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g90 22/12 p. 15-17

Les jeunes s’interrogent...

Comment être heureux dans un foyer monoparental?

“Les enfants qui vivent avec leur père et leur mère peuvent avoir leur chambre à eux et de nouveaux habits. Moi, je dois partager ma chambre, et je ne porte presque jamais les vêtements qui me plaisent. Maman dit qu’elle n’a pas les moyens de me les acheter. Avec tout ce que j’ai à faire à la maison pendant qu’elle travaille, j’ai l’impression d’être une bonne; c’est comme si on me volait une partie de mon enfance.” — Salomé, 13 ans.

VIVRE avec son père et sa mère est l’idéal. En général, des parents aimants sont davantage en mesure de fournir direction, protection et assistance à leurs enfants que ne le peut une mère ou un père seul. “Être à deux vaut mieux que d’être chacun seul, dit la Bible; car c’est tirer un meilleur profit de son travail.” — Ecclésiaste 4:9, Bible du Rabbinat français.

Il n’est donc pas surprenant que, malgré l’augmentation continuelle du nombre des foyers monoparentaux, bien des jeunes aient honte de vivre dans une famille de ce type. Ils se sentent parfois incapables de faire face aux pressions et aux difficultés dues à leur situation. Que faire si des circonstances indépendantes de votre volonté vous privent de l’amour et de l’attention de l’un de vos parents? Êtes-​vous condamné à une existence misérable? Sûrement pas.

Votre façon de considérer la situation est déterminante. Proverbes 15:15 dit: “Tous les jours de l’affligé sont mauvais; mais celui qui a le cœur content a constamment un festin.” Conformément à ce principe, le docteur Helen Mendes donne ce conseil: “Quand on vit dans un foyer monoparental, il faut se dire qu’on fait partie d’une équipe et qu’on vit dans une famille normale”, pas dans un foyer brisé. Et d’ajouter: “Les familles monoparentales adoptent une vision de la vie totalement différente quand elles commencent à se considérer comme une entité socialement acceptable.” Cette façon positive de voir les choses est-​elle réaliste?

La qualité plutôt que la quantité

Voici ce qu’écrivent des spécialistes dans la revue Family Relations: “Ce n’est pas parce qu’on a ses deux parents à la maison qu’on est forcément aimé, entouré de l’attention voulue et bien dirigé.” De plus, “un père ou une mère présent de corps peut très bien être absent d’esprit la plupart du temps”. Par conséquent, votre bonheur ne dépend pas de ce que vous vivez avec votre père et votre mère, mais plutôt du genre de personnes qu’ils sont et de l’intérêt qu’ils vous portent. Comme l’a fait remarquer le psychologue Richard Gardner, “de mauvais parents, qu’ils soient seuls ou à deux, rendent leurs enfants malheureux; de bons parents, qu’ils soient seuls ou à deux, contribuent au bonheur et à la bonne santé de leurs enfants”. Souvent, ceux qui élèvent seuls leurs enfants font des efforts admirables pour leur accorder l’attention voulue.

“Depuis que papa nous a quittés, ce n’est pas facile, dit Mélanie, 17 ans. C’est très dur pour maman, parce qu’elle est maintenant obligée de travailler. Mais nous allons à nos réunions chrétiennes et étudions régulièrement la Bible, chose que nous faisions rarement quand mon père vivait avec nous.” Elle ajoute: “Nous avons davantage d’activités en commun, et nous sommes très proches les uns des autres. Bien sûr, mon père me manque, mais je suis très heureuse de vivre avec maman.” Si votre père ou votre mère fait des efforts similaires pour vous élever dans “la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah”, vous pouvez vous épanouir, alors même que votre situation familiale n’est pas idéale. — Éphésiens 6:4.

Contentez-​vous de moins

Des difficultés d’ordre pratique risquent néanmoins de surgir. Une étude indiquait par exemple qu’immédiatement après un divorce un foyer monoparental peut voir son niveau de vie baisser de 73 %. Dès lors, on comprend facilement que les questions d’argent soient un grand souci pour la majorité de ces foyersa.

Que pouvez-​vous faire? Vous n’avez probablement guère de pouvoir sur les finances de la famille. Toutefois, vous contribuerez à les économiser en évitant le gaspillage (voir Jean 6:12). “À la maison, explique Arnaud, je fais très attention de ne rien casser et de ne rien égarer pour éviter les frais de réparation et de remplacement. Je veille à éteindre les appareils électriques dont personne ne se sert et à ne pas laisser la lumière allumée pour rien. Cela permet de réduire la facture d’électricité.”

Tony, 14 ans, aborde les choses différemment: “Dans mon école, les jeunes veulent à tout prix que leurs parents leur achètent des tennis et des vêtements à la mode. Ils refusent d’aller à l’école s’ils n’ont pas ce qu’ils veulent. Je ne suis pas habillé à la dernière mode, poursuit-​il, mais je suis net et propre, et je prends soin de mes affaires. Maman fait tout ce qu’elle peut; je ne veux pas lui compliquer la tâche.” Savoir ainsi se mettre à la place d’autrui ne permet pas seulement d’épargner un budget déjà limité; c’est aussi une réelle source d’encouragement pour une mère ou un père seul. — 1 Pierre 3:8.

Il peut également être utile d’aller plus rarement, ou de ne plus aller du tout, manger ou boire quelque chose en dehors du foyer. Ce que conseille Rita: “Manger chez soi n’est peut-être pas aussi tentant que manger dans un fast-food, mais ça coûte moins cher.” Sage remarque s’il en est! Des jeunes qui travaillent à temps partiel versent quant à eux une partie de leur salaire au budget familial. Daniel, 13 ans, donne à sa mère l’argent qu’il gagne en distribuant des journaux. “Quand j’ai payé le loyer, le gaz, le téléphone, la nourriture et les vêtements, explique-​t-​elle, c’est tout ce qui nous reste pour vivre. Daniel est fantastique; ça ne lui fait vraiment rien.” Coopérer dans ce domaine est une façon d’‘honorer son père ou sa mère’. — Matthieu 15:4.

Toutefois, avant de chercher un emploi à temps partiel, discutez-​en avec votre père ou votre mèreb. Cette décision pourrait avoir des répercussions sur votre travail scolaire, vos obligations familiales et votre assistance aux réunions chrétiennes (Hébreux 10:24, 25). Les parents trouvent généralement le moyen de subvenir aux besoins de leur famille sans que leurs enfants aient à endosser de responsabilité majeure dans ce domaine. Néanmoins, il vous faudra peut-être vivre avec un budget restreint. Souvenez-​vous cependant que si l’argent et les biens matériels sont utiles, les chrétiens sont exhortés à se contenter de ‘la nourriture et du vêtement’. — 1 Timothée 6:8-10; Luc 12:15.

Votre famille devra peut-être déménager dans une maison plus petite ou s’installer dans un appartement, ce qui vous obligera à partager votre chambre. Vous pouvez néanmoins trouver le contentement dans cette situation. Et, avec un peu d’ingéniosité, vous parviendrez probablement à conserver ce qu’il faut d’intimité. Dans certains foyers, par exemple, on aménage dans le séjour un coin-chambre, qu’on protège des regards en disposant des bibliothèques. Pareillement, le simple fait d’organiser l’espace disponible ou d’utiliser une cloison mobile suffira peut-être à vous donner au moins une sensation d’intimité.

Quoi qu’il en soit, le psychologue Richard Gardner adresse ce rappel aux jeunes qui vivent dans un foyer monoparental: “Il ne faut pas oublier que l’argent et tout ce que l’argent permet d’acheter ne sont pas les choses les plus importantes dans la vie. Le genre de personne que vous êtes, la façon dont vous traitez les autres, voilà (...) le type de facteurs qui décideront de votre bonheur futur.” (Voir Actes 20:35). Dans le même ordre d’idée, l’apôtre Paul a dit: “J’ai (...) appris à me contenter de ce que j’ai. (...) J’ai appris à être satisfait partout et dans toutes les circonstances.” — Philippiens 4:11, 12, La Bible en français courant.

Peut-être vous faudra-​t-​il également assumer davantage de responsabilités au foyer que si vous viviez avec vos deux parents. Toutefois, plutôt que de considérer cela comme un inconvénient, essayez d’y voir une occasion, non seulement d’aider votre père ou votre mère, mais encore de vous préparer à endosser vos responsabilités futures.

Quand la charge est trop lourde

Parfois, cependant, un jeune en arrive à devoir assumer plus de responsabilités qu’il ne le peut. C’est plus particulièrement le cas si vous êtes l’aîné de la famille. Que pouvez-​vous faire? Parlez-​en à votre père ou à votre mère en lui expliquant votre situation. Pourquoi ne pas lui suggérer une répartition plus juste des tâches? Dans certaines familles, par exemple, on établit une liste des tâches dont chacun doit s’acquitter. Pour éviter que les tâches les plus désagréables n’échoient toujours au même, certains foyers ont opté pour une rotation régulière entre les différents membres de la famille capables de s’en acquitter.

Les suggestions contenues dans cet article vous aideront à tirer le meilleur parti de votre situation. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne vous arrivera pas de regretter de temps à autre de n’avoir que votre père ou que votre mère à la maison. Comme le dit Christiane, “on ne surmonte jamais vraiment sa peine, mais elle s’atténue. C’est comme une grosse tache de rousseur sur la main: elle est toujours là, mais on ne la remarque pas tout le temps”.

Toutefois, la réussite dépendra en grande partie de la somme d’efforts que vous ferez pour surmonter la situation. Car, si celle-ci présente indéniablement des inconvénients, vous pouvez néanmoins réussir votre vie.

[Notes]

a Quand c’est le père qui est seul avec ses enfants, la famille s’en tire mieux sur le plan financier que lorsqu’il s’agit de la mère, et ce pour deux raisons: 1) les hommes sont mieux rémunérés que les femmes; 2) les pères qui n’ont pas la garde de leurs enfants se dispensent fréquemment de verser la pension alimentaire.

b Les numéros de Réveillez-vous! du 22 novembre et du 8 décembre 1990 s’arrêtent plus longuement sur la question du travail après les cours.

[Illustration, page 16]

En vous préparant vous-​même quelque chose à manger, vous faites gagner du temps et de l’argent à votre père ou à votre mère.

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