Réponses à vos questions
◼ Comment se comporter quand une autorité nous enjoint de cesser de prêcher à un endroit particulier ?
Notre œuvre de prédication publique constitue l’une des manifestations du libre exercice des cultes garanti par la constitution de la République française et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. L’arrêt Kokkinakis c. Grèce, rendu par la Cour européenne des droits de l’homme le 25 mai 1993, protège la liberté de manifester en public la religion des Témoins de Jéhovah.
Toutefois, confrontés à l’injonction donnée par une autorité de police de quitter un lieu et de cesser d’y prêcher, les proclamateurs se montreront polis et n’entreront pas dans une longue discussion pour affirmer leurs droits (Mat. 5:41 ; Phil. 4:5). Il convient de quitter les lieux en demandant, si possible, le nom du commissariat de police ou de la gendarmerie de rattachement de l’agent qui est intervenu. Les proclamateurs signaleront ensuite les faits aux anciens de la congrégation, qui jugeront opportun de rapporter l’incident au Béthel.
De même, si quelqu’un en charge d’un immeuble ou d’une résidence vous demande de quitter les lieux, faites-le sans tergiverser et informez-en les anciens. La douceur et l’humilité envers ceux qui ont une certaine autorité peuvent grandement contribuer à éviter des difficultés inutiles. — Prov. 15:1 ; Rom. 12:18.