BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w09 1/4 p. 27-29
  • Jeûner pour être proche de Dieu ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Jeûner pour être proche de Dieu ?
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2009
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Aux temps bibliques
  • Une obligation chrétienne ?
  • Quelques pièges
  • Un point de vue équilibré
  • Le jeûne : qu’en dit la Bible ?
    Questions bibliques
  • Dieu nous demande-t-il de jeûner ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1996
  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1953
  • Jeûne
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2009
w09 1/4 p. 27-29

Jeûner pour être proche de Dieu ?

‘ Le jeûne est propice à la contemplation, il vous rappelle que le matériel n’est pas ce qu’il y a de plus important dans la vie. ’ — UNE CATHOLIQUE.

‘ Le jeûne permet de se relier spirituellement à Dieu. ’ — UN RABBIN.

‘ Pour nous, jeûner est une obligation. C’est un pilier de notre foi, une expression de notre dévotion et de notre gratitude envers Dieu. Je jeûne parce que j’aime Dieu. ’ — UNE ADEPTE DE LA FOI BAHA’IE.

LE JEÛNE est une pratique commune à beaucoup de religions, y compris au bouddhisme, à l’hindouisme, à l’islam, au jaïnisme et au judaïsme. Bien des gens pensent que s’abstenir de nourriture pendant un certain temps rapproche de Dieu.

Qu’en pensez-​vous ? Devrait-​on jeûner ? Que dit la Parole de Dieu, la Bible, à ce propos ?

Aux temps bibliques

Aux temps bibliques, on jeûnait pour diverses raisons approuvées par Dieu : pour exprimer une grande tristesse ou le repentir (1 Samuel 7:4-6), pour implorer la faveur de Dieu ou rechercher sa direction (Juges 20:26-28 ; Luc 2:36, 37), ou pour méditer avec une meilleure concentration. — Matthieu 4:1, 2.

Cependant, la Bible parle aussi de jeûnes que Dieu ne voyait pas d’un œil favorable. Par exemple, le roi Saül s’est abstenu de manger avant de consulter un médium (Lévitique 20:6 ; 1 Samuel 28:20). Des individus malfaisants tels que Jézabel ou les fanatiques qui ont comploté de tuer l’apôtre Paul ont proclamé des jeûnes (1 Rois 21:7-12 ; Actes 23:12-14). Quant aux Pharisiens, leur habitude de jeûner était notoire (Marc 2:18). Pourtant Jésus les a condamnés et Dieu ne s’est pas laissé impressionner par leur pratique (Matthieu 6:16 ; Luc 18:12). Pareillement, Jéhovah n’a pas prêté attention aux jeûnes de certains Israélites, car ils avaient une mauvaise conduite et des mobiles discutables. — Jérémie 14:12.

Ces exemples montrent que ce n’est pas le jeûne en lui-​même qui plaît à Dieu. Cela étant, de nombreux serviteurs de Dieu qui ont jeûné ont obtenu son approbation. Par conséquent, que devraient faire les chrétiens ?

Une obligation chrétienne ?

La Loi mosaïque ordonnait aux Juifs d’affliger leurs âmes, autrement dit de jeûner, une fois par an, le jour des Propitiations (Lévitique 16:29-31 ; Psaume 35:13). C’est le seul jeûne que Jéhovah avait imposé à son peuplea. Les Juifs qui vivaient sous la Loi de Moïse étaient tenus d’obéir à ce commandement, mais les chrétiens, eux, ne sont pas sous la Loi mosaïque. — Romains 10:4 ; Colossiens 2:14.

Même si Jésus jeûnait comme l’exigeait la Loi, il n’était pas connu pour cela. Il a expliqué à ses disciples comment ils devaient se comporter s’ils jugeaient bon de jeûner, mais il ne leur a jamais demandé de s’abstenir d’aliments (Matthieu 6:16-18 ; 9:14). Alors, pourquoi Jésus a-​t-​il affirmé qu’ils jeûneraient après sa mort (Matthieu 9:15) ? Loin d’énoncer un commandement, il laissait simplement entendre que ses disciples, de chagrin, perdraient l’appétit.

Deux récits bibliques concernant des chrétiens montrent que s’abstenir d’aliments dans de bonnes intentions est acceptable pour Dieu (Actes 13:2, 3 ; 14:23)b. Pour résumer, jeûner n’est pas une obligation chrétienne. Si toutefois quelqu’un décide de le faire, il devrait être conscient de certains dangers.

Quelques pièges

Un premier piège à éviter est de se croire meilleur que les autres du fait qu’on jeûne. La Bible met en garde contre la “ fausse humilité ”. (Colossiens 2:20-23.) Dans une illustration, Jésus a parlé d’un Pharisien orgueilleux qui avait un sentiment de supériorité morale en raison de son habitude de jeûner. La leçon était claire : Dieu rejette cette façon de penser. — Luc 18:9-14.

Par ailleurs, ce serait une erreur de crier sur les toits qu’on jeûne ou de jeûner parce qu’on nous y incite. En Matthieu 6:16-18, Jésus a expliqué que c’est une question personnelle, qui reste entre le croyant et Dieu. Il ne faut pas en parler à tout le monde.

De plus, on ne devrait en aucun cas penser que la privation d’aliments compense d’une façon ou d’une autre les péchés. Pour être agréé par Dieu, un jeûne doit aller de pair avec l’obéissance à ses lois (Isaïe 58:3-7). C’est une repentance sincère et non le jeûne qui conduit au pardon divin (Yoël 2:12, 13). La Bible est formelle : c’est grâce au sacrifice de Christ que Jéhovah, dans sa faveur imméritée, nous remet nos péchés. Il est impossible de mériter son pardon par des œuvres, le jeûne ne faisant pas exception. — Romains 3:24, 27, 28 ; Galates 2:16 ; Éphésiens 2:8, 9.

Isaïe 58:3 dépeint une autre erreur courante. Les Israélites insinuaient que Jéhovah leur était redevable, comme s’ils lui faisaient une faveur en jeûnant. Ils ont demandé : “ Pourquoi avons-​nous jeûné — et tu ne l’as pas vu — et pourquoi avons-​nous affligé notre âme — et tu ne faisais pas attention ? ” Aujourd’hui encore, beaucoup s’attendent à ce que Dieu leur accorde ses faveurs en compensation de leurs jeûnes. Gardons-​nous d’un tel raisonnement irrespectueux et contraire aux Écritures !

D’autres enfin croient qu’il est possible de s’attirer les bonnes grâces de Dieu en s’infligeant une souffrance corporelle au moyen du jeûne, de la flagellation, etc. Mais la Parole de Dieu condamne la mortification de la chair. Elle précise qu’“ un traitement sévère du corps ” n’a “ aucune valeur pour combattre ” les mauvais désirs. — Colossiens 2:20-23.

Un point de vue équilibré

Jeûner pour des raisons religieuses n’est ni obligatoire ni condamnable. Cela peut être bénéfique dans certaines circonstances, à condition de prendre garde aux pièges précités. Ce n’est toutefois pas ce qui importe le plus pour adorer Dieu d’une manière qui lui plaise. Jéhovah est “ le Dieu heureux ”, qui veut que ses serviteurs le soient aussi (1 Timothée 1:11). On trouve ce constat dans sa Parole : “ Il n’y a rien de mieux pour eux que [...] tout homme mange, oui qu’il boive et qu’il voie le bien pour tout son dur travail. C’est le don de Dieu. ” — Ecclésiaste 3:12, 13.

La joie doit caractériser le culte que nous rendons à Dieu, or la Bible n’associe jamais le jeûne au bonheur. Qui plus est, si l’abstinence de nourriture nuisait à notre santé ou nous privait de notre énergie, le jeûne ne nous rapprocherait pas de Dieu. En effet, il nous empêcherait d’accomplir la mission joyeuse que le Créateur a confiée aux chrétiens : proclamer la bonne nouvelle du Royaume.

Libre à nous de jeûner ou non, mais ne jugeons pas les autres sur ce point. Les vrais chrétiens ne devraient pas polémiquer à ce sujet, “ car le royaume de Dieu ne signifie pas manger et boire, mais il signifie justice, paix et joie avec de l’esprit saint ”. — Romains 14:17.

[Notes]

a Dieu n’avait pas requis le jeûne qu’Esther a observé, même s’il semble l’avoir approuvé. De nos jours, la fête juive des Pourim est précédée du Jeûne d’Esther..

b Certaines Bibles contiennent une ou plusieurs allusions au jeûne qui ne figurent pas dans les manuscrits grecs les plus anciens. — Matthieu 17:20 ou 21 ; Marc 9:28 ou 29 ; Actes 10:30 ; 1 Corinthiens 7:5. (La Sainte Bible par A. Calmet et H. F. de Vence ; Bible de Darby ; Bible de Sacy ; Votre Bible ; Traduction Œcuménique de la Bible.)

[Entrefilet, page 28]

Par leurs jeûnes, les Pharisiens affichaient une fausse humilité.

[Entrefilet, page 29]

“ Le royaume de Dieu ne signifie pas manger et boire, mais il signifie justice, paix et joie avec de l’esprit saint. ”

[Encadré, page 29]

Que dire du carême ?

Certains l’observent pour imiter les 40 jours de jeûne du Christ. Pourtant, Jésus n’a jamais demandé à ses disciples d’agir ainsi et rien ne prouve que ces derniers aient commémoré son jeûne. La première mention attestée d’un jeûne de 40 jours avant Pâques se trouverait dans des lettres d’Athanase datées de 330 de notre ère.

Jésus ayant jeûné après son baptême et non avant sa mort, on peut s’étonner que le carême précède Pâques. En revanche, les Babyloniens, les Égyptiens et les Grecs de l’Antiquité jeûnaient 40 jours à cette période de l’année. On a donc de bonnes raisons de penser que la coutume dite chrétienne du carême leur a été empruntée.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager