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  • “Sa bonté de cœur s’est montrée puissante”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1992
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1992
w92 1/2 p. 29-30

“Sa bonté de cœur s’est montrée puissante”

RACONTÉ PAR JOSÉ VERGARA OROZCO

Pensez-​vous qu’à 70 ans il soit possible de prendre un nouveau départ dans la vie? C’est ce que j’ai fait. Et c’était il y a 35 ans.

Dans sa bonté de cœur, Jéhovah me permet, depuis 1962, d’être pionnier permanent et, depuis 1972, d’être ancien dans la congrégation des Témoins de Jéhovah d’El Carrizal, dans l’État de Jalisco, au Mexique. Mais laissez-​moi vous raconter un peu ma vie...

JE SUIS né dans l’État de Michoacán, au Mexique, le 18 août 1886. Comme mon père était franc-maçon, nous n’allions pas à l’église, ne participions à aucune fête catholique et n’avions pas d’image pieuse chez nous.

Quand j’avais 16 ans, mon père est parti travailler aux États-Unis, mais il a pris des dispositions pour qu’un homme m’apprenne un métier. Cependant, deux ans plus tard, cet homme m’a emmené à Mexico afin que je reçoive une formation à l’école militaire. Après cela, je me suis engagé dans l’armée mexicaine.

Pendant et après ma carrière militaire

J’ai combattu lors de la révolution mexicaine, qui a commencé en 1910. Tous les jeunes hommes de l’école militaire étaient du côté de Francisco Madero, un révolutionnaire qui s’opposait à la dictature de Porfirio Díaz. Nous avons soutenu Madero jusqu’à sa mort en 1913 et, ensuite, nous avons pris parti pour Venustiano Carranza, qui a été président de la république de 1915 à 1920. On nous appelait les Carranzistas.

À quatre reprises, j’ai essayé, mais sans succès, de me faire relever de mes obligations militaires. J’ai fini par déserter et je suis devenu fugitif. Mon père, qui était rentré au Mexique, en a subi les conséquences: il a été jeté en prison. Un jour, je lui ai rendu visite en me faisant passer pour son neveu. Nous avons écrit sur de petits bouts de papier ce que nous avions à nous dire pour que les gardiens ne puissent pas nous entendre. Afin d’éviter que quelqu’un ne découvre mon identité, j’ai mangé les papiers.

Après sa libération, mon père m’a rendu visite et m’a demandé de me livrer aux autorités. C’est ce que j’ai fait et, à ma grande surprise, le général ne m’a pas arrêté. Au contraire, il m’a conseillé de partir pour les États-Unis. J’ai suivi sa suggestion, et je suis resté dans ce pays de 1916 à 1926.

En 1923, je me suis marié avec une Mexicaine qui vivait aussi aux États-Unis. J’ai appris un métier dans le bâtiment et nous avons adopté une petite fille. Lorsqu’elle avait 17 mois, nous sommes retournés au Mexique et nous nous sommes installés à Jalpa, dans l’État de Tabasco. Puis la guerre des “cristeros” a éclaté; elle a duré de 1926 à 1929.

Les cristeros voulaient que je me rallie à eux. Mais j’ai préféré, avec ma famille, fuir dans l’État d’Aguascalientes. Après avoir habité en différents endroits du Mexique, nous nous sommes installés en 1956 à Matamoros, dans l’État de Tamaulipas, où j’ai commencé à diriger des chantiers de construction.

Ma vie change

C’est là que ma vie a commencé à changer. Ma fille, qui était maintenant mariée et habitait de l’autre côté de la frontière, à Brownsville, au Texas, nous rendait souvent visite. Un jour, elle a dit: “Papa, il y a beaucoup de familles qui se réunissent en ce moment dans la salle des fêtes. Allons voir ce que c’est.” C’était une assemblée de Témoins de Jéhovah. Ma fille, mon gendre, mon petit-fils, ma femme et moi avons assisté aux quatre jours qu’a duré l’assemblée.

Depuis ce moment-​là, nous sommes allés aux réunions chrétiennes tenues par les Témoins de Jéhovah. Tandis que je faisais des progrès spirituels au Mexique, ma fille en faisait aux États-Unis. Je me suis rapidement mis à parler à mes collègues de travail des vérités bibliques que j’apprenais. Je recevais dix périodiques de chaque numéro de La Tour de Garde et de Réveillez-vous! que je leur distribuais. Cinq personnes parmi celles qui travaillaient au bureau, trois des ingénieurs et quelques-uns des autres employés sont devenus Témoins de Jéhovah.

Comme il faisait froid ce 19 décembre 1959 quand je me suis fait baptiser dans la rivière! Tous ceux qui se sont fait baptiser ce jour-​là sont tombés malades tellement l’eau était froide. Ma fille s’était fait baptiser avant moi, et ma femme, bien qu’elle n’ait jamais franchi cette étape, en est arrivée à posséder une assez bonne connaissance de la vérité biblique et s’est montrée très coopérative.

Le service à plein temps

Je me sentais redevable à Dieu pour sa grande bonté de cœur; c’est pourquoi, en février 1962, alors que j’avais 75 ans, j’ai entrepris le service à plein temps en devenant pionnier. Quelques années plus tard, en 1968, ma femme est décédée. J’ai alors eu le désir d’œuvrer dans un autre pays, mais, en raison de mon âge, les frères ont pensé que ce n’était pas raisonnable. Toutefois, en 1970, on m’a nommé pionnier à Colotlán, dans l’État de Jalisco, où il y avait une petite congrégation.

En septembre 1972, le surveillant de circonscription m’a suggéré d’aller m’installer dans la petite ville d’El Carrizal, près de Colotlán. En novembre de la même année, une congrégation a été formée dans cette ville, et j’y ai été nommé ancien. Bien que cette ville soit très isolée, jusqu’à 31 personnes assistent aux réunions de la congrégation.

Malgré mon âge, je suis toujours actif dans le ministère, et je fais beaucoup d’efforts pour aider les gens à raisonner sur leurs croyances. Par exemple, en égrenant leur chapelet, les catholiques sincères répètent l’Ave Maria: ‘Je vous salue Marie, pleine de grâce; le Seigneur est avec vous.’ Cette prière ajoute: ‘Sainte Marie, Mère de Dieu.’ Je leur demande alors: ‘Comment est-​ce possible? Si c’est Dieu qui a sauvé Marie du péché, comment peut-​il être en même temps son fils?’

J’ai 105 ans, et je suis ancien et pionnier permanent à El Carrizal depuis presque 20 ans. Mon sentiment est que c’est Jéhovah qui m’a permis de vivre si longtemps, car ainsi je peux rattraper le temps que j’ai perdu lorsque je ne le servais pas.

Une chose que j’ai apprise est que nous devons toujours avoir la certitude que notre Juge Suprême nous regarde depuis son trône de justice, et qu’il pourvoit à nos besoins. Comme le dit Psaume 117:2: “Sa bonté de cœur s’est montrée puissante envers nous.”

[Photo de José Vergara Orozco, page 29]

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