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  • Savez-vous attendre ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2000
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2000
w00 1/9 p. 3-5

Savez-​vous attendre ?

SAURIEZ-​VOUS chiffrer le temps passé à attendre en une année ? Que ce soit au supermarché ou à la pompe, au restaurant, chez le médecin ou chez le dentiste, à l’arrêt de bus, à la gare... La somme est surprenante. Selon une étude, les Allemands perdent en une année 4,7 milliards d’heures dans les embouteillages ! Ce chiffre équivaudrait, dit-​on, à l’espérance de vie cumulée de 7 000 personnes.

Attendre peut être très irritant. Quand on y est forcé alors qu’on ne trouve déjà pas le temps de tout faire, on trépigne en songeant à ce qui n’avance pas. “ La souffrance d’une vie est faite à moitié d’attente ”, a écrit l’auteur Alexander Rose.

Attendre peut aussi coûter cher. Ce constat, l’homme d’État américain Benjamin Franklin l’a formulé ainsi voilà deux siècles et demi : “ Le temps, c’est de l’argent. ” C’est pourquoi les entreprises font la chasse aux temps morts : plus de produits fabriqués en moins de temps égalent davantage de profits. Quant aux sociétés de services, sachant que la satisfaction du client passe par la réduction de l’attente, elles essaient d’offrir des prestations courtes telles que la restauration rapide, les guichets automatiques, etc.

De la vie gaspillée

“ Que de temps perdu à attendre en une vie ! ” s’est exclamé Ralph Waldo Emerson, poète américain du XIXe siècle. Plus récemment, parlant de l’ennui et de l’inconfort physique liés à l’attente, l’auteur Lance Morrow en a aussi évoqué “ le supplice plus subtil ”. Lequel ? “ La conscience d’être spoliés de notre ressource la plus précieuse, le temps, de perdre irrévocablement une fraction de notre vie. ” Regrettable, mais vrai : le temps perdu à attendre ne se rattrape jamais.

Évidemment, on répugnerait moins à attendre si la vie n’était pas si courte. Mais elle l’est ! Il y a quelques milliers d’années, un psalmiste a fait cette remarque consignée dans la Bible : “ En eux les jours de nos années sont de soixante-dix ans ; et si en raison d’une force peu commune ils sont de quatre-vingts ans, ce à quoi ils tiennent, cependant, n’est que malheur et choses malfaisantes ; car vraiment cela passe vite, et nous nous envolons. ” (Psaume 90:10). Où que nous vivions et qui que nous soyons, notre vie est limitée — notre vie, c’est-à-dire le capital de jours, d’heures, de minutes que nous recevons en venant au monde. Pourtant, l’inévitable nous impose parfois de gaspiller un peu de notre précieux temps à attendre quelque chose ou quelqu’un.

Attendre s’apprend

Il nous est arrivé à tous d’être en voiture avec un conducteur qui essaie constamment de doubler le véhicule qui le précède. Le plus souvent, ce n’est pas la nécessité qui le presse ; il n’a pas de rendez-vous urgent, simplement il ne peut supporter de devoir régler son allure sur celle de quelqu’un d’autre. Son impatience révèle qu’il n’a pas appris à attendre. Appris ? Oui, l’art d’attendre s’apprend, il n’est pas inné. D’ailleurs, le nourrisson n’exige-​t-​il pas une attention immédiate quand la faim ou une gêne le tenaille ? C’est seulement en grandissant qu’il comprend que parfois il faut attendre pour avoir ce qu’on veut. Puisqu’attendre est inévitable dans la vie, savoir le faire patiemment est un indice de maturité.

Bien sûr, l’impatience est compréhensible dans certaines situations critiques. Par exemple, la fébrilité se justifie de la part d’un jeune mari qui transporte à l’hôpital sa femme sur le point d’accoucher ! Ou encore, les anges qui pressèrent Lot de quitter Sodome n’étaient pas disposés à attendre, alors que lui s’attardait : la destruction était imminente, c’était une question de vie ou de mort pour Lot et les siens (Genèse 19:15, 16). Cela dit, dans la majorité des attentes forcées, aucune vie n’est en jeu. Ce serait alors bien plus agréable si chacun apprenait à être patient, quand bien même l’inefficacité ou le manque de considération seraient en cause. Par ailleurs, on patienterait plus facilement si l’on apprenait à employer utilement les moments vides. Vous trouverez page 5 quelques suggestions pour rendre l’attente supportable, voire profitable.

Il faut savoir aussi que l’impatience trahit souvent une personnalité orgueilleuse, persuadée d’être trop importante pour devoir attendre. Quiconque a cet état d’esprit ferait bien de méditer sur ce texte biblique : “ Mieux vaut quelqu’un qui est patient que quelqu’un qui a l’esprit hautain. ” (Ecclésiaste 7:8). L’esprit hautain, l’orgueil, est un grave défaut, car un proverbe dit : “ Tout homme qui a le cœur orgueilleux est chose détestable pour Jéhovah. ” (Proverbes 16:5). Apprendre la patience, apprendre l’art d’attendre, peut exiger une remise en question de soi-​même et de ses relations avec son entourage.

La patience sera récompensée

Il est généralement plus facile d’attendre quand on est convaincu que ce qu’on attend en vaut la peine et arrivera vraiment. Sous ce rapport, il est bien de réfléchir au fait que tous les adorateurs sincères de Dieu attendent la réalisation de ses magnifiques promesses exposées dans la Bible. Prenons par exemple ce psaume : “ Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours. ” À cette promesse l’apôtre Jean fit écho en ces termes : “ Celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. ” (Psaume 37:29 ; 1 Jean 2:17). Il est manifeste que, si nous vivions éternellement, nous ne verrions pas d’inconvénient à attendre. Mais pour l’instant nous n’avons pas la vie éternelle. Est-​il seulement réaliste d’en parler ?

Rappelons tout d’abord que nos premiers parents ont été créés avec la perspective de vivre éternellement. S’ils l’ont perdue tant pour eux que pour leurs descendants (dont nous sommes), c’est uniquement parce qu’ils ont péché. Toutefois, aussitôt après, Dieu a fait savoir qu’il annulerait un jour les méfaits de leur désobéissance grâce à la venue d’une “ semence ” ; celle-ci se révéla en la personne de Jésus Christ. — Genèse 3:15 ; Romains 5:18.

C’est à nous, individuellement, de décider si nous bénéficierons de l’accomplissement des promesses de Dieu. Nous aurons besoin de patience pour cela. Dans ce but, la Bible nous encourage à méditer sur l’exemple de l’agriculteur, qui, une fois son champ ensemencé, ne peut plus qu’attendre patiemment le temps de la moisson en faisant son possible pour protéger les pousses. Finalement, sa patience est récompensée, car il voit le fruit de son labeur (Jacques 5:7). L’apôtre Paul mentionne un autre exemple de patience en la personne des hommes et des femmes fidèles du passé, qui espéraient en l’accomplissement des desseins divins, mais qui ont dû attendre le moment fixé par Dieu. Paul nous encourage à les imiter, eux “ qui, grâce à la foi et à la patience, héritent des promesses ”. — Hébreux 6:11, 12.

Dans la vie il est donc inévitable d’attendre, mais ce ne doit pas être forcément pénible. L’attente peut être joyeuse pour ceux qui espèrent en l’accomplissement des promesses divines, car ils ont tout loisir de cultiver des relations étroites avec Dieu et de faire des œuvres qui démontrent leur foi. Et puis, par la prière, l’étude et la méditation, ils entretiennent la conviction inébranlable que Dieu tiendra toutes ses promesses au moment voulu.

[Encadré/Illustrations, page 5]

RENDEZ L’ATTENTE MOINS PÉNIBLE !

Soyez prévoyant ! Si vous savez que vous aurez à attendre, prenez de la lecture, de quoi écrire, un ouvrage (tricot, crochet), ou de quoi faire toute autre chose utile.

Méditez, chose qui devient de plus en plus difficile dans le tourbillon du monde.

Placez de la lecture près de votre téléphone pour le cas où vous devriez attendre un correspondant ; cinq ou dix minutes suffisent pour lire plusieurs pages.

Quand vous êtes plusieurs à attendre, profitez de l’occasion, si elle s’y prête, pour engager la conversation et échanger des pensées intéressantes.

Gardez dans votre voiture un bloc-notes ou de la lecture pour les moments d’attente imprévus.

Fermez les yeux, détendez-​vous, ou priez.

L’ATTENTE FRUCTUEUSE EST ESSENTIELLEMENT UNE QUESTION D’ÉTAT D’ESPRIT ET DE PRÉVOYANCE.

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