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  • Soie
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
    • pays, comme l’Inde. Les Grecs appelaient les objets en soie sirikos, ce qui crée un lien entre la soie et les “ Sères ” (généralement identifiés aux Chinois). La soie est citée dans les Écritures parmi les marchandises coûteuses achetées par “ Babylone la Grande ”. — Ré 18:2, 11, 12.

      Certaines traductions de la Bible rendent par “ soie ” le mot hébreu mèshi en Ézéchiel 16:10, 13 (Ch ; Jé ; Os ; Pl ; S ; Sg ; ZK). Selon la tradition rabbinique, mèshi désigne la soie ; on n’en est cependant pas certain. C’est pourquoi la Traduction du monde nouveau, se référant à des lexicographes modernes, le traduit par “ étoffes précieuses ”.

  • Soixante-dix semaines
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
    • SOIXANTE-DIX SEMAINES

      Période prophétique évoquée en Daniel 9:24-27 durant laquelle Jérusalem serait rebâtie, le Messie apparaîtrait, puis serait retranché ; à la suite de cette période, la ville ainsi que le lieu saint seraient mis en désolation.

      Dans la première année de Darius “ le fils d’Assuérus de la semence des Mèdes ”, le prophète Daniel discerna grâce à la prophétie de Jérémie que le temps où les Juifs devaient être libérés de Babylone et retourner à Jérusalem était proche. Il chercha alors Jéhovah ardemment dans la prière, en harmonie avec ces paroles de Jérémie : “ ‘ Vous me chercherez vraiment et vous me trouverez, car vous me rechercherez de tout votre cœur. Oui, je me laisserai trouver par vous ’, c’est là ce que déclare Jéhovah. [...] ‘ Oui, je vous ramènerai dans le lieu d’où je vous ai fait partir en exil. ’ ” — Jr 29:10-14 ; Dn 9:1-4.

      Tandis que Daniel priait, Jéhovah envoya son ange Gabriel, porteur d’une prophétie que presque tous les commentateurs de la Bible tiennent pour messianique, même si leurs interprétations varient considérablement. Gabriel déclara :

      “ Soixante-dix semaines ont été déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte, afin de mettre un terme à la transgression, et de supprimer le péché, et de faire propitiation pour la faute, et d’amener la justice pour des temps indéfinis, et d’apposer un sceau sur vision et prophète, et d’oindre le Saint des Saints. Il faut que tu saches et que tu sois perspicace : depuis la sortie de la parole pour rétablir et pour rebâtir Jérusalem jusqu’à Messie le Guide, il y aura sept semaines, également soixante-deux semaines. Elle reviendra et sera bel et bien rebâtie, avec place publique et fossé, mais dans la détresse des temps. Et après les soixante-deux semaines, Messie sera retranché, avec rien pour lui-même. Et la ville et le lieu saint, le peuple d’un guide qui vient les ravagera. Et la fin de cela sera par l’inondation. Et jusqu’à la fin il y aura guerre ; ce qui est décidé, ce sont des désolations. Et il devra garder l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine il fera cesser sacrifice et offrande. Et sur l’aile des choses immondes il y aura celui qui cause la désolation ; et jusqu’à une extermination, la chose décidée se déversera aussi sur celui qui est en désolation. ” — Dn 9:24-27.

      Une prophétie messianique. De toute évidence, cette prophétie fournit des indices précieux pour identifier le Messie. Il est d’une importance essentielle de déterminer l’époque où commencent les 70 semaines, ainsi que leur durée. S’il s’agissait de semaines littérales de sept jours chacune, soit la prophétie ne se réalisa pas, ce qui est impossible (Is 55:10, 11 ; Hé 6:18), soit le Messie vint il y a plus de 24 siècles, au temps de l’Empire perse, et ne fut pas identifié. Dans cette dernière hypothèse, de multiples autres conditions que la Bible rattache spécifiquement au Messie ne furent pas satisfaites ou accomplies. Il ressort que les 70 semaines étaient le symbole d’une période beaucoup plus longue. Assurément, de par leur nature, les événements décrits dans la prophétie n’auraient pas pu se produire en 70 semaines au sens littéral, soit un peu plus d’un an et quatre mois. La majorité des biblistes s’accordent à dire que les “ semaines ” de cette prophétie sont des semaines d’années. On trouve la traduction “ soixante-dix semaines d’années ” (PB) ; et un certain nombre de versions confirment cette leçon dans une note sur Dn 9:24. — Jé ; MN ; Pl ; Sg ; ZK.

      Quand les “ soixante-dix semaines ” prophétiques ont-elles réellement débuté ?

      Pour ce qui est du début des 70 semaines, dans la 20e année de son règne, au mois de Nisan, le roi de Perse Artaxerxès donna à Nehémia l’autorisation de rebâtir la muraille et la ville de Jérusalem (Né 2:1, 5, 7, 8). Dans ses calculs concernant le règne d’Artaxerxès, Nehémia eut apparemment recours à une année qui commençait par le mois de Tishri (septembre-octobre), comme le fait l’actuel calendrier civil des Juifs, et qui avait pour dernier mois, le 12e, celui d’Éloul (août-septembre). On ne sait pas s’il s’agissait d’une manière de calculer toute personnelle ou si elle avait cours à certaines fins en Perse.

      Certains contestent les explications qui précèdent et prennent pour argument Néhémie 7:73, où Nehémia parle des Israélites rassemblés dans leurs villes au septième mois, la position des mois étant dans ce texte calculée selon une année courant de Nisan à Nisan. Mais Nehémia copiait ici un extrait du “ livre de l’enregistrement généalogique de ceux qui étaient montés au commencement ” avec Zorobabel, en 537 av. n. è. (Né 7:5.) Par ailleurs, Nehémia décrit la célébration de la fête des Huttes à son époque et la situe au septième mois (Né 8:9, 13-18). Cela s’explique parfaitement, car le récit dit qu’ils trouvèrent ce que Jéhovah ordonnait “ écrit dans la loi ” ; or, dans cette loi, en Lévitique 23:39-43, il est dit que la fête des Huttes devait avoir lieu le “ septième mois ” (c’est-à-dire celui du calendrier religieux, courant de Nisan à Nisan).

      Cependant, en comparant Néhémie 1:1-3 avec 2:1-8, on tient une raison de penser qu’à propos de certains événements Nehémia se servit d’une année allant d’automne à automne. Dans le premier passage, il raconte avoir reçu les mauvaises nouvelles concernant la situation de Jérusalem en Kislev (troisième mois du calendrier civil et neuvième du calendrier religieux) dans la 20e année d’Artaxerxès. Dans le second passage, il demande au roi l’autorisation d’aller rebâtir Jérusalem, autorisation qui lui est accordée au mois de Nisan (septième mois du calendrier civil et premier du calendrier religieux), mais toujours dans la 20e année d’Artaxerxès. Ainsi donc, Nehémia ne comptait manifestement pas les années du règne d’Artaxerxès de Nisan à Nisan.

      Pour situer la 20e année d’Artaxerxès, nous remontons à la fin du règne de son père et prédécesseur Xerxès, qui mourut dans la dernière partie de 475 av. n. è. L’année de l’accession au trône pour Artaxerxès commença donc en 475 av. n. è., et sa première année de règne fut probablement comptée à partir de 474 av. n. è., comme l’indiquent d’autres témoignages historiques. La 20e année du règne d’Artaxerxès fut sans doute, par conséquent, 455 av. n. è. — Voir PERSE, PERSES (Les règnes de Xerxès et d’Artaxerxès).

      “ La sortie de la parole. ” La prophétie dit qu’il y aurait 69 semaines d’années “ depuis la sortie de la parole pour rétablir et pour rebâtir Jérusalem jusqu’à Messie le Guide ”. (Dn 9:25.) Selon les témoignages de l’histoire profane ainsi que de la Bible, Jésus vint vers Jean et fut baptisé, devenant ainsi l’Oint, Messie le Guide, au début de l’automne de l’an 29 de n. è. (Voir JÉSUS CHRIST [Époque de sa naissance, durée de son ministère].) En remontant le temps à partir de ce point clé de l’histoire, on peut situer le début des 69 semaines d’années en 455 av. n. è. Cette année-là eut lieu l’importante “ sortie de la parole pour rétablir et pour rebâtir Jérusalem ”.

      Au mois de Nisan (mars-avril) de la 20e année du règne d’Artaxerxès (455 av. n. è.), Nehémia demanda au roi : “ Si ton serviteur paraît bon devant toi, je demande que tu m’envoies vers Juda, vers la ville des tombes de mes ancêtres, pour que je la rebâtisse. ” (Né 2:1, 5). Le roi donna l’autorisation, et Nehémia fit le long voyage de Suse à Jérusalem. Aux environs du quatrième jour d’Ab (juillet-août), après avoir inspecté de nuit les murailles, Nehémia donna ordre aux Juifs : “ Venez et rebâtissons la muraille de Jérusalem, pour que nous ne soyons plus un opprobre. ” (Né 2:11-18). C’est donc à Jérusalem, la même année, que Nehémia rendit effective “ la sortie de la parole ” pour rebâtir Jérusalem avec l’autorisation d’Artaxerxès. Cela fixe donc clairement 455 av. n. è. comme l’année à partir de laquelle commencèrent à compter les 70 semaines.

      Les travaux de réparation des murailles furent terminés le 25e jour d’Éloul (août-septembre), en 52 jours seulement (Né 6:15). Après la reconstruction des murailles, la réparation du reste de Jérusalem se poursuivit. Pour ce qui est des sept premières “ semaines ” (49 ans), Nehémia, avec l’aide d’Ezra et, ensuite, d’autres qui leur succédèrent probablement, travailla “ dans la détresse des temps ”, rencontrant des difficultés internes, parmi les Juifs eux-mêmes, et externes, venant des Samaritains et d’autres (Dn 9:25). Le livre de Malaki, écrit après 443 av. n. è., déplore l’état lamentable dans lequel était alors tombée la prêtrise juive. On pense que le retour de Nehémia à Jérusalem après une visite à Artaxerxès (voir Né 5:14 ; 13:6, 7) eut lieu après cela. La Bible ne révèle pas pendant combien de temps après 455 av. n. è. Nehémia poursuivit en personne ses efforts pour bâtir Jérusalem. Toutefois, le travail fut sans doute terminé dans une mesure suffisante en l’espace de 49 ans (sept semaines d’années), et ensuite Jérusalem et son temple subsistèrent pour la venue du Messie. — Voir MALAKI (LIVRE DE) (Date de rédaction).

      Messie arrive après ‘ soixante-neuf semaines ’. Pour ce qui est des “ soixante-deux semaines ” qui suivirent (Dn 9:25), celles-ci, faisant partie des 70 et étant mentionnées en second, se déroulèrent à partir de l’achèvement des “ sept semaines ”. C’est pourquoi la période “ depuis la sortie de la parole ” pour rebâtir Jérusalem jusqu’à “ Messie le Guide ” dura sans doute 7 plus 62 “ semaines ”, soit 69 “ semaines ” (483 ans), de l’an 455 av. n. è. à l’an 29 de n. è. Comme cela est mentionné précédemment, à l’automne de cette année-là, 29 de n. è., Jésus fut baptisé dans l’eau, oint avec de l’esprit saint, et il commença son ministère en qualité de “ Messie le Guide ”. — Lc 3:1, 2, 21, 22.

      Ainsi, des siècles à l’avance, la prophétie de Daniel désigna avec précision l’année exacte de l’arrivée du Messie. Rien ne prouve que les Juifs du Ier siècle de n. è. se soient servis de cette prophétie pour calculer le moment de l’apparition du Messie. La Bible rapporte néanmoins : “ Or, comme le peuple était dans l’attente et que tous raisonnaient dans leurs cœurs à propos de Jean : ‘ Ne serait-il pas peut-être le Christ ? ’ ” (Lc 3:15). Bien qu’attendant le Messie, ils ne purent sans doute pas déterminer le mois, la semaine ou le jour exacts de son arrivée. C’est pourquoi ils se demandèrent si Jean était le Christ, alors que Jean commença vraisemblablement son ministère au printemps 29 de n. è., environ six mois avant que Jésus ne se présente pour être baptisé.

      “ Retranché ” à la moitié de la semaine. Gabriel avait encore dit à Daniel : “ Après les soixante-deux semaines, Messie sera retranché, avec rien pour lui-même. ” (Dn 9:26). C’est quelque temps après la fin des ‘ sept plus soixante-deux semaines ’, en fait environ trois ans et demi plus tard, que Christ fut retranché en mourant sur un poteau de supplice, renonçant à tout ce qu’il possédait, en rançon pour le genre humain (Is 53:8). Les faits indiquent que Jésus consacra la première moitié de la “ semaine ” au ministère. Un jour, probablement en automne 32 de n. è., il donna un exemple dans lequel, manifestement, il compara la nation juive à un figuier (voir Mt 17:15-20 ; 21:18, 19, 43) qui n’avait pas donné de fruit pendant “ trois ans ”. Le vigneron disait au propriétaire de la vigne : “ Maître, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que j’aie creusé tout autour et que j’aie mis du fumier ; et si à l’avenir il produit alors du fruit, à la bonne heure ; sinon, tu le couperas. ” (Lc 13:6-9). Peut-être était-ce là une allusion à la période de son ministère auprès de cette nation insensible, ministère qui à ce moment-là durait depuis environ trois ans et allait entrer dans sa quatrième année.

      L’alliance en vigueur “ pendant une semaine ”. Daniel 9:27 dit : “ Et il devra garder l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine [ou : sept ans] ; et à la moitié de la semaine il fera cesser sacrifice et offrande. ” L’“ alliance ” en question n’était certainement pas l’alliance de la Loi, car en raison du sacrifice de Christ, trois ans et demi après le début de la 70e “ semaine ”, Dieu la supprima : “ Il l’a fait disparaître [la Loi] en [la] clouant au poteau de supplice. ” (Col 2:14). Qui plus est, “ Christ, par rachat, nous a libérés de la malédiction de la Loi [...]. C’était afin que, pour les nations, la bénédiction d’Abraham vienne par le moyen de Jésus Christ ”. (Ga 3:13, 14.) Par le moyen de Christ, Dieu proposa les bénédictions de l’alliance abrahamique aux descendants d’Abraham selon la chair, écartant les Gentils jusqu’à ce que l’Évangile leur soit annoncé lorsque Pierre prêcha à l’Italien Corneille (Ac 3:25, 26 ; 10:1-48). La conversion de Corneille et de sa maisonnée eut lieu après celle de Saul de Tarse, qu’on situe habituellement aux environs de l’an 34 de n. è. ; après cela, la congrégation connut une période de paix pendant laquelle elle se bâtit (Ac 9:1-16, 31). Il semble donc bien que Corneille fut admis dans la congrégation chrétienne vers l’automne 36 de n. è., ce qui correspond à la fin de la 70e “ semaine ”, 490 ans à compter de l’an 455 av. n. è.

      [Graphique page 997]

      Il ‘ fait cesser ’ sacrifices et offrandes. L’expression ‘ faire cesser ’ employée à propos du sacrifice et de l’offrande signifie littéralement “ amener ou mettre en sabbat (ou en repos), faire se reposer, faire arrêter de travailler ”. ‘ Le sacrifice et l’offrande ’ qu’on ‘ fait cesser ’, selon Daniel 9:27, ne pouvaient être le sacrifice rédempteur de Jésus ni, logiquement, quelque sacrifice spirituel de ses disciples. Ils doivent désigner les sacrifices et les offrandes que les Juifs présentaient au temple de Jérusalem conformément à la Loi de Moïse.

      “ La moitié de la semaine ” se situa probablement au milieu de sept ans, autrement dit après trois ans et demi dans cette “ semaine ” d’années. La 70e “ semaine ” ayant débuté à peu près en automne 29 de n. è., avec le baptême de Jésus et son onction en tant que Christ, la moitié de cette semaine (trois ans et demi) dura jusqu’au printemps 33 de n. è., c’est-à-dire l’époque de la Pâque (14 Nisan) de cette année-là. Il semble que ce jour tomba le 1er avril 33 de n. è. selon le calendrier grégorien (voir REPAS DU SEIGNEUR [Le moment de son institution]). L’apôtre Paul explique que Jésus ‘ vint pour faire la volonté de Dieu ’, qui consistait à ‘ supprimer le premier [les sacrifices et les offrandes prescrits par la Loi] pour qu’il puisse établir le second ’. C’est ce qu’il fit en offrant son propre corps en sacrifice. — Hé 10:1-10.

      Bien que les prêtres juifs aient continué à offrir des sacrifices au temple de Jérusalem jusqu’à sa destruction en 70 de n. è., Dieu ne considéra plus comme recevables et valides les sacrifices pour le péché. Juste avant sa mort, Jésus dit à l’adresse de Jérusalem : “ Votre maison vous est abandonnée. ” (Mt 23:38). Christ “ a offert un seul sacrifice pour les péchés à perpétuité [...]. Car c’est par une seule offrande sacrificielle qu’il a rendu parfaits à

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