Faisons ce qui est nécessaire pour plaire à Dieu
1 Il est de première importance pour nous de plaire à notre Créateur, car “Jéhovah se complaît en ceux qui le craignent”. (Ps. 147:11.) Nous désirons ressembler à Hénoch, un homme qui plut à Dieu (Héb. 11:5). Il est impératif pour ce faire de veiller à certaines choses. Nous devons par exemple nous ‘abstenir du sang’, conformément à l’injonction divine consignée en Actes 15:28, 29. Comme nous nous le rappelons, nous avons récemment examiné cette question lors de notre dernière assemblée de district “Ayons confiance en Jéhovah”.
2 Notre foi et notre intégrité risquent d’être sérieusement mises à l’épreuve lors d’une hospitalisation, notamment en cas d’urgence. Nous devrions donc nous préparer à cette éventualité, ce qui atténuera les difficultés. Il est par exemple capital que nous portions sur nous une carte médicale valide, dûment remplie et signée. Une autre précaution très importante consiste si possible à informer notre médecin à l’avance du caractère irrévocable de notre position sur la question du sang.
PARLEZ-EN À VOTRE MÉDECIN
3 Des rapports témoignent de la négligence dont certains ont fait preuve en ne parlant à leur médecin qu’une fois admis à l’hôpital. Bien qu’ils aient peut-être déjà informé leur médecin qu’ils étaient Témoins de Jéhovah, ils ne lui avaient pas pour autant expliqué clairement leur position à l’égard du sang et ils n’avaient donc pu déterminer s’il la respecterait ou non. Si vous avez un médecin de famille et que vous ne lui ayez pas encore parlé de cette question, faites-le dès la prochaine consultation. Si vous n’aviez pas prévu de le revoir prochainement, nous vous recommandons de prendre un rendez-vous avec lui dès que vous le pourrez.
4 Des suggestions pratiques nous ont été données lors de notre assemblée “Ayons confiance en Jéhovah” à la fois sur ce que nous devons dire et sur la manière de le formuler. L’accent a été mis sur l’importance de se montrer respectueux vis-à-vis des médecins, et de ne pas être agressif ou suffisant. Cette approche serait peu sage et pourrait se retourner contre nous. Peut-être sommes-nous des spécialistes de la Parole de Dieu, mais notre médecin, lui, est un spécialiste des questions médicales. Nous devons par conséquent lui accorder l’honneur lié à ses compétences (1 Pierre 2:17). Veillez à ne pas mêler des idées personnelles sur un mode d’alimentation ou sur une forme de traitement qui sort du cadre médical aux discussions relatives à votre position sur la question du sang. Le médecin pourrait alors perdre de vue que votre position à propos du sang est motivée avant tout par les Écritures.
CE QU’IL FAUT DIRE
5 La prochaine fois que vous consulterez votre médecin, dites-lui qu’avant de lui exposer les raisons médicales de votre visite, vous aimeriez l’entretenir brièvement d’une question très sérieuse. Mentionnez ensuite les huit points mis en évidence lors de l’assemblée “Ayons confiance en Jéhovah”, à savoir: 1) Vous appréciez sa compétence et les bons rapports que vous entretenez avec lui. 2) Vous avez une conviction profonde dont il doit être avisé. 3) Pour des motifs religieux, vous ne pouvez en aucun cas accepter une transfusion sanguine; cette décision reste valable même si un besoin vital de sang se fait sentir pour une opération chirurgicale. 4) Vous êtes conscient que cela lui complique la tâche, mais vous ne pouvez pas déroger à votre position morale; vous souhaitez qu’il réagisse comme de nombreux autres médecins et qu’il vous propose le meilleur traitement tenant compte de cette restriction. 5) Votre position restera inchangée quels que soient les médecins vers lesquels il vous dirigera. 6) Vous assumerez les risques supplémentaires et vous acceptez de signer des décharges; vous aimeriez que votre position soit mentionnée par écrit dans votre dossier médical, à l’hôpital ou dans son cabinet. 7) Comme vous, il sera peut-être intéressé par la lecture d’un article paru dans un journal médical et repris dans le périodique Réveillez-vous! du 22 septembre 1982, pages 24 à 27. 8) Vous êtes heureux d’avoir pu lui faire part de ce point qui est et restera très important à vos yeux. Ces huit points doivent être exposés brièvement. Ne cherchez pas la polémique, exprimez-vous avec sérieux et montrez votre reconnaissance. La congrégation va recevoir une réédition de l’article médical qu’elle tiendra à votre disposition.
6 L’expérience a montré que cette démarche préliminaire, visant à établir de bonnes relations avec les médecins et à les informer clairement de notre position, s’avère très utile en cas d’urgence. Si vous faites connaître à votre médecin votre position, tout en vous montrant raisonnable et respectueux, vous pourrez plus facilement gagner sa compréhension et sa coopération. Ainsi, en obéissant aux commandements divins, nous plairons à Jéhovah qui, en retour, ne manquera pas de nous bénir.