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  • La musique, un don de Jéhovah pour notre joie

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  • La musique, un don de Jéhovah pour notre joie
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
w84 15/6 p. 20-23

La musique, un don de Jéhovah pour notre joie

À L’INSTANT même où Adam, notre premier ancêtre commun, prenait conscience de son existence en devenant une âme vivante, un véritable concert résonnait à ses oreilles. Là, dans le magnifique jardin d’Éden, l’orchestre local formé d’oiseaux multicolores l’accueillait par son gazouillis harmonieux et joyeux. Jéhovah avait préparé une bien belle ouverture pour le plaisir de l’homme.

Évidemment, ces virtuoses emplumés chantaient plus par instinct que grâce à une intelligence acquise de la mélodie, de l’harmonie et du rythme. Dieu avait composé et inscrit les notes de leur partition dans leur ADN le “jour” où il avait fait “toute créature volante ailée selon son espèce”. (Genèse 1:21, 23.) Quel prodige!

Les chants que Dieu a écrits pour toutes les espèces remplissent parfaitement le but pour lequel il les a conçus. Au moyen de ces mélodieux babillages, chaque oiseau peut en effet délimiter son territoire et attirer à lui l’élu(e) de son cœur. Mieux encore, le Créateur infiniment sage et prévoyant a veillé à ce que cette fonction nécessaire procure de la joie aux humains.

Et les hommes, pour quelle raison chantent-​ils? Pourquoi la musique les touche-​t-​elle tant?

Les mystères de la musique

La science est incapable d’expliquer ce qui amène les humains à composer, à inventer des instruments et à en jouer, ou plus simplement à apprécier la musique et le chant. L’énigme reste entière.

Lewis Thomas, membre de l’Institut américain de vulgarisation scientifique, écrivait à ce sujet:

“Si vous êtes à la recherche des grands mystères, des aspects fondamentaux de notre existence sur lesquels ni les sciences ni les lettres n’ont d’explication à donner, je vous conseille de commencer par la musique. Les musicologues, pour qui j’ai le plus grand respect, n’ont pas la moindre idée de ce qu’est la musique, ni de la raison pour laquelle nous la formons et ne saurions être humains sans elle, ni même — ce qui serait pourtant révélateur — de la manière dont l’esprit la conçoit tout seul avant qu’elle soit écrite et jouée. Ces questions dépassent les compétences des biologistes, des psychologues, des physiciens et des philosophes de tout poil. Nul ne peut y répondre. C’est un mystère. (...) Les Concertos brandebourgeois [de J. S. Bach] et les derniers quatuors [de Beethoven] (...) proclament qu’il y a dans certains recoins de notre esprit des profondeurs dont nous ignorons tout si ce n’est qu’elles existent.” — Discover, édition de juillet 1981, page 47.

La musique est un art sublime qui émane d’une intelligence supérieure. Effectivement, Jéhovah a doté les hommes d’une sensibilité et d’un sens esthétique qui font vibrer leur cœur et leur esprit au chant ravissant des oiseaux. Non seulement cette mélodie divine leur inspire des sentiments et des pensées agréables, mais encore elle les régénère et contribue ainsi à leur bien-être physique et spirituel. Dès lors, il est évident que la musique elle-​même est une œuvre de notre Créateur aimant.

Oui, l’art musical nous vient de ‘Celui qui a planté l’oreille’ et qui a “établi une bouche pour l’homme”. (Psaume 94:9; Exode 4:11.) C’est Jéhovah qui a mis en nous le don de la musique, tant l’aptitude à la composer que la capacité de l’apprécier. Incontestablement, notre Père nous a fait là un présent de choix. — Jacques 1:17.

Un art venu du ciel

La musique constitue donc une partie intégrante de la création. Elle est d’abord l’art de Jéhovah. Du reste, bien avant de créer la terre, ses ménestrels aériens et le genre humain, Dieu savourait déjà les joies de la musique, car il avait créé des millions d’anges qui chantaient admirablement. De leurs chœurs jaillissaient de délicieuses mélodies destinées à lui exprimer leur adoration, leur louange et leur gratitude.

Ces “fils” angéliques de Dieu entonnèrent un chant de joie quand ils virent leur Père créer notre planète (Job 38:4-7, Bible en français courant; Osty; Segond). Spectacle grandiose, il est vrai: un globe minuscule en regard de l’immensité des cieux, joyau chatoyant langé d’épaisses nuées, tournoyait pour mieux miroiter au soleil sur l’écrin noir de l’espace. La chorale céleste n’avait d’autre ressource que d’éclater en chants d’allégresse pour dire son émerveillement.

Même au XXe siècle, la musique a eu sa place au ciel (Révélation 5:9, 10; 14:1-3). En 1914, le couronnement de Jésus a sans doute été salué par les hymnes les plus joyeux qu’on y avait jamais entendus. Il y a de bonnes raisons de penser qu’un concert de louanges a retenti quand le Christ a accédé jusqu’à Jéhovah, “l’Ancien des Jours”. “Dix mille fois dix mille” étaient là lorsqu’on l’a fait approcher devant le trône resplendissant du Créateur pour lui donner “la domination, et la dignité, et un royaume”. La grandeur de la musique devait aller de pair avec celle de la vision. — Daniel 7:9-14; voir II Samuel 6:15; Psaume 27:6.

Il va sans dire que toutes ces odes ont été chantées ‘dans les langues des anges’. (I Corinthiens 13:1.) Si l’on en juge d’après la puissance de ces créatures spirituelles, le niveau harmonique et mélodique de leurs chants dépasse certainement de beaucoup les limites de notre audition et de notre intelligence. Quoi qu’il en soit, il est évident que les origines célestes de la musique lui confèrent une grande noblesse. Dès lors, quelle attitude convient-​il d’adopter à son égard? Quelle incidence la valeur que nous reconnaissons à ce don doit-​elle avoir sur le choix des œuvres que nous écoutons?

Nos devoirs envers l’Auteur de la musique

Puisque Jéhovah nous a donné la musique, nous avons envers lui une obligation, comme nous en avons vis-à-vis de quiconque nous fait un présent. Autrement dit, nous sommes en devoir d’employer la musique de la manière prévue par celui qui l’a créée. Il ne viendrait vraisemblablement pas à l’idée d’une personne à qui l’on offre un vêtement neuf de s’en servir pour éponger de la graisse; sans quoi elle montrerait qu’elle n’apprécie pas le cadeau qu’on lui a fait, qu’elle ne comprend pas l’usage auquel il était destiné et qu’elle n’a aucun respect pour celui qui le lui a offert. En effet, il n’y a pas de doute que ce dernier serait profondément peiné par un tel comportement.

Ainsi en est-​il de l’art musical. Jéhovah nous en a fait don en vue de notre plaisir et de notre bonheur. Qui plus est, la musique constitue l’un des moyens par lesquels nous pouvons louer notre Père céleste pour son amour et nous approcher de lui. Elle a pour objet de contribuer à notre santé spirituelle. — Psaumes 149:1-3; 150:1-6.

Le mythe qui attribue la création de la musique à Pan, un dieu païen aux pieds de bouc qui s’en serait servi pour agrémenter ses frasques, est un véritable outrage à l’Être suprême. Malheureusement, de nos jours il est de fait qu’une foule de chansons célèbrent la débauche. La musique impie se développe rapidement durant le “temps de la fin” du présent monde (Daniel 12:4). Les événements marquants de 1914 ont inauguré une ère de décadence morale, de violence et de dépravation qui n’a pas sa pareille dans l’histoire humaine. Par voie de conséquence, une grande partie de la musique moderne reflète la licence, la confusion et les aberrations propres aux “derniers jours” de ce système de choses mauvais. — II Timothée 3:1-5.

Il est indispensable que ‘ceux qui aiment Jéhovah’ bannissent la musique impie et restent fermement attachés à ce qui est bon du point de vue de Dieu (Psaume 97:10). C’est pourquoi, de temps à autre, les périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous! mettent leurs lecteurs en garde contre telle ou telle forme de musique ‘qui attente à ce qui est saint’. (Voir II Timothée 2:16.) Ils soulignent les dangers insidieux que la musique représente lorsqu’elle éveille les passions ou qu’elle incite à la révoltea.

Le désir de plaire à Jéhovah amène parfois ceux qui portent un jugement honnête sur de nombreux styles de musique moderne à se demander: Que reste-​t-​il à écouter? Existe-​t-​il encore de la musique que l’on puisse goûter en toute tranquillité, sans compromettre sa spiritualité?

La bonne musique ne manque pas

Sur tout ce qui a été écrit depuis le milieu du XVIIe siècle, rares sont les morceaux bibliquement condamnables. Encore les quelques classiques suspects sont-​ils essentiellement des opéras et des ballets. Parmi ceux-ci, en effet, beaucoup mettent en scène des tragédies ou d’autres histoires immorales, quand ils ne sont pas inspirés par la mythologie païenne. Cependant, même si nous décidions de renoncer à toute cette branche de la musique classique, il nous en resterait tant qu’il serait impossible d’en faire le tour en une vie.

Il nous faudrait déjà des années pour apprendre à connaître les œuvres acceptables de Bach, de Vivaldi, de Telemann, de Haendel, de Haydn et de Mozart, sans parler de celles de leurs contemporains. Et nous n’aurions même pas effleuré la bonne musique instrumentale et folklorique qui foisonne dans quantité de pays. Il suffit de jeter un coup d’œil sur un catalogue de musique européen ou américain pour se convaincre que les œuvres de qualité ne manquent pas.

Toutes les sortes de musique possibles et imaginables ont été enregistrées sur disques et sur cassettes. Il y en a tellement, rien que dans l’univers du classique, que l’on peut se montrer très exigeant sans craindre de jamais en venir à bout.

Quel usage ferez-​vous de ce don?

‘Ceux qui aiment Jéhovah’ désirent lui plaire en toutes choses. Telle est donc leur première préoccupation lorsqu’ils choisissent de la musique. En cela, chacun est responsable de ses décisions (Galates 6:5). Mais qu’est-​ce qui peut nous aider à faire un choix judicieux?

En règle générale, la musique profane composée au XVIIIe siècle et au début du XIXe ne pose pas de problème de conscience au chrétien. En outre, on apprend assez vite à l’apprécier. Écoutez chaque morceau quelques fois, et vous ne tarderez pas à vous familiariser avec ses mélodies brillantes et ses rythmes entraînants.

Bien sûr, pour choisir une œuvre on ne peut pas se baser uniquement sur son titre. N’oublions pas que, lorsqu’il l’a créée, l’auteur a d’abord dû élaborer un air agréable, puis le développer selon les règles de l’harmonie. Il est vrai que la musique à programme porte souvent un nom qui évoque une histoire ou un événement, quand il n’a pas simplement pour but de créer une certaine ambiance. Néanmoins, ce qui est écrit sur un disque ou sur une cassette ne correspond pas toujours à la réalité. D’ailleurs, bon nombre de morceaux n’ont même pas reçu leur titre de leur auteur.

Ainsi, Beethoven n’a jamais intitulé sa sonate pour piano en do dièse mineur (opus 27) “Clair de lune”. Il n’a pas non plus appelé son Ve Concerto pour piano et orchestre “L’Empereur”. Pareillement, les appellations données à quelques-unes des pièces de Chopin n’ont pas été choisies par le compositeur. Ces titres sont fondés sur ce que d’autres ont cru découvrir dans les œuvres correspondantes, quand ils n’ont pas été forgés de toutes pièces par un éditeur de musique cherchant à augmenter son chiffre d’affaires.

Une suggestion pratique: Avant de prendre un disque, lisez les remarques inscrites sur la pochette, tout comme vous consulteriez l’étiquette si vous vouliez acheter des aliments conditionnés. Si les commentaires vous peignent une musique dissonante, dodécaphonique, sérielle ou lancinante, vous pouvez être certain que ce sera un morceau strident, au rythme agressif, dont vous aurez du mal à dégager une mélodie. Ce genre de musique s’avère souvent agaçant et lassant au possible. Par ailleurs, les pièces à programme construites sur un thème mythologique, qui perpétuent des mensonges, et les œuvres suggestives qui prônent l’immoralité sexuelle ne sont pas de celles qu’un vrai chrétien cherchera à se procurer.

Il est à noter que les Témoins de Jéhovah ont à leur disposition de la musique susceptible de fortifier leur foi. Il s’agit de leurs cantiques, dont les paroles honorent Dieu conformément à ses vérités révélées. Ces chants n’ont pas la prétention d’être des chefs-d’œuvre. Ce sont des mélodies simples, composées par des musiciens qui se sont voués à Dieu et qui, mus par leur esprit et par leur cœur, ont voulu exprimer leur amour pour Jéhovah, pour ses desseins et pour leurs frères dans la foi. On peut passer bien des heures agréables à écouter ces airs enregistrés sur disques ou sur cassettes. Si nous chantons ces cantiques fondés sur les Écritures dans nos congrégations ou chez nous, cela nous rappellera la nécessité de louer constamment Jéhovah.

Le Créateur n’était pas obligé de nous faire goûter les joies de la musique. Il aurait pu les limiter au ciel et les garder pour son propre plaisir et pour celui de sa famille angélique. Mais son altruisme et son amour de la musique l’ont amené à nous les faire découvrir. Cette expression de la bonté de cœur de Jéhovah ne nous incite-​t-​elle pas à l’aimer encore davantage?

Que notre amour pour Dieu nous pousse donc à utiliser tous ses dons à sa louange. Oui, ‘soit que nous mangions, soit que nous buvions ou quelque autre chose que nous fassions’, — qu’il s’agisse en l’occurrence de chanter, d’écouter de la musique ou d’en jouer, — ‘faisons tout pour la gloire de Dieu’. (I Corinthiens 10:31.) Si nous voulons être ses fidèles témoins, nous montrerons ainsi que nous lui sommes reconnaissants pour la musique, l’un des plus beaux présents qu’il nous ait offerts en vue de notre joie.

[Note]

a Voir La Tour de Garde du 15 avril 1983, pages 3-10, et Réveillez-vous! du 22 mars 1980, pages 12-16.

[Illustration, page 22]

Les Témoins de Jéhovah louent régulièrement Dieu par leurs chants.

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