BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w99 15/10 p. 28-31
  • Une étape réjouissante dans l’histoire de la Parole de Dieu

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Une étape réjouissante dans l’histoire de la Parole de Dieu
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1999
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Pourquoi une nouvelle traduction ?
  • Des particularités remarquables
  • Le rétablissement du nom de Dieu
  • Traduction en d’autres langues que l’anglais
  • La Traduction du monde nouveau — appréciée par des millions de personnes dans le monde
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2001
  • Traduction du monde nouveau
    Comment raisonner à partir des Écritures
  • La Traduction du monde nouveau est-elle exacte ?
    Questions fréquentes sur les Témoins de Jéhovah
  • Impression et diffusion de la Parole sacrée de Dieu
    Les Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1999
w99 15/10 p. 28-31

Une étape réjouissante dans l’histoire de la Parole de Dieu

Pour tous ceux qui aiment la Parole de Dieu, l’année 1998 aura été à marquer d’une pierre blanche, car elle aura vu l’impression du 100 millionième exemplaire des “ Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau ”, faisant entrer cette Bible dans le club des versions modernes les plus diffusées.

LES critiques sévères qu’elle avait essuyées lors de sa sortie rendent ce résultat d’autant plus remarquable. Non seulement cette traduction n’a pas sombré dans l’anonymat, mais elle s’est fait un nom dans le monde entier, trouvant sa place dans des millions de foyers — et de cœurs. Comment est née cette version si particulière ? Qui en sont les auteurs ? Et quel intérêt avez-​vous à l’utiliser ?

Pourquoi une nouvelle traduction ?

Voilà plus de cent ans que la Watch Tower Bible and Tract Society, l’instrument juridique des Témoins de Jéhovah, diffuse des bibles. Pourquoi, à un moment donné, les Témoins de Jéhovah ont-​ils jugé nécessaire de produire une nouvelle version de la Parole de Dieu ? “ Aucune traduction de la Bible ne pourra jamais être considérée comme définitive ”, font observer Sakae Kubo et Walter Specht dans leur livre Que de versions ! (angl.). “ Les traductions doivent suivre les progrès de la recherche biblique et l’évolution de la langue. ”

Or, d’une part le XXe siècle aura permis de réaliser des progrès considérables dans la compréhension de l’hébreu, du grec et de l’araméen, les langues originales de la Bible, et, d’autre part, on a découvert des manuscrits bibliques plus anciens et plus sûrs que ceux utilisés par les générations précédentes de traducteurs. Fort de ces éléments, on est aujourd’hui en mesure de rendre la Parole de Dieu avec plus d’exactitude que jamais auparavant. C’est donc pour de bonnes raisons que les Témoins de Jéhovah ont pris la décision d’entreprendre la traduction de la Bible dans des langues modernes et qu’à cette fin ils ont formé un comité de traduction biblique, le New World Bible Translation Committee.

En 1950, ils publiaient la version anglaise des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau. À lui seul, le titre prenait hardiment ses distances avec la tradition en refusant de laisser entendre que la Bible se compose d’un “ Ancien ” et d’un “ Nouveau ” Testament. Au cours des dix années qui ont suivi, ils ont fait paraître les Écritures hébraïques par volumes, puis, en 1961, la Bible complète en un seul volume.

À qui devait-​on cette remarquable Bible anglaise ? À cette question, La Tour de Garde du 15 janvier 1951 répondait : “ Les hommes qui composent le comité de traduction ont exprimé [...] le désir de garder l’anonymat, et ne veulent expressément pas que leurs noms soient publiés, ni durant leur vie, ni après leur mort. Le but de la traduction est d’exalter le nom du vrai Dieu vivant. ” Certains critiques ont bien parlé d’un travail d’amateurs sans le moindre intérêt, mais tout le monde n’a pas partagé ce jugement à l’emporte-pièce. “ Le fait de savoir qui sont les traducteurs ou les éditeurs d’une certaine Bible permet-​il de juger de sa qualité ? ” a écrit Alan Duthie. Et de répondre : “ Pas franchement. Rien  ne remplace l’examen de la traduction par elle-​mêmea. ”

Des particularités remarquables

Des millions de lecteurs se sont livrés à cet examen pour constater que la Traduction du monde nouveau allie un style agréable à une scrupuleuse fidélité au texte. Ses traducteurs ont travaillé à partir de l’hébreu, de l’araméen et du grec en se référant aux meilleurs textes disponiblesb. Ils se sont tout particulièrement attachés à serrer le texte ancien au plus près, mais dans un style facile à comprendre. Un certain nombre de biblistes ont d’ailleurs salué la fidélité et l’exactitude de cette traduction. Témoin ce commentaire relevé dans une revue de théologie (Andover Newton Quarterly de janvier 1963) : “ La traduction du Nouveau Testament prouve que le mouvement compte des hellénistes capables de surmonter intelligemment les multiples problèmes que pose la traduction de la Bible. ”

Les traducteurs ont ouvert de nouveaux horizons à la compréhension de la Bible en rendant lumineux le sens naguère obscur de certains textes. Un exemple : le déroutant “ Bienheureux les pauvres d’esprit ” (Matthieu 5:3, Sacy, 1936), devenu, de façon éminemment plus claire, “ Heureux ceux qui sont conscients de leur pauvreté spirituelle ”. Une autre caractéristique de la Traduction du monde nouveau est de rendre les mots importants avec constance et de manière uniforme d’un bout à l’autre du texte. C’est ainsi que le grec psukhê a été systématiquement traduit par “ âme ”, ce qui permet aux lecteurs de discerner rapidement que, contrairement à certaines théories religieuses, l’âme n’est pas immortelle. — Matthieu 2:20 ; Marc 3:4 ; Luc 6:9 ; 17:33.

Le rétablissement du nom de Dieu

La Traduction du monde nouveau se distingue également par le fait qu’elle a rétabli le nom de Dieu, Jéhovah, dans le texte. Dans les copies anciennes de la Bible hébraïque, le nom divin se présente sous la forme de quatre consonnes qui se transcrivent YHWH ou JHVH. Rien que dans ce qu’on appelle communément l’Ancien Testament, ce nom distinctif apparaît près de 7 000 fois (Exode 3:15 ; Psaume 83:18). De toute évidence, le Créateur voulait que ses adorateurs connaissent ce nom et l’utilisent.

Or, des craintes inspirées par la superstition ont amené les Juifs à cesser d’employer le nom divin. Après la mort des apôtres de Jésus, les copistes des Écritures grecques ont commencé à remplacer le nom personnel de Dieu par des mots grecs comme Kurios (Seigneur) ou Théos (Dieu). On peut déplorer que, dans nombre de langues, les traducteurs modernes aient perpétué cette tradition qui déshonore Dieu en éliminant son nom de la plupart des Bibles, quand ils n’ont pas purement et simplement dissimulé le fait que Dieu a un nom. Par exemple, lorsque, en Jean 17:6, Jésus dit : “ J’ai manifesté ton nom aux hommes ”, La Bible du Semeur met : “ Je t’ai fait connaître aux hommes. ”

Pour justifier cette mise à l’écart du nom divin, des biblistes se retranchent derrière le fait qu’on en ignore la prononciation exacte. C’est oublier qu’on emploie communément des noms bibliques comme Jérémie, Isaïe et Jésus, alors que cette prononciation est loin d’être celle de l’hébreu original. Puisque la forme “ Jéhovah ” est une façon tout à fait valable de rendre le nom divin et qu’elle est, de surcroît, familière à quantité de personnes, les arguments contre son utilisation ne tiennent pas.

Le comité de traduction de la Traduction du monde nouveau a eu le courage d’introduire le nom Jéhovah tant dans la partie hébraïque que dans la partie grecque des Écritures. Il n’était d’ailleurs pas le premier à le faire, comme l’attestent des traductions antérieures réalisées par des missionnaires à l’intention de peuplades d’Amérique centrale, du Pacifique Sud et d’Orient. Au demeurant, l’utilisation du nom de Dieu ne relève pas du simple débat intellectuel. En fait, il est indispensable de connaître Dieu par son nom pour voir en lui une personne (Exode 34:6, 7). La Traduction du monde nouveau a encouragé des millions de lecteurs de la Bible à utiliser ce nom.

Traduction en d’autres langues que l’anglais

Entre 1963 et 1989, les Témoins de Jéhovah ont publié la Traduction du monde nouveau, en totalité ou en partie, en dix autres langues. Cependant, le travail de traduction était laborieux ; il a pris parfois 20 ans ou plus. Puis, en 1989, on a créé au siège mondial des Témoins de Jéhovah le Service pour la traduction, qui, sous la direction du Comité de rédaction du Collège central, a cherché comment traduire la Bible plus rapidement. Cette initiative a débouché sur la mise au point d’une méthode reposant sur une étude des mots bibliques assistée par ordinateur. Comment ce système fonctionne-​t-​il ?

Une fois que le Comité de rédaction a approuvé la traduction de la Bible dans une langue, il nomme une équipe de traduction. L’avantage d’une équipe sur un individu travaillant seul, c’est qu’elle permet de produire une traduction plus nuancée (voir Proverbes 11:14). En général, les membres de l’équipe sont des chrétiens rompus à la traduction des publications des Témoins de Jéhovah. Une fois désignés, ils reçoivent une solide formation sur les principes de la traduction biblique et ils se familiarisent avec les programmes informatiques spécialement conçus à cet effet. L’ordinateur ne traduit pas ; en revanche, il peut donner accès à des renseignements précieux et permettre à l’équipe de garder trace de ses choix.

La traduction de la Bible s’opère en deux étapes. Dans un premier temps, on fournit aux traducteurs une liste de mots et d’expressions utilisés dans la version anglaise de la Traduction du monde nouveau. Ceux qui sont apparentés figurent dans un même groupe et leurs légères différences de sens sont signalées aux traducteurs. Ceux-ci établissent ensuite une liste de termes équivalents dans la langue vernaculaire. Lorsqu’un traducteur rencontre des difficultés pour rendre un verset, il se sert du système de recherche informatique pour obtenir des renseignements sur les mots grecs ou hébreux et pour consulter les publications éditées par la Société Watch Tower.

Lors de la seconde étape, les termes en langue vernaculaire que les traducteurs ont retenus sont insérés automatiquement dans le texte biblique par une opération classique de “ rechercher et remplacer ”. Ce procédé assure une précision et une constance inégalables à la traduction. Le texte ainsi obtenu est évidemment à peine déchiffrable. Il reste un énorme travail à accomplir pour le mettre en forme et rendre sa lecture agréable.

Ce système de traduction s’est révélé d’une remarquable efficacité. Une équipe a réussi à traduire les Écritures hébraïques en seulement deux ans, quand il en avait fallu 16 à une autre qui avait travaillé sur une langue apparentée, mais sans support informatique. À ce jour, depuis 1989, les Écritures grecques chrétiennes ont été publiées en 18 langues supplémentaires, si bien que la Traduction du monde nouveau est désormais disponible, intégralement ou en partie, en 34 langues. Cela signifie que plus de 80 % des Témoins de Jéhovah peuvent lire au moins les Écritures grecques chrétiennes dans leur langue maternelle.

Selon l’Alliance biblique universelle, sur les 6 500 langues parlées dans le monde, la Bible n’a été traduite, en totalité ou en partie, qu’en 2 212 languesc. Actuellement, une centaine de traducteurs s’affairent à produire les Écritures hébraïques et les Écritures grecques de la Traduction du monde nouveau, respectivement en 11 et en 8 langues. Dieu veut que “ toutes sortes d’hommes soient sauvés et parviennent à une connaissance exacte de la vérité ”. (1 Timothée 2:4.) Nous ne doutons pas que la Traduction du monde nouveau continuera de jouer un rôle important sous ce rapport.

Nous nous réjouissons donc que cette traduction ait franchi la barre des 100 millions d’exemplaires, et nous prions pour qu’elle continue à être diffusée largement dans l’avenir. Nous vous invitons à l’examiner. Vous constaterez qu’elle présente de nombreuses particularités intéressantes : une typographie agréable, des hauts de page, un index pratique pour localiser les versets familiers, des cartes détaillées et des appendices passionnants. Mais le plus important, c’est que vous pourrez lire cette Bible avec l’assurance qu’elle vous transmet fidèlement dans votre langue les paroles mêmes de Dieu.

[Notes]

a On notera avec intérêt cette déclaration imprimée sur la jaquette de l’édition à références (1971) de la New American Standard Bible : “ Nous n’avons utilisé aucun nom de biblistes pour qu’on puisse s’y référer ou s’en recommander, car nous croyons que la Parole de Dieu a assez de valeur par elle-​même. ”

b Le texte grec qui a été utilisé est celui de l’ouvrage de Westcott et Hort publié sous le titre The New Testament in the Original Greek. Pour les Écritures hébraïques, c’est la Biblia Hebraica de R. Kittel qui a été utilisée.

c Étant donné que de nombreuses personnes sont bilingues, on estime que la Bible est traduite, en totalité ou en partie, en suffisamment de langues pour être lue par plus de 90 % des habitants de la planète.

[Entrefilet, page 29]

“ La traduction du Nouveau Testament prouve que le mouvement compte des hellénistes capables de surmonter intelligemment les multiples problèmes que pose la traduction de la Bible. ” — ANDOVER NEWTON QUARTERLY, JANVIER 1963.

[Entrefilet, page 30]

“ Les traductions doivent suivre les progrès de la recherche biblique et l’évolution de la langue. ”

[Encadré/Illustration, page 31]

DES BIBLISTES FONT L’ÉLOGE DE LA TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU

À PROPOS de la version anglaise des Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau, Edgar Goodspeed, traducteur du “ Nouveau Testament ” à partir du grec pour l’American Translation, a écrit dans une lettre datée du 8 décembre 1950 : “ Je m’intéresse à votre œuvre missionnaire et à sa portée mondiale, et cette traduction franche et vigoureuse m’a beaucoup plu. Je peux témoigner qu’elle reflète sous bien des rapports une érudition très sérieuse. ”

Alexander Thomson, helléniste et hébraïsant, a écrit : “ Cette traduction est de toute évidence l’œuvre d’hellénistes compétents, qui ont cherché à rendre le sens véritable du texte grec en utilisant toutes les ressources de la langue anglaise. ” — The Differentiator, avril 1952, p. 52-7.

Le professeur Benjamin Kedar, hébraïsant vivant en Israël, a déclaré en 1989 : “ Dans le cadre de mes recherches en rapport avec la Bible hébraïque et les traductions, je me suis souvent référé à l’édition anglaise connue sous le nom de Traduction du monde nouveau. Ce faisant, j’ai eu le sentiment, maintes fois confirmé, que cette œuvre reflète un effort sincère pour parvenir à une intelligence du texte aussi exacte que possible. ”

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager