BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g90 8/5 p. 25-27
  • Adolescente et enceinte: Que faire?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Adolescente et enceinte: Que faire?
  • Réveillez-vous ! 1990
  • Intertitres
  • Document similaire
  • ‘Devrions-​nous nous marier?’
  • Avortement: qu’en dit la Bible?
  • ‘Je ne peux pas lui donner ce qu’il y a de mieux’
  • L’avortement: est-ce la solution?
    Réveillez-vous ! 1995
  • Mères célibataires: comment agir au mieux dans votre situation?
    Réveillez-vous ! 1994
  • Jeunes pères : peuvent-ils vraiment fuir leurs responsabilités ?
    Réveillez-vous ! 2000
  • Comment surmonter les difficultés de la maternité précoce
    Réveillez-vous ! 2004
Plus…
Réveillez-vous ! 1990
g90 8/5 p. 25-27

Les jeunes s’interrogent...

Adolescente et enceinte: Que faire?

Dans le monde entier, des adolescentes tombent enceintes et recourent à l’avortement. Bien que la majorité de nos lecteurs soient de jeunes chrétiens qui suivent les voies de la sagesse et n’ont pas de relations sexuelles illicites, Réveillez-vous! est également lu par des millions d’autres personnes issues de divers milieux. Le but du présent article est donc de venir en aide aux jeunes garçons et filles qui ont conçu un enfant hors des liens du mariage, tout en montrant que les relations sexuelles avant le mariage ont des conséquences désastreuses.

“J’AVAIS 15 ans, et j’étais enceinte, raconte Ann. Je ne savais que faire: subir un avortement, confier mon enfant à un centre d’adoption, quoi d’autre encore?” Cette année-​là, aux États-Unis, plus d’un million d’adolescentes sont devenues enceintes.

À part certains cas assez rares, quoique tragiques, où une grossesse est la conséquence d’un viol, les adolescentes deviennent généralement enceintes à la suite de relations sexuelles librement consentiesa. Quoi qu’il en soit, une jeune personne qui tombe enceinte sans être mariée se trouve placée devant un choix extrêmement difficile: doit-​elle se marier? confier son enfant à un organisme d’adoption? se faire avorter? Certes, il faut être deux pour faire un enfant, et, en toute justice, le père devrait assumer sa part de responsabilité (voir encadré). Cependant, le plus souvent, c’est la jeune mère qui, peut-être avec l’aide de ses parents, doit faire face à cette situation délicate. Sa décision aura sur elle et sur l’enfant qu’elle porte de lourdes conséquences dans les domaines physique, affectif et spirituel.

‘Devrions-​nous nous marier?’

Beaucoup pourraient penser que la solution idéale consiste à épouser le père de l’enfant. Ainsi la jeune fille et sa famille n’auraient pas honte vis-à-vis des autres, et l’enfant serait élevé par son père et par sa mère. Cependant, le mariage ne résout pas tout. En premier lieu, aux yeux de Dieu le mal commis ne peut être réparé que par un sincère repentir (Ésaïe 1:16, 18)b. Ensuite, si elle se précipite dans le mariage, la jeune fille risque bien d’ajouter à ses ennuis. Puisqu’elle et le garçon sont encore dans “la fleur de l’âge”, ils n’ont certainement pas la maturité affective nécessaire au succès de leur mariage (1 Corinthiens 7:36). En outre, il est probable que le garçon en question n’appartient pas à la congrégation chrétienne et n’est donc pas un conjoint convenable. — 1 Corinthiens 7:39.

Arthur Elster, quant à lui, fait remarquer: “Ces tout jeunes pères sont fréquemment obligés d’abandonner leurs études, ce qui les désavantage considérablement dans le domaine de l’emploi.” Les difficultés économiques qui en résultent peuvent détruire leur mariage. De fait, selon certaines études, les personnes qui se sont précipitées dans le mariage à la suite d’une grossesse illégitime connaîtraient un taux de divorce situé entre 50 et 75 %.

Le mariage est une chose sérieuse: on ne doit pas s’y jeter tête baissée (Hébreux 13:4). Après y avoir réfléchi, il se peut que toutes les personnes intéressées s’accordent à reconnaître que le mariage serait peu sage, que si la jeune fille élevait son enfant elle-​même, avec l’aide de sa famille, elle s’en porterait beaucoup mieux qu’en contractant un mariage voué aux pires difficultés.

Avortement: qu’en dit la Bible?

Une jeune fille a dit: ‘Il y a tellement de choses que je veux faire qu’il n’y aurait pas de place dans ma vie pour un enfant.’ C’est la raison pour laquelle, chaque année aux États-Unis, près de 500 000 jeunes filles décident de se faire avorter. Est-​il juste de supprimer la vie d’un enfant parce qu’il n’y a ‘pas de place’ pour lui dans nos projets personnels?

Voyez, en Exode 21:22, 23, comment la Bible considère la vie d’un enfant qui se trouve dans le ventre de sa mère: “Et si des hommes sont aux prises et qu’ils heurtent une femme enceinte et que ses enfants sortent, mais sans qu’il se produise d’accident mortel, il faudra lui imposer sans faute une indemnité (...). Mais s’il se produit un accident mortel [pour la femme aussi bien que pour l’enfant], alors tu devras donner âme pour âme.” Oui, tuer un enfant dans le ventre de sa mère était considéré comme un meurtre.

Pour certains médecins, il est vrai, un enfant qui n’est pas encore né est un simple fœtus, ou un ensemble de tissus fœtaux, mais pas une personne. Ce n’est pas là ce que dit Dieu, qui tient même l’embryon pour une personne distincte, pour un être humain (Psaume 139:16). Peut-​on anéantir une vie et demeurer dans la faveur de Dieu, “qui donne à toutes les personnes la vie”? — Actes 17:25.

L’ouvrage Grandissons dans l’amour (angl.) offre un autre argument contre l’avortement: “Bien que les conséquences de la conception soient simplifiées par l’avortement, l’interruption de grossesse est généralement un moment bouleversant. (...) Une adolescente (...) peut croire qu’un fœtus n’est précisément rien d’autre qu’un fœtus (...). Mais aucune explication légaliste ne pourra lui faire oublier, au plus profond d’elle-​même, que le fœtus qu’elle avait conçu était une vie en puissance.”

Une jeune fille nommée Linda en a fait l’expérience. Craignant qu’un enfant ne soit une honte pour sa famille, elle s’est fait avorter. Voici, cependant, ce qui lui est arrivé après l’opération: “J’ai été prise d’un tremblement si violent, dit-​elle, que je ne pouvais le maîtriser. Ensuite, je me suis mise à pleurer, et, soudain, je me suis sentie frappée de tous côtés, comme j’avais fait. J’avais ôté la vie à mon enfant, qui était lui aussi un être humain!” Que pense maintenant Linda de l’avortement? Elle dit: “C’est la plus grosse erreur de ma vie.”

‘Je ne peux pas lui donner ce qu’il y a de mieux’

Certaines mères célibataires préfèrent confier leur enfant à un centre d’adoption. La plupart partagent les vues de Heather, dont les propos ont été recueillis dans la revue Seventeen: “Parfois, j’ai déjà assez de mal avec moi-​même, dit-​elle, sans encore me charger d’un bébé. Je raffole des enfants, et j’aime les tout-petits, mais je savais que je ne pouvais lui donner ce qu’il y a de mieux.”

Certes, il est préférable de faire adopter l’enfant que de le supprimer par le moyen de l’avortement. Élever un enfant seule peut sembler une tâche insurmontable pour une jeune fille sans expérience, cela est reconnu. Une de ces jeunes mères a confié à Réveillez-vous!: “On accepte une très, très grosse responsabilité, qui est éprouvante et exige beaucoup de sacrifices; en plus de cela, on est toute seule.” Néanmoins, souvenons-​nous qu’aux yeux de Dieu c’est aux parents qu’incombe la responsabilité de ‘prendre soin des leurs’. (1 Timothée 5:8.) Dans la majorité des cas, il est donc préférable que la jeune mère élève son enfant elle-​même.

Ann, dont nous avons parlé au début, a fait un choix avisé, même s’il n’était pas le plus facile. “J’ai décidé, dit-​elle, de garder mon bébé. Mes parents m’ont aidée, et ils m’aident encore.” Bien sûr, il n’est pas facile d’être une mère célibataire; mais cela n’est pas impossible, et nombre de jeunes filles deviennent des mères capables. Surtout si elles prennent la résolution dans la prière d’élever leur enfant “dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”c. (Éphésiens 6:4.) Il se peut que des parents adoptifs aient les moyens de faire davantage sur le plan matériel, mais apporteront-​ils à l’enfant la direction spirituelle dont il a besoin pour apprendre à aimer le vrai Dieu, Jéhovah? — Deutéronome 6:4-8.

Souvenons-​nous également que si une mère seule peut avoir du mal à procurer à son enfant ce qu’il y a de mieux sur le plan matériel, elle est en mesure de lui donner quelque chose de bien plus important encore: de l’amour. “Mieux vaut un plat de légumes là où il y a de l’amour qu’un taureau engraissé à la crèche [“que la viande la plus savoureuse”, Français courant] et de la haine avec.” — Proverbes 15:17.

Bien sûr, des souffrances inutiles peuvent être évitées si au départ on s’abstient de commettre la fornicationd. Toutefois, une jeune fille qui s’est rendue coupable de ce péché ne doit pas en conclure que sa vie est finie. En faisant preuve de sagesse, elle peut éviter d’aggraver sa faute et agir au mieux de la situation. Elle peut même obtenir l’aide et le soutien de Dieu, qui ‘pardonne largement’ à ceux qui se détournent de la voie mauvaise. — Ésaïe 55:7.

[Notes]

a L’immoralité sexuelle n’est pas tolérée parmi les Témoins de Jéhovah, pas plus qu’elle ne l’était chez les chrétiens du Ier siècle (1 Corinthiens 5:11-13). Néanmoins, ceux qui ont péché peuvent bénéficier de l’aide pleine d’amour des anciens de la congrégation (Jacques 5:14, 15). S’ils se repentent de leur mauvaise action, ces pécheurs peuvent recevoir le pardon à la fois de Dieu et de la congrégation chrétienne.

b Sous la Loi mosaïque, si un homme séduisait une “vierge”, Dieu exigeait qu’il l’épouse (Exode 22:16, 17; Deutéronome 22:28, 29). Toutefois, cette loi servait les besoins du peuple de Dieu à un moment particulier de son histoire; et, même à cette époque, le mariage ne se faisait pas automatiquement, le père de la jeune fille pouvant s’y opposer. — Voir La Tour de Garde (autre périodique publié par la Société Watch Tower) du 15 novembre 1989, “Questions des lecteurs”.

c Les Témoins de Jéhovah ont aidé de nombreuses familles à se fixer un programme d’instruction biblique régulière. Vous pouvez prendre contact avec eux en écrivant aux éditeurs de ce périodique.

d Consulter à ce propos le chapitre 24 du livre Les jeunes s’interrogent — Réponses pratiques, publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc.

[Encadré, page 26]

Les conséquences pour le garçon

Après avoir engendré un enfant hors des liens du mariage, certains jeunes, poussés par la peur, l’indifférence ou l’égoïsme refusent entièrement d’assumer leur responsabilité de pères. Un garçon dont la petite amie était tombée enceinte s’est exprimé ainsi: “Je lui ai simplement dit: ‘On se verra une autre fois.’”

Heureusement, la majorité des garçons semblent désireux de s’intéresser un tant soit peu à leur enfant. Lorsque le mariage n’est pas recommandé, comme c’est souvent le cas, la plupart proposent une aide financière. Il en est même qui s’offrent pour donner des soins quotidiens à l’enfant. Toutefois, ces efforts sont souvent de courte durée, car le garçon ne dispose pas de revenus importants, et il est loin d’avoir la patience et la compétence requises pour s’occuper d’un petit enfant.

Il arrive que, redoutant d’autres actes immoraux ou un mariage prématuré, les parents de la jeune fille s’opposent farouchement à ce que le garçon rencontre désormais leur fille. Peut-être lui refusent-​ils le droit de décider quoi que ce soit à propos de l’enfant, le tenant par exemple à l’écart alors que la jeune fille se fait avorter ou que l’enfant est confié à un organisme d’adoption: il sera ainsi coupé à jamais de l’enfant qu’il a engendré. D’autre part, il se peut que l’on permette au garçon de s’attacher à son enfant, pour le lui arracher cruellement par la suite, lorsque la jeune fille se mariera et qu’un autre homme sera appelé à assumer le rôle du père.

Il est donc indiscutable que les jeunes pères supportent eux aussi les conséquences de leur conduite irréfléchie. Un garçon de 16 ans, qui est père sans être marié, a dit: “Il y a un tas de pensées embarrassantes qui passent par la tête. C’est comme si on priait pour revenir à ce qu’on était avant, mais ça, c’est impossible.” — Extrait de la revue “’Teen”, novembre 1984.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager