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  • L’inflation — Un défi que nous relevons
  • Le ministère du Royaume 1981
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Le ministère du Royaume 1981
km 2/81 p. 3-6

L’inflation — Un défi que nous relevons

Comment remplir notre mission de prêcher “cette bonne nouvelle du royaume” malgré la crise économique?

1 Lorsque au premier siècle Jésus envoya ses disciples prêcher le message stimulant “Le royaume des cieux s’est approché”, il leur donna des instructions précises sur le financement de leur œuvre: “Ne vous procurez ni or, ni argent, ni monnaie de cuivre pour la bourse de vos ceintures, ni sac à vivres pour la route, ni deux vêtements de dessous, ni sandales, ni bâton.” (Mat. 10:7-10). Ainsi, ils devaient fixer toute leur attention sur les choses spirituelles et, sans se laisser distraire, rendre un témoignage complet au Royaume de Dieu. En effet, s’ils mettaient les intérêts du Royaume à la première place dans leur vie, ils n’auraient pas à s’inquiéter de leurs besoins matériels, car “l’ouvrier mérite son salaire”. — Mat. 6:32, 33; Luc 10:4, 7.

2 L’histoire des cent dernières années du peuple de Jéhovah prouve qu’il en a été de même à notre époque. Plutôt que de solliciter de l’argent ou de chercher des moyens d’en ramasser pour construire des cathédrales ou orner les palais d’un clergé, les Témoins de Jéhovah ont mis l’accent sur l’importance de consoler l’humanité déprimée en lui faisant connaître le message glorieux du Royaume messianique de Dieu, le seul espoir du monde (Mat. 12:21). Dès le second numéro (août 1879) de son organe officiel, la Société montra où se trouvaient les priorités, selon les Écritures. On pouvait y lire: “‘La Tour de Garde de Sion’ a, nous le croyons, JÉHOVAH comme soutien, et tant qu’il en sera ainsi, elle ne demandera ni ne sollicitera jamais l’appui des hommes. Quand Celui qui dit: ‘Tout l’or et tout l’argent des montagnes sont à moi’, ne daignera plus pourvoir aux fonds nécessaires, nous comprendrons que le moment est venu d’en suspendre la parution.”

3 Nous n’avons jamais changé de ligne de conduite. Pour ce qui est de nos réunions, notre devise a toujours et partout été “Entrée libre — Pas de collecte”, et Jéhovah a béni cette façon d’agir. De nos jours comme au premier siècle, l’œuvre de prédication est soutenue dans une grande mesure par des offrandes non sollicitées et volontaires (Rom. 15:26; II Cor. 9:13). À cet égard, frère Russell en personne montra l’exemple. Il se retira de l’affaire dans laquelle il était associé avec son père et mit sa fortune personnelle, qui s’élevait à un quart de million de dollars, dans l’œuvre du Royaume. De nombreux autres hommes fidèles, tout aussi dévoués à Jéhovah, suivirent son exemple.

LE ROYAUME EST PROCLAMÉ AU MOYEN DE LA PAGE IMPRIMÉE

4 Les premiers chrétiens ne se contentèrent pas de proclamer oralement la “bonne nouvelle”. Ils entreprirent de faire des copies des Écritures et les diffusèrent sur une très grande échelle. Ils auraient pu faire ce travail en suivant uniquement la méthode traditionnelle et utiliser les rouleaux; or, on leur attribue la production des Écritures sous la forme de codex ou livres dont on peut facilement tourner les pages, ce qui était autre chose que les vieux rouleaux, plus encombrants. Ainsi, en quelque sorte, on ‘publia’ les écrits chrétiens dès le premier siècle.

5 Pareillement, dans les années 1880, au début de l’œuvre de prédication, rien d’étonnant à ce que des frères distribuent de grandes quantités de publications pour faire connaître le message de la “bonne nouvelle”. Ils répandirent par exemple des millions de tracts, et la brochure Le but et la manière du retour du Seigneur a fait l’objet d’une très large diffusion. En 1884, plus d’un million d’exemplaires de la brochure Nourriture pour les chrétiens réfléchis ont été placés gratuitement. Le premier volume (356 pages) de la série “L’aurore du Millénium” (appelée plus tard Études des Écritures) parut en 1886. Au cours des 40 ans qui ont suivi, six millions de ces volumes furent publiés en de nombreuses langues.

6 Pour faire face à l’accroissement de l’œuvre, il devint nécessaire, en 1889, d’acheter un plus grand bâtiment à Pittsburgh, aux États-Unis. Cet immeuble, qu’on appela la “Maison de la Bible”, abrita le bureau central de la Société pendant vingt années.

7 La Société inaugura alors une activité importante qui contribua pour beaucoup à l’expansion de la prédication du Royaume. Elle envoya de nombreux colporteurs prêcher l’évangile et leur accorda une aide financière. Aujourd’hui, ils sont connus sous le nom de “pionniers”. Puis commença en 1897 l’activité des “pèlerins”. Ces représentants itinérants visitèrent régulièrement les congrégations au nombre toujours croissant, dans le but d’affermir spirituellement leurs frères. La même œuvre est accomplie aujourd’hui par près de 3 000 surveillants de circonscription et de district, à qui la Société accorde une certaine aide matérielle.

8 Au début du siècle, des filiales furent ouvertes en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Australie et dans d’autres pays. En raison de l’expansion à l’étranger, il sembla judicieux d’installer le bureau central de la Société dans une ville portuaire. Une propriété fut donc acquise en 1909 à Brooklyn, dans l’état de New York, et le bureau central quitta Pittsburgh.

9 La Société entreprit en 1912 de monter une projection animée et sonorisée et, en janvier 1914, on commença à présenter gratuitement au public, dans le monde entier et en de nombreuses langues, cette projection historique appelée le “Photo-Drame de la Création”; les salles étaient combles et on refusait du monde.

10 Quelques mois après le début de cette projection, très exactement le 28 juillet 1914, la Première Guerre mondiale éclata en Europe. Quelles répercussions aurait-​elle sur l’activité des vrais chrétiens? Depuis 40 ans, le peuple voué de Jéhovah consacrait beaucoup de temps et d’argent à la prédication du message du Royaume. Il avait diffusé environ 10 millions de livres et de brochures ainsi que des millions et des millions de tracts. Une question se posait donc: La guerre allait-​elle ralentir leur activité ou y mettre un terme? La réponse a été “Non”. En fait, dès l’année suivante, en 1915, au cours d’une réunion par questions et réponses, à Vancouver, au Canada, frère Russell déclara: “Il reste encore une grande œuvre à faire, et il faudra des milliers de frères et des millions de dollars pour l’accomplir. Je ne sais pas d’où viendra tout cela, mais le Seigneur sait ce qu’il fait.”

11 Ses paroles se sont révélées prophétiques. Oui, ‘une grande œuvre restait à faire, et elle nécessiterait des milliers de frères et des millions de dollars’. Combien véridique s’avéra la déclaration: “Le Seigneur sait ce qu’il fait.” En effet, le Seigneur Jéhovah pourvut aux milliers de frères et à l’argent nécessaire, et cela en temps voulu.

12 Mais il fallut d’abord attendre la fin de la Première Guerre mondiale. Au cours de celle-ci, le peuple de Jéhovah se heurta à une opposition fanatique (Rév. 12:12-14). L’œuvre de la prédication du Royaume cessa presque totalement et, en 1918, sur de fausses accusations, les directeurs de la Société furent emprisonnés dans un pénitencier fédéral. — Mat. 24:9-12.

RENOUVEAU DE L’ŒUVRE APRÈS LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

13 L’œuvre de prédication reprit aussitôt après la libération et la disculpation des directeurs de la Société en 1919. La Société adopta de nouveau la ligne de conduite qui lui avait si bien réussi en matière de finances pendant plus de 40 ans. L’état d’esprit était le suivant: ‘Puisque Jéhovah est notre soutien, il pourvoira aux fonds dont nous avons besoin pour accomplir le travail qu’il nous confie maintenant.’

14 La Société ne disposait alors que de petites presses et faisait imprimer ses périodiques et ses livres à l’extérieur. Or, la volonté de Jéhovah semblait être maintenant qu’elle produise elle-​même La Tour de Garde et achète une presse rotative pour l’impression des périodiques. Avec cette nouvelle acquisition, la Société lança un nouveau périodique en plus de La Tour de Garde. La première édition de L’Âge d’Or (aujourd’hui Réveillez-vous!) parut le 1er octobre 1919. Après le transfert de l’imprimerie au 18 Concord Street, à Brooklyn, le 1er mars 1922, la Société acheta une deuxième rotative, une presse M.A.N. pour l’impression des livres reliés. Dans les années qui suivirent, comme la demande en livres et en brochures était la plus forte jamais enregistrée, la Société acheta un nombre impressionnant de rotatives. Il fallut construire des imprimeries plus grandes et des bâtiments plus spacieux pour loger les familles du Béthel de plus en plus importantes.

15 Lorsque nous regardons en arrière, l’œuvre du témoignage du Royaume paraît avoir été particulièrement stimulée au congrès de Cedar Point, aux États-Unis, en 1922, le jour où l’on déroula la banderole portant le slogan “Annoncez! Annoncez! Annoncez le Roi et son Royaume!” La prédication de maison en maison par les proclamateurs de congrégation fut alors mieux organisée.

16 Environ à la même époque, on commença à faire une diffusion intensive du message du Royaume au moyen de la radio. En 1927, aux États-Unis, la Société conclut un accord avec la N.B.C. pour faire diffuser le discours “Liberté pour les peuples” par 53 stations de radio. Ce fut la plus grande chaîne radiophonique jamais réalisée jusqu’alors. Le coût de cette opération a été couvert, comme toutes les autres dépenses de la Société, par les offrandes volontaires de Témoins voués. Un autre grand événement eut lieu l’année suivante quand le peuple de Jéhovah relia 107 stations de radio pour retransmettre le discours qui avait pour titre “Un Chef pour l’humanité”.

17 C’est à cette époque que la Société encouragea le service de pionnier. Pour aider les serviteurs à plein temps, elle leur permit d’obtenir leurs publications à bas prix. Ne sommes-​nous pas heureux aujourd’hui de savoir qu’il y a plus de 125 000 pionniers dans le monde?

18 Une autre étape importante dans l’expansion de la proclamation de la “bonne nouvelle” fut franchie en 1937 avec le début du service de pionnier spécial. De quelques centaines qu’ils étaient au début, les pionniers spéciaux sont maintenant plus de 14 000 dans le monde (Ps. 110:3; Héb 13:15). Ils sont soutenus financièrement par la Société qui leur accorde une petite allocation mensuelle. Quand on réfléchit aux résultats de leurs efforts constants et de leur grand dévouement, aux milliers de personnes qui se sont vouées à Jéhovah grâce à leur aide, le moindre centime versé comme offrande et utilisé pour leur permettre de servir à plein temps a sa valeur.

19 En 1943, en pleine guerre mondiale, Jéhovah mit dans l’esprit de ses serviteurs d’ouvrir l’École biblique de Galaad. Depuis lors, elle a formé plus de 5 800 missionnaires qui ont été envoyés jusqu’aux confins de la terre. Ils se sont établis dans des pays où il n’y avait que très peu de Témoins, sinon pas du tout. Or, des milliers et des milliers de frères et sœurs y servent Jéhovah actuellement. Ces fidèles missionnaires ont donc très largement contribué au rassemblement d’une “grande foule” de plus de 2 millions de personnes qui parlent quelque 170 langues et vivent dans plus de 200 pays. C’est une preuve éclatante que Jéhovah a béni les offrandes des frères, sans lesquelles la Société n’aurait pas pu soutenir ces fidèles missionnaires.

D’OU VIENT L’ARGENT?

20 On entend souvent cette question dans notre monde matérialiste. La réponse n’est pas un secret. Une partie des dépenses qu’entraînent l’impression et l’expédition des publications est couverte par les contributions que nous recevons du placement des publications dans le champ. Toutefois, en raison de l’inflation, l’argent ainsi récolté est loin de couvrir toutes les dépenses de la Société. Par ailleurs, la Société ne dépense pas seulement de l’argent pour produire des publications (coût du papier, de l’encre, des tarifs d’expédition, etc.). Elle accorde aussi une allocation aux pionniers spéciaux, aux missionnaires, aux membres des familles du Béthel ainsi qu’aux surveillants de circonscription et de district. De plus, la construction de nouveaux bâtiments, l’achat d’équipements nouveaux et la mise en place de techniques plus avancées, rendus nécessaires pour favoriser l’expansion de l’œuvre divine, entraînent d’énormes frais. Sans les offrandes volontaires que font les Témoins de Jéhovah ou d’autres personnes, il serait impossible de financer la progression du témoignage puissant qui est donné sur tout le globe en ces “derniers jours”. — Mat. 24:14.

21 Nous nous souvenons qu’à une certaine époque le peuple de Jéhovah a bâti dans le désert un tabernacle qui devint le centre du culte divin. Or, aussitôt que les serviteurs de Dieu surent comment ils pouvaient contribuer à la réalisation de cette œuvre, ils donnèrent spontanément de l’or, de l’argent, du cuivre, des pierres précieuses et d’autres matériaux de prix, plus qu’il n’en fallait. Il n’y eut aucune contrainte et on n’organisa pas de tombolas, ni de lotos, pas plus que de ventes de charité ou autres jeux pour ramasser de l’argent. En Exode, au chapitre 35, on lit que l’esprit de Jéhovah agit puissamment sur l’esprit et le cœur des Israélites. Le peuple reçut cette invitation: “Que tout homme au cœur bien disposé l’apporte comme la contribution de Jéhovah!” (35 v. 5). Comment réagit-​il? D’après le récit, “ils vinrent, tous ceux dont le cœur les y poussait, et ils apportèrent, tous ceux dont l’esprit les y incitait, la contribution de Jéhovah pour le travail de la tente de réunion et pour tout son service, ainsi que pour les vêtements saints”. (35 v. 21.) “Tout homme et toute femme dont le cœur les incitait à apporter quelque chose pour tout le travail que Jéhovah avait ordonné de faire, par l’entremise de Moïse, apportèrent leur don.” — 35 v. 29.

22 Quelque 475 ans plus tard, Jéhovah mit dans le cœur de David de construire à Sa louange un temple magnifique sur le mont Moriah. Et de nouveau, l’invitation fut lancée: “Qui s’offre volontairement à remplir aujourd’hui sa main d’un don pour Jéhovah?” En réponse, “le peuple se livra à l’allégresse, parce qu’ils faisaient des offrandes volontaires, car c’est d’un cœur complet qu’ils faisaient des offrandes volontaires à Jéhovah”. L’or seul apporté comme offrande par David et le peuple représentait plus de 30 milliards de francs français actuels! — I Chron. 29:5-9.

23 Ceux qui firent ces contributions en tirèrent-​ils gloire? Loin de là! Notez le bel état d’esprit de David qui déclara “Qui suis-​je et qu’est-​ce que mon peuple, pour que nous conservions de la force pour faire de telles offrandes volontaires? Car tout vient de toi et c’est de ta main que nous t’avons donné. (...) Ô Jéhovah, notre Dieu, toute cette abondance que nous avons préparée pour te bâtir une maison pour ton saint nom, elle vient de ta main et elle appartient toute à toi. Et je sais bien, ô mon Dieu que tu examines le cœur (...). C’est dans la droiture de mon cœur que, moi, j’ai offert volontairement toutes ces choses, et maintenant j’ai vu avec joie ton peuple, qui se trouve ici, te faire des offrandes volontaires.” — I Chron. 29:14-17.

L’INFLATION — UNE PLAIE ÉCONOMIQUE MONDIALE

24 Quelle est la situation économique du monde en ce début de l’année 1981? En peu de temps, les prix ont monté en flèche dans tous les domaines, au-delà des prévisions les plus sombres d’économistes avertis. Le prix de l’or est passé de 155 F l’once il y a quelques années à 3 560 F. En France, en 1973, le litre de super carburant valait 1,21 F; on le paie aujourd’hui 3,51 F. Les tarifs aériens ont doublé et même quadruplé. Un parcours en métro parisien coûte 15 fois plus cher qu’il y a 30 ans.

25 L’inflation galopante affecte pratiquement tout ce dont nous avons besoin sur le plan matériel pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Par exemple, avant la Seconde Guerre mondiale, la tonne de papier coûtait environ 300 F; elle vaut maintenant environ 4 500 F. Les tarifs postaux pour l’envoi des périodiques ainsi que le coût d’expédition des livres sont de plus en plus élevés. En conséquence, dans de nombreux pays du globe; la Société possède maintenant ses propres camions et livre elle-​même les publications aux congrégations. Les périodiques restent ainsi à la portée de toutes les bourses, ce qui permet à tous les humains de se procurer les écrits sur le Royaume dont ils ont tant besoin.

26 L’inflation a entraîné bien sûr un relèvement de l’allocation accordée aux pionniers spéciaux et aux missionnaires pour les aider dans leur territoire. L’allocation attribuée aux milliers de frères et sœurs qui font partie des familles du Béthel du monde entier a été également augmentée plusieurs fois au cours des 30 dernières années; cet argent leur permet d’être convenablement équipés dans le service chrétien et couvre leurs frais de déplacement pour se rendre aux réunions et dans le champ.

COMMENT L’INFLATION AFFECTE-​T-​ELLE NOTRE ACTIVITÉ?

27 Comment faisons-​nous pour prêcher la “bonne nouvelle” à toutes les nations? D’où prenons-​nous l’argent pour couvrir les dépenses de plus en plus élevées qu’entraînent l’impression et la distribution des publications? Eh bien, Jéhovah a maintes fois multiplié le nombre de ses Témoins au cours des 40 dernières années et, au fil des ans, beaucoup d’entre eux ont augmenté le montant de leurs offrandes non sollicitées et volontaires en proportion du relèvement de leurs salaires, relèvement dû à l’inflation. Les serviteurs de Jéhovah ont le même dévouement et le même attachement plein d’amour pour le culte et le service divins que les Israélites pour la construction du tabernacle dans le désert ou celle du temple sur le mont Moriah. Bien entendu, chaque chrétien ne peut pas faire la même offrande, et on ne prélève pas de dîme sur le salaire. Mais comme au temps des premiers chrétiens, les contributions se font “selon ce que quelqu’un a, non selon ce que quelqu’un n’a pas”. Oui, “car si la bonne volonté y est tout d’abord, elle est surtout agréable” en fonction des bénédictions de Jéhovah sur chacun. — II Cor. 8:12.

28 En raison de ce principe biblique, nous remarquons que l’œuvre mondiale de témoignage est surtout financée par les frères des nations les plus prospères. Néanmoins, le plus grand accroissement en proclamateurs ne s’observe pas principalement dans les pays les plus riches, mais dans les pays les moins favorisés, les nations qui disposent de peu de ressources matérielles. — I Cor. 1:26-29.

29 Ainsi, rien d’étonnant à ce qu’il soit de plus en plus difficile, simplement avec les contributions volontaires, de faire face à l’augmentation du coût du papier et de l’expédition et de régler des factures énormes du fait de l’inflation. Il n’est plus possible de placer nos livres cartonnés contre les mêmes contributions que dans le passé. Pour compenser dans une certaine mesure la baisse du pouvoir d’achat, le prix des publications pour les frères ainsi que pour le public a donc dû être relevé.

30 Pour combattre l’inflation, la Société a également pris d’autres mesures économiques. D’une part, bien que nous n’aimions pas utiliser du papier et d’autres matériaux de moindre qualité, nous avons dû le faire dans une certaine mesure. D’autre part, la Société a acheté récemment des presses offset dont la conception permet d’économiser du papier. De plus, lorsque nous utiliserons la photocomposition avec ordinateur, les opérations de clichage ainsi que la main-d’œuvre reviendront moins cher. Au départ, ces projets ont coûté cher, mais à longue échéance ils devraient nous permettre de réaliser de bonnes économies.

31 Il y a dans le monde entier des filiales et des imprimeries surpeuplées, et elles ont grand besoin d’être agrandies. Certains programmes de construction sont en voie de réalisation, mais nous avons dû en retarder d’autres étant donné qu’il revient de plus en plus cher de construire. De plus, la Société ne fait plus de prêts aux congrégations pour la construction de Salles du Royaume, mais il ne s’agit là, nous l’espérons, que d’une mesure temporaire.

L’INFLATION STOPPERA-​T-​ELLE L’ŒUVRE DE TÉMOIGNAGE?

32 La Société devrait-​elle changer ou abandonner sa ligne de conduite en matière de finances pour surmonter la crise économique mondiale? Nous croyons que non. Nous pensons que la ligne de conduite suivie par la Société est tout aussi saine aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a plus de cent ans, lorsqu’elle fut pour la première fois expliquée dans une publication: “Quand Celui qui dit: ‘Tout l’or et tout l’argent des montagnes sont à moi’, ne daignera plus pourvoir aux fonds nécessaires, nous comprendrons que le moment est venu de suspendre la parution” de nos livres et de nos périodiques. Nous sommes absolument convaincus qu’il ne s’agit pas de l’œuvre d’un homme ou d’un groupe d’hommes. C’est l’œuvre de Jéhovah et il l’accomplit sous la direction de son Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus Christ.

33 L’inflation nous contraindra peut-être à opérer certains changements, mais elle ne nous empêchera pas d’accomplir l’œuvre de Jéhovah, aussi longtemps que Sa volonté sera que nous prêchions “cette bonne nouvelle du royaume”. D’un autre côté, nous relevons le défi, et nous nous attelons à nos difficultés financières en nous efforçant de faire preuve de réalisme et de sagesse pratique (Prov. 3:21-23). Nous croyons que tous les serviteurs du Seigneur ont le devoir, sur le plan individuel, d’affronter avec le même état d’esprit le problème de l’inflation. Il n’y a pas lieu qu’ils se tourmentent comme le font les gens du monde qui disent: ‘Qu’allons-​nous manger? De quoi allons-​nous nous vêtir? Où allons-​nous vivre?’ Jamais des serviteurs de Jéhovah n’auront à mendier leur pain, s’ils cherchent d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice (Ps. 37:25; Mat. 6:31-34; Luc 21:28). Toutefois, s’ils ne sont pas inquiets à l’excès, ils se montrent économes et réfléchissent aux moyens de réduire leurs dépenses sur des choses de moindre importance. Ils ne laissent pas l’esprit du monde matérialiste les contaminer, mais veillent à avoir assez d’argent pour les nécessités de la vie et pour tout ce qui concerne le Royaume et l’avancement de ses intérêts.

34 Bien que les conditions économiques ne cessent de s’aggraver sur toute la terre, les serviteurs de Jéhovah méritent d’être félicités pour leur générosité et parce qu’ils soutiennent l’œuvre du Royaume par des prêts et par des offrandes. Ils contribuent financièrement non seulement à la construction et à l’entretien de leurs Salles du Royaume locales (et dans certains pays de leurs Salles d’assemblées de circonscription), mais aussi à la construction de bâtiments abritant les filiales et à l’achat de nouvelles presses ou d’autres équipements. De plus, ils portent souvent secours à leurs frères lorsque ces derniers sont frappés par une catastrophe dans une partie du monde ou dans une autre (un tremblement de terre ou un ouragan par exemple). Récemment, les 3 000 frères cubains qui sont arrivés aux États-Unis, dénués de tout, ont été généreusement secourus sur le plan matériel, et les frères les ont aidés à s’installer.

35 Bien que certaines contributions soient très modestes, comme celle de la veuve nécessiteuse qui donna “deux petites pièces de très peu de valeur”, aux yeux de Jéhovah elles ont un grand prix. D’après le dicton, ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières; toutes les offrandes contribuent à la louange de Jéhovah. — Luc 21:1-4.

36 Alors que les conditions économiques du monde ne cessent d’empirer en ces “derniers jours”, nous recherchons la direction de Jéhovah pour mener à bien l’œuvre de témoignage. Puisse notre Dieu continuer à pourvoir à l’argent dont ses serviteurs fidèles ont besoin et puisse-​t-​il leur donner la sagesse d’en haut pour qu’ils gèrent de tels fonds avec un esprit avisé! Que Jéhovah en soit loué, lui, le Dieu qui peut nous fournir plus que surabondamment tout ce dont nous avons besoin pour achever l’œuvre de témoignage dans le temps qui reste! — Éph. 3:20, 21.

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