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  • Peut-on se dégager des griffes du malheur?

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  • Peut-on se dégager des griffes du malheur?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1983
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1983
w83 1/6 p. 5-9

Peut-​on se dégager des griffes du malheur?

L’HOMME est très souvent brouillé avec lui-​même. Pareil sentiment peut l’envahir de la façon la plus inattendue, à cause de ce que quelqu’un aura dit ou fait, ou encore par suite d’une expérience malheureuse. Lorsque nous ressentons un tel trouble intérieur, nous avons bien du mal à penser à autre chose. Et si notre problème nous paraît sans issue, les relations qui nous unissent à Dieu peuvent en pâtir. Il se pourrait même que nous songions à cesser de combattre pour la foi (Jude 3). En pareilles circonstances, notre joie s’évanouit, et nous sombrons dans l’abattement le plus complet (Proverbes 18:14). Bien sûr, nous désirons sincèrement rester sur “le sentier de la vie”, mais il nous semble alors que cette voie devient trop difficile pour nous. — Psaume 16:11.

Que faire lorsqu’on se trouve dans une situation aussi pénible? Doit-​on endurer sa peine et continuer à lutter? Ou bien existe-​t-​il un moyen de se dégager des griffes du malheur?

Examinons-​nous

Devant un problème donné, tout le monde ne réagit pas de la même manière. Aussi est-​il bon que nous nous examinions honnêtement quand nous rencontrons des difficultés. Peut-être y a-​t-​il en effet un trait de notre personnalité qui mériterait d’être modifié. — Psaume 139:23, 24.

Il est des personnes qui peuvent souffrir le martyre en silence. Certaines arrivent à surmonter leurs difficultés beaucoup plus rapidement que d’autres. Peut-être faut-​il attribuer cela à leur éducation, à leur personnalité ou à leur état de santé. Par exemple, si quelqu’un a manqué d’amour durant sa jeunesse et n’a pas été élevé convenablement, il aura sans doute plus de mal à affronter sa vie d’adulte. Ceux qui ont été privés d’amour pendant leur enfance ont souvent tôt fait de penser que les autres ne les aiment pas, et que c’est pour cette raison qu’ils agissent mal envers eux. En revanche, les enfants gâtés à qui l’on a accordé une attention excessive ont d’ordinaire tendance à se prendre par la suite pour le centre du monde. De ce fait, il n’est pas rare que leurs amitiés soient de courte durée. Quant aux gens qui souffrent de problèmes de santé, ils peuvent être très affectés par la moindre injustice, par la plus petite humiliation, car ils se croient fréquemment incapables d’en supporter davantage. Dès lors, si nous sommes d’une nature très sensible, il convient que nous réfléchissions à ces divers facteurs, surtout quand nous avons l’impression d’être assaillis par une foule de difficultés insurmontables.

Lorsqu’un problème nous tourmente, sommes-​nous enclins à nous replier sur nous-​mêmes? Bien sûr, c’est là une réaction naturelle, mais cette situation ne devrait pas se prolonger outre mesure. Sans quoi, absorbés que nous sommes par nos soucis, nous risquerions de finir par trouver tout le monde pénible. Nous pourrions en arriver à nous isoler complètement, ce qui ne serait pas une marque de sagesse. Dans un tel cas, en effet, les quatre murs de notre maison se changeraient bien vite, pour ainsi dire, en autant de miroirs qui nous renverraient sans cesse l’image de notre malheur. — Proverbes 18:1.

Plus nous sommes déprimés, plus nous avons tendance à en accuser ceux qui nous entourent. Si nous commettons en même temps l’erreur de leur prêter de mauvais mobiles, nos relations avec eux risquent de s’en trouver gravement tendues. Comme il est donc préférable de ne pas devenir soupçonneux à l’excès! — Voir I Timothée 6:4.

Sommes-​nous par trop sensibles aux défauts de nos compagnons? La vie serait de beaucoup plus agréable si nous nous montrions patients et compréhensifs. N’oubliez pas ces paroles de Jésus Christ: “Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.” Au lieu de ressasser les offenses des autres, nous devrions demander à Jéhovah d’aider ceux qui nous ont rabroués. Au fond, ne se font-​ils pas plus de tort à eux-​mêmes qu’ils ne nous en font? “En effet, quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera.” — Matthieu 6:14; Galates 6:7.

Lorsque les problèmes nous pèsent, il nous arrive peut-être de prier Jéhovah d’une manière un peu enfantine, en le suppliant de nous rendre heureux à nouveau. Bien sûr, nous sommes en droit d’agir ainsi. Mais devons-​nous vraiment nous attendre que Dieu fasse disparaître comme par enchantement toutes les pensées amères et les souvenirs pénibles qui nous hantent? Évidemment, certaines choses se sont réellement produites, mais quelle est en fait la cause de notre affliction? Sommes-​nous malheureux pour la simple raison que nous nous souvenons de ce qui s’est passé ou parce que nous avons effectivement mal réagi? Au fond, ne sont-​ce pas surtout notre susceptibilité, notre irritation et notre propension à nous apitoyer sur notre sort qui nous privent de notre joie et de notre équilibre spirituel?

Il serait donc sage que nous réprimions ces sentiments éprouvants dès l’instant où ils germent en nous. Sinon nous risquerions d’exacerber nos sentiments au point de nous retrouver dans un état pratiquement désespéré. Certes, si nous invoquons Jéhovah une fois que nous en sommes arrivés là, il nous aidera. Toutefois, nous ne devons pas compter sur un miracle, car si nous avons suivi une mauvaise voie, il nous faudra inéluctablement rebrousser chemin. Par conséquent, quand cela s’avère nécessaire, redressons les choses sans attendre. Il est beaucoup plus pénible de vivre avec une mauvaise conscience et un esprit déprimé que de reconnaître ses erreurs. ‘Explorons honnêtement nos voies’ et, avec une énergie renouvelée, prenons la résolution de faire les efforts nécessaires pour nous améliorer en nous appuyant sur la force divine. — Lamentations 3:40-42.

Maîtrisons nos pensées

En somme, c’est notre propre attitude qui décidera dans une large mesure de notre bonheur. C’est pourquoi il nous faut surveiller nos pensées, sans quoi les mauvais souvenirs, les lubies, et même les impulsions franchement méchantes s’empareraient vite de notre esprit. Lorsque nous nous sentons d’humeur morose, nous ferions bien de nous demander: À quoi étais-​je en train de penser juste avant de me retrouver dans cet état d’abattement? Bien sûr, il n’est pas aussi facile de chasser de notre esprit les mauvaises pensées, une fois qu’elles s’y sont installées, que d’éteindre la télévision lorsqu’il y passe une émission pernicieuse. Mais quel soulagement de savoir que nous pouvons prier Dieu pour obtenir son soutien! En effet, par son esprit saint, sa force active, Jéhovah nous aidera volontiers à dominer nos pensées. Le psalmiste David déclara un jour: “Lorsque mes pensées troublantes devinrent nombreuses au-dedans de moi, tes consolations [celles de Jéhovah] se mirent à caresser mon âme.” — Psaume 94:19.

Si nous implorons le secours de Jéhovah, quelle qu’en soit la raison, nous devons aussi l’écouter lorsqu’il nous parle. Sa sagesse et son amour infinis se reflètent dans les Écritures, et celles-ci nous donnent des conseils fort clairs sur la façon de régler toutes les situations que nous avons des chances de rencontrer. Par conséquent, si nous appliquons les conseils de Jéhovah dans notre vie, notre bonheur nous sera rendu, ou du moins il s’en trouvera affermi. Du reste, Jésus proclama “heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent”. — Luc 11:28.

Nous pouvons donner une orientation salutaire à nos pensées en gardant un texte biblique présent à l’esprit pendant quelques heures, voire toute une journée. Lorsque nous découvrons des paroles particulièrement réconfortantes ou encourageantes au cours de notre étude de la Bible, nous pouvons nous efforcer de les retenir. Ainsi, chaque fois que nous en ressentirons le besoin, il nous sera possible de réciter ces extraits de la Parole de Jéhovah. De cette façon, “le Dieu de toute consolation” nous soutiendra, et “la paix de Dieu” ‘gardera nos cœurs et nos facultés mentales’. Cela nous permettra de persévérer avec joie dans son service, en dépit de nos problèmes. Par ailleurs, nous devrions non seulement apprendre à connaître la pensée de Dieu, mais encore faire ce qu’il nous demande — II Corinthiens 1:3, 4; Philippiens 4:6, 7.

Sachons apprécier ce que Dieu nous accorde

Il convient assurément que nous écoutions Dieu, car il nous témoigne son amour en nous octroyant “tout beau don”. (Jacques 1:17.) Lorsque nous sommes tendus ou découragés, il nous arrive d’oublier que beaucoup de choses agréables sont encore à notre portée. De plus, notre Père céleste désire nous voir profiter pleinement de toutes les bonnes choses qu’il nous prodigue. Et il veut que nous soyons heureux, ainsi que le Convocateur l’expliqua en ces termes: “La meilleure chose que moi j’aie vue, qui est belle, c’est que l’homme mange, et boive, et voie le bien pour tout son dur travail (...) car il ne se souviendra pas souvent des jours de sa vie, parce que le vrai Dieu l’occupe avec l’allégresse de son cœur.” (Ecclésiaste 5:18-20; 9:7-10). Nul d’entre nous n’est exempt de chagrins. Malgré tout, si nous gardons les yeux ouverts, nous saurons toujours voir “le soleil”, même à travers quelques “nuages”.

Nos amis chrétiens comptent parmi les plus beaux dons que Dieu nous a faits. Comme nous languissons d’eux lorsque nous traversons une période critique! En de telles circonstances, nous éprouvons le besoin de trouver une oreille compréhensive. En réalité, nous savons bien souvent ce que nous devrions faire, mais il nous est tout bonnement impossible de puiser la solution de nos problèmes au fond de notre cœur meurtri. Dans ce cas, pourquoi aurions-​nous honte de demander à l’un de nos chers compagnons chrétiens de nous accorder avec amour un peu d’attention? Dans les congrégations des Témoins de Jéhovah, des anciens expérimentés se feront un plaisir de nous apporter une aide pratique, notamment en nous donnant des conseils fondés sur la Parole de Dieu. — Jacques 5:13-16.

Quelle que soit la région du globe où nous demeurons, nous sommes également entourés d’une multitude de “petits amis”. Pour peu que nous sachions gagner leur confiance, toutes sortes d’animaux et d’oiseaux viendront bientôt nous voir si nous leur offrons quelque nourriture. Comme nous apprécierons leur présence lorsque nous les aurons assez apprivoisés pour qu’ils viennent nous manger dans la main!

Et que dire des enfants du voisinage? Eux aussi seront heureux de nous rendre visite si nous nous montrons aimables et généreux, ou si nous les laissons nous aider à effectuer de menus travaux. Si nous songeons seulement aux bienfaits dont nous sommes l’objet et si nous savons savourer tout ce dont Jéhovah nous comble, nous ne serons condamnés ni à la solitude ni au malheur.

Une promenade en plein air peut aussi nous apaiser et nous aider à introduire des idées édifiantes dans notre esprit. Un cerveau qui reçoit trop peu d’oxygène favorise rarement le calme intérieur. En fait, plus d’un homme a recouvré son équilibre spirituel grâce à une longue marche. Par ailleurs, lorsque nous nous promenons dans des jardins ou dans les bois, nous devrions nous efforcer d’analyser ce que nous voyons. Il ne nous arrive que trop souvent de marcher ou de rester assis dehors, les yeux dans le vague, assaillis que nous sommes par toutes sortes de pensées lugubres. Et pourtant, chaque arbre, chaque plante, chaque animal et le ciel lui-​même pourraient nous apprendre quelque chose sur le Créateur si seulement nous nous laissions toucher par la beauté des formes, la richesse des couleurs et toutes les autres sensations qui s’offrent à nous. Lorsque nous admirons les cieux étoilés par une soirée claire, il se peut que nous sentions sourdre en nous des paroles comparables à celles du psalmiste, qui s’écria: “Les cieux proclament la gloire de Dieu; et l’étendue annonce l’œuvre de ses mains.” (Psaume 19:1). En de tels instants, les préoccupations humaines s’estompent devant ce reflet de la grandeur divine. Quand nous nous sommes absorbés dans un spectacle de ce genre, nous n’avons aucun mal à reléguer nos soucis à l’arrière plan pour faire monter des actions de grâces et des louanges vers notre Créateur incomparable.

Le sommeil compte aussi parmi les dons de Dieu. À la fin d’une journée bien remplie, il nous permet de nous reposer, en nous abandonnant totalement à la protection divine. Cela nous aide à débuter la journée suivante avec une énergie nouvelle. Mais que faire si nous dormons mal? Nous pouvons alors prier notre Père céleste, en nous souvenant de nos frères chrétiens dans nos requêtes. Nous pouvons également méditer sur sa Parole et sur ses merveilleuses promesses (Psaume 77:6; Éphésiens 6:17-20). Oui, il est infiniment préférable de penser à de telles choses plutôt que de ruminer tous nos problèmes. Nous avons besoin de nous remplir l’esprit de pensées bonnes et spirituelles. Alors nous pourrons en toute sérénité nous dire à nous-​mêmes: “Bonne nuit.”

Nous ne sommes pas seuls

Bien évidemment, nous ne sommes pas les seuls à avoir des problèmes. Si nous devions demander aux autres de nous exposer les leurs, nous finirions sans doute par nous dire: ‘Eh bien, il vaut mieux que je me taise.’ En fait, nous préférerions peut-être nos propres épreuves à celles qui accablent bon nombre de nos semblables.

Les chrétiens qui se sont voués à Dieu ne peuvent s’attendre à être exempts de toute souffrance dans la période actuelle. En effet, Jésus avait averti ses disciples qu’ils seraient persécutés (Jean 15:20). Non, nous ne sommes pas les seuls à subir les épreuves que nous inflige Satan le Diable, notre pire ennemi, car “en fait de souffrances les mêmes choses s’accomplissent dans la famille entière de [nos] frères dans le monde”. Cependant, fait plus important encore, nous savons que nos compagnons d’infortune et nous-​mêmes jouissons de l’aide divine. Confions-​nous donc dans “le Dieu de toute faveur imméritée” qui est avec nous et portons avec confiance nos regards vers le jour, si proche maintenant, où nos tribulations ne seront plus qu’un mauvais souvenir. — I Pierre 5:6-11; II Thessaloniciens 1:6-10.

Effectivement, les temps difficiles que tous les chrétiens fidèles traversent actuellement sont sur le point de s’achever, car nous nous approchons à grands pas d’une ère heureuse et nouvelle. Nous nous tenons au seuil d’“un nouveau ciel et [d’]une nouvelle terre”. (Révélation 21:1-4.) Quel sujet d’allégresse, en vérité!

Jésus Christ apprit à ses disciples à formuler la requête suivante dans leurs prières: “Que ton royaume vienne!” (Matthieu 6:10). Mettons donc tout notre espoir en ce Royaume et attendons l’avenir avec joie. Si Jésus a pu endurer l’ignominie et la douleur atroce du poteau de supplice, c’est parce que, au cœur de toutes ces souffrances, il a su garder présente à l’esprit “la joie qui lui était proposée”. (Hébreux 12:1-3.) Il savait en effet qu’il allait bientôt revoir son Père céleste face à face, et qu’il serait entouré par toutes les personnes bienheureuses qui lui seraient associées.

Au fil des siècles, les disciples du Christ ont traversé bien des épreuves. Ils ont même affronté les bêtes sauvages dans les arènes de Rome et les horreurs des camps de concentration. Or, s’ils ont pu endurer tout cela, c’est parce qu’ils cherchaient avant tout à plaire à Jéhovah et qu’ils gardaient leurs yeux rivés sur le prix de la vie éternelle. Jéhovah ne les oubliera pas. Du reste, il ne nous oubliera pas non plus si nous continuons de l’adorer fidèlement, en demeurant sur “le sentier de la vie”. Dès lors, mus par notre indicible espérance, nous pouvons nous exclamer avec joie: Jéhovah, notre Dieu, “tu ouvres ta main et tu rassasies le désir de toute chose vivante”. — Psaume 145:16.

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