Note
d L’ouvrage Critical and Exegetical Handbook to the Gospel of Matthew, pages 132, 133, fait le commentaire suivant sur Matthieu 5:31, 32 : “Le point de vue exact se trouve déjà chez Tertullien et dans toute l’ancienne tradition exégétique où, cependant, du côté catholique, la permission était limitée à la seule séparation a toro et mensa [de lit et de table] (...). Mais dans Marc X 11, Luc XVI 18 (aussi I Cor. VII 10 sv.), cette exception n’est pas exprimée. Non pas qu’il faille comprendre qu’au début Jésus fit des concessions plus grandes pour les mariages juifs préchrétiens, et que plus tard il nia complètement la dissolubilité du mariage. Cela est vrai même si la préposition paréktos, k.t.l. est une modification ultérieure et ne fut pas prononcée à l’origine par Christ (...), mais Marc et Luc considéraient manifestement que cette exception allait de soi ; et cela à juste titre, puisque l’adultère détruit eo ipso l’essence de toutes les obligations conjugales. (...) Que le terme apoléluménên désigne une femme renvoyée illégalement, par conséquent non à cause d’un adultère, cela va de soi, selon la première moitié du verset.”