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  • Quand un conjoint se montre infidèle
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
w84 15/3 p. 27-29

Quand un conjoint se montre infidèle

POUR cette jeune femme, le choc était terrible. Elle avait un bébé, et elle en attendait un deuxième. Et voilà que son mari la trompe. Elle apprend qu’il a commis l’adultère. Cruellement meurtrie et profondément troublée, elle ne sait plus que faire.

Malheureusement, il ne s’agit pas là d’un cas exceptionnel. De différents pays nous parviennent en effet des rapports révélant que beaucoup de gens mariés se rendent coupables d’infidélité et compromettent sérieusement l’avenir de leur union. Comment un chrétien ou une chrétienne devrait-​il donc réagir s’il est établi que son conjoint l’a trompé?

Dans une telle situation, il convient de prendre en considération les paroles suivantes de Jésus: “Je vous dis que quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication, et se marie avec une autre, commet un adultère.” (Matthieu 19:9). Que faut-​il entendre par là? Que la fornication (terme qui, dans son sens biblique, englobe l’adultère ainsi que d’autres formes d’immoralité sexuelle grave comme l’homosexualité) peut rompre les liens du mariage. Selon les Écritures, le conjoint innocent est en droit de divorcer et de se remarier. S’il agit ainsi, il ne commet pas de péché contre Dieua.

Néanmoins, est-​il nécessaire qu’il suive cette ligne de conduite?

L’exemple de Dieu

L’histoire de l’antique Israël nous fournit un exemple qui nous aidera à répondre à cette question. Osée, un prophète de Dieu, avait épousé une femme nommée Gomer, et celle-ci lui avait donné un fils. Mais, par la suite, Gomer devint infidèle. Elle eut deux enfants avec d’autres hommes. Après quoi elle quitta vraisemblablement Osée pour vivre avec ses amants. Cependant, Osée fit preuve d’une grande compassion. Plus tard, il décida de reprendre Gomer, bien qu’il lui fallût payer pour l’obtenir. (Entre-temps, elle avait manifestement été abandonnée par ses amants, et elle était tombée dans la misère et dans l’esclavage.) Ainsi, au lieu de s’en tenir à la stricte justice envers elle, Osée lui témoigna de la miséricorde.

Si la clémence d’Osée est décrite dans la Bible, c’est pour illustrer un acte de miséricorde encore plus remarquable, accompli également en faveur d’une femme volage. Effectivement, Jéhovah compara les relations qui l’unissaient jadis à Israël à celles qu’un mari entretient avec son épouse. En une certaine circonstance, il se présenta comme le “propriétaire et époux” des Israélites (Jérémie 31:32). Toutefois, à l’image de la femme d’Osée, les Israélites devinrent infidèles. Ils adorèrent souvent de faux dieux, ce qui constituait un adultère spirituel (Osée 6:10; 7:4). Aux termes de sa propre loi, Dieu était donc en droit de “divorcer” d’avec eux, de les répudier. Mais qu’a-​t-​il fait?

À l’instar d’Osée, il s’est montré disposé à reprendre son “épouse” fautive à condition qu’elle renonce à sa conduite immorale. Il attendait avec impatience, pour ainsi dire, le moment où ‘les fils d’Israël reviendraient et chercheraient Jéhovah, leur Dieu, et David, leur roi, et où ils viendraient en frémissant vers Jéhovah et vers sa bonté, dans la période finale des jours’. — Osée 3:5.

Un chrétien peut-​il démontrer le même amour en pardonnant au conjoint qui l’a trompé?

Pourquoi se montrer miséricordieux?

Beaucoup l’ont fait. Bien sûr, quiconque commet l’adultère est à la merci de son conjoint. Toutefois, de nombreuses victimes se sont naturellement senties poussées à pardonner. Pourquoi?

En premier lieu, ces personnes se sont rappelé que le mariage est un don de Dieu et qu’on ne peut le dissoudre à la légère. Elles ont aussi médité sur la grande miséricorde que Jéhovah a témoignée à chacun de nous et sur la joie qu’il éprouve lorsque nous faisons montre de clémence les uns envers les autres. À ce sujet, Jésus déclara: “Heureux les miséricordieux, puisqu’il leur sera fait miséricorde.” — Matthieu 5:7.

Il est donc possible d’agir avec générosité, surtout quand le pécheur se sent profondément coupable et regrette sincèrement le mal qu’il a fait. Dans un tel cas, le chrétien conclura peut-être qu’il vaut la peine de réprimer son amertume et son chagrin pour aider avec amour son mari ou sa femme à se réformer. Il se peut qu’une telle attitude amène le pécheur repentant à chérir davantage son mariage et fortifie sa résolution de ne plus jamais le compromettre.

Gardez aussi présent à l’esprit que, parfois, — pas dans tous les cas, évidemment, — l’adultère est l’aboutissement d’une situation familiale malheureuse. Doit-​on l’excuser pour autant? Certainement pas. Néanmoins, s’il se rend compte qu’un tel état de choses existait dans son foyer, l’époux innocent verra peut-être plus clairement ce qu’il peut faire pour aider son mari ou sa femme à ne plus s’égarer.

Par exemple, un mari qui consacre de longues heures à son emploi ou à une autre activité louable se sentira sans doute tout à fait satisfait. Mais que dire de la femme qu’il laisse seule à la maison, privée de sa compagnie?

Considérons maintenant le cas de ce mari qui, en rentrant chez lui après une rude journée de travail, trouvait régulièrement une maison vide où le repas n’était pas prêt et où le linge sale s’amoncelait. Les occupations auxquelles son épouse vaquait à l’extérieur étaient vraisemblablement nobles et importantes. Toujours est-​il que cet homme se sentait délaissé, et que cela l’a amené à s’intéresser à une autre femme. Lorsque sa liaison a été découverte, il a imploré le pardon de son épouse et lui a promis de ne plus jamais recommencer. Toutefois, celle-ci est restée sourde à ses supplications, et elle a décidé de divorcer. Bien sûr, c’était son droit, car son mari avait commis un péché grave. Mais pouvait-​elle dire qu’elle n’était absolument pas responsable de la situation conjugale qui l’avait conduit à sombrer dans l’immoralité?

Ainsi donc, pour une raison ou pour une autre, un chrétien peut juger bon d’imiter Dieu et de pardonner à son conjoint infidèle. Ceux qui agissent de cette façon se procurent souvent de grands bienfaits. Lesquels?

La récompense des miséricordieux

Tout d’abord, bon nombre de ceux qui pardonnent à leur époux repentant réussissent à rendre le bonheur à leur mariage. Le mari, la femme et les enfants peuvent jouir à nouveau d’une vie de famille heureuse. Incontestablement, c’est là un objectif qui mérite d’être poursuivi.

Par ailleurs, dans bien des cas, celui qui reçoit le pardon n’en apprécie que mieux son conjoint innocent et miséricordieux. Il découvre chez lui un amour et une humilité qu’il n’avait peut-être jamais soupçonnés, surtout lorsqu’il prend conscience de la souffrance qu’il lui a fait subir.

C’est là ce qui s’est passé pour le couple décrit au début de l’article. Évidemment, cette jeune femme était profondément peinée quand elle a appris que son mari l’avait trompée. Elle avait, d’après la Bible, le droit de le rejeter et de mettre fin à leur union. Cependant, si elle l’avait fait, il lui aurait fallu s’occuper seule de ses enfants tout en supportant la solitude d’une femme divorcée.

Au lieu d’agir ainsi, elle a songé à l’intérêt de son bébé et de l’enfant qu’elle portait. Elle a aussi pris en considération les regrets sincères de son mari, et elle s’est rappelé l’amour qu’ils avaient naguère l’un pour l’autre. C’est pourquoi elle a décidé de suivre l’exemple de Jéhovah en pardonnant, ce qui a beaucoup touché son mari repentant. Grâce à l’aide et à l’affection de sa femme, celui-ci a maintenant retrouvé son équilibre et regagné le respect de ses proches et de son entourage. À présent, ce drame n’est plus qu’un mauvais souvenir; cette famille heureuse bâtit son avenir dans l’unité.

Priez pour prendre la bonne décision

Il ne faut jamais minimiser la gravité des transgressions de la loi de Dieu. Ceux qui trahissent leur mari ou leur femme sont coupables devant Jéhovah, l’Auteur du mariage. Au cas où ils viendraient à perdre leur famille, ils doivent reconnaître que c’est là une conséquence directe de leur péché. Par ailleurs, s’ils souhaitent renouer de bonnes relations avec Dieu pour avoir part à la réalisation de ses promesses, il leur faut se repentir, renouveler leur esprit et renoncer à leur conduite immorale, que leur conjoint leur pardonne ou non.

Néanmoins, il importe de ne pas considérer la rupture comme inévitable. Si Osée a pardonné à Gomer, et si Jéhovah a pardonné maintes et maintes fois aux Israélites coupables d’adultère spirituel, le conjoint innocent devrait au moins envisager la possibilité de sauvegarder son union et prier Jéhovah pour qu’il l’aide à prendre la bonne décision. C’est peut-être là un moyen de montrer son respect pour l’Auteur du mariage et de retrouver le bonheur conjugal.

[Note]

a Voir La Tour de Garde du 15 juin 1983, pages 29, 30.

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