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Actes 20:7La Bible. Traduction du monde nouveau
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7 Le premier jour de la semaine, nous nous sommes réunis pour prendre un repas. Comme Paul devait partir le lendemain, il s’est adressé à ceux qui étaient là, et il a prolongé son discours jusqu’à minuit.
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Notes d’étude sur Actes chapitre 20La Bible. Traduction du monde nouveau (édition d’étude)
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pour prendre un repas : Litt. « pour rompre le pain ». Dans le Proche-Orient ancien, le pain était un aliment de base ; l’expression « rompre le pain » en est donc venue à désigner n’importe quelle sorte de repas. Le pain avait généralement la forme d’une galette ; il durcissait à la cuisson. Il fallait donc le rompre plutôt que de le couper avec un couteau. Ainsi, rompre le pain avant de le manger était un geste courant ; Jésus l’a souvent fait (voir note d’étude sur Mt 14:19 ; voir aussi Mt 15:36 ; Lc 24:30). Quand il a institué le Repas du Seigneur, il a pris un pain et l’a rompu. Ce geste n’avait aucune signification spirituelle, puisque c’était la façon habituelle de partager ce type de pain (voir note d’étude sur Mt 26:26). Selon certains, dans plusieurs versets des Actes, « rompre le pain » se rapporte à l’observance du Repas du Seigneur (Ac 2:42, 46 ; 20:7, 11). Cependant, chaque fois qu’il est question du Repas du Seigneur dans les Écritures grecques chrétiennes, l’action de rompre le pain est associée à celle de boire du vin dans une coupe (Mt 26:26-28 ; Mc 14:22-25 ; Lc 22:19, 20 ; 1Co 10:16-21 ; 11:23-26). Et les deux actions ont une importance égale. Donc, quand dans un récit, quelqu’un rompt le pain sans qu’il soit fait mention d’une coupe de vin, il ne s’agit pas de la célébration du Repas du Seigneur, mais d’un repas ordinaire. De plus, rien n’indique que Jésus souhaitait que le Mémorial de sa mort soit célébré plus souvent que la fête qu’il remplaçait, c’est-à-dire la Pâque, qui, elle, n’était célébrée qu’une fois par an.
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