-​je pas une part de responsabilité? Même si le produit que je conseille s’avère simplement inefficace, mais n’a pas d’effet nuisible, le malade ne risque-​t-​il pas à cause de moi de différer un traitement efficace et de voir entre-temps son état s’aggraver au point de mettre sa vie en danger? — Voir I Timothée 5:22.

On a vu des personnes manifester un enthousiasme peu ordinaire pour certains remèdes. Voici un exemple extrême: Un ancien d’une congrégation chrétienne trouva un jour sous sa porte une lettre d’un ami qui vendait des vitamines. Cet ami disait entre autres: ‘Il y a une raison logique et lumineuse au succès des vitamines (de telle marque). C’est exactement comme la “vérité” comparée à “Babylone la Grande”. Parfois, je ne comprends pas comment certains de nos frères et sœurs ont pu connaître la vérité. Ils font peu de cas de Proverbes 18:13. Pourtant, nous ne cherchons qu’à les aider.’

Le fait que certaines personnes en viennent, pour quelque raison que ce soit, à développer un zèle quasi religieux pour les questions de santé souligne la nécessité pour tous les chrétiens de se montrer prudents et de ne pas perdre leur équilibre.

D’autres questions

Les chrétiens peuvent être reconnaissants de recevoir les conseils de la Parole de Dieu, car celle-ci les aide de différentes manières à rester en bonne santé. Mais, toujours en rapport avec la santé, il y a d’autres questions qui méritent encore notre attention; par exemple: Comment puis-​je déterminer quel genre de traitement je dois accepter? Que faut-​il penser de certaines méthodes originales pour diagnostiquer ou guérir? Peuvent-​elles présenter des dangers sur le plan spirituel? Comment notre point de vue sur le Royaume de Dieu peut-​il influer sur nos opinions en matière de santé? L’article suivant se propose de considérer ces différentes questions.

[Note]

a Voir le livre Le bonheur — Comment le trouver? (publié par la société Watchtower), au chapitre “Une meilleure santé et une vie plus longue — Comment?”.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager