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    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • entre ces textes est certainement due au fait que le narrateur avait sa vision particulière des différents aspects ou des différentes campagnes de la guerre (voir 1R 11:15, 16). Toujours est-il que David posta des garnisons israélites dans tout Édom et que les Édomites qui restaient furent assujettis à Israël (2S 8:14 ; 1Ch 18:13). Désormais, le “ joug ” de Jacob pesait lourdement sur le cou d’Édom (Ésaü). — Gn 27:40 ; voir aussi Nb 24:18.

      Salomon, qui épousa des Édomites (1R 11:1), profita de la domination israélite sur les villes d’Édom qui se trouvaient au bord de la mer Rouge, à savoir Éloth (Élath) et Étsiôn-Guéber, pour exploiter une flotte (1R 9:26 ; 2Ch 8:17, 18). La population masculine d’Édom, décimée, ne put secouer le joug israélite, même quand Hadad, un rescapé de sang royal, prit la tête d’une sorte de mouvement de résistance. — 1R 11:14-22.

      On ne sait si cette situation se prolongea pendant tout un siècle après la conquête de David. L’attaque menée par “ les fils d’Ammôn et Moab et la région montagneuse de Séïr [Édom] ” (2Ch 20:1, 2, 10, 22) fut peut-être antérieure à l’attaque de Moab par les Judéens, les Israélites et les Édomites coalisés (2R 3:5-9 ; voir MOAB, MOABITES). Il semble qu’Édom ait été membre de chaque alliance tripartite, en combattant d’abord dans un camp, puis dans l’autre. On lit aussi qu’à un moment donné du règne de Yehoshaphat Édom n’avait pas de roi ; le pays était administré par un délégué, vraisemblablement inféodé au trône de Juda, si bien que Juda avait libre accès au golfe d’Aqaba et à son ou ses ports (1R 22:47, 48). À propos de la campagne contre Moab, l’eau qui, comme prédit, remplit le ouadi auparavant sec où les armées alliées campaient provint peut-être d’un orage de désert sur le plateau supérieur. Encore aujourd’hui, de tels orages peuvent faire naître des torrents d’eau qui dévalent les ouadis vers la Araba. Une autre possibilité, c’est que l’eau soit apparue purement par miracle. — 2R 3:16-23.

      Édom se révolta, secoua le joug judéen durant le règne de Yehoram, fils de Yehoshaphat, et rétablit une monarchie indépendante. Bien qu’une rencontre avec Yehoram leur ait valu une défaite, les Édomites persistèrent dans leur révolte (2R 8:20-22 ; 2Ch 21:8-10). Dans la première moitié du règne d’Amatsia (858-830 av. n. è.), la Vallée du Sel fut de nouveau le théâtre d’un désastre militaire pour Édom. Amatsia s’empara de Séla, ville importante d’Édom, mais il se laissa prendre au piège du culte des faux dieux d’Édom, des dieux impuissants (2R 14:7 ; 2Ch 25:11-20). Son fils Ouzziya (Azaria) rendit Élath à Juda. — 2R 14:21, 22.

      À l’occasion d’une offensive contre Juda durant le règne d’Ahaz (761-746 av. n. è.), la Syrie mit le port d’Élath, sur la mer Rouge, de nouveau en la possession des Édomites (2R 16:5, 6). Les Édomites, manifestement plus sous la domination de Juda, s’unirent à d’autres nations, dont l’Assyrie, dans des incursions contre Juda. — 2Ch 28:16-20 ; voir aussi Ps 83:4-8.

      On n’a retrouvé aucun document écrit de source édomite. Toutefois, des annales d’autres pays font mention des Édomites. Un papyrus égyptien datant, pense-t-on, du IIe millénaire av. n. è. évoque des tribus bédouines venant d’Édom et pénétrant dans la région du Delta en quête de pâturages pour leur bétail. Les pharaons Mérneptah et Ramsès III affirmèrent dominer sur Édom, ainsi que le monarque assyrien Adad-nirari III. Quelque temps après ce dernier, Tiglath-Piléser III (contemporain d’Ahaz) se vanta de recevoir un tribut de “ Qaʼushmalaka d’Udumu (Édom) ”, tandis qu’Ésar-Haddôn, le successeur de Sennakérib, cita “ Qaʼushgabri ” comme roi édomite vassal. — Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 104, 128.

      Édom dans les prophéties. Dès le règne d’Ouzziya, les prophètes Yoël et Amos proclamèrent la condamnation sans appel prononcée par Jéhovah contre Édom parce que celui-ci entretenait une fureur implacable à l’égard d’Israël en usant de l’épée sans pitié (Am 1:6, 11, 12). À cause de son hostilité acharnée envers le peuple de l’alliance de Jéhovah, Édom avait perdu ses droits sur le pays qu’il détenait jusque-là par ordre divin (Jl 3:19 ; Am 9:11, 12). Les Édomites signèrent leur arrêt de mort en 607 av. n. è., lorsque les Babyloniens conquirent Juda et Jérusalem. En effet, ils manifestèrent clairement leur haine en encourageant les dévastateurs de Jérusalem (Ps 137:7), en se réjouissant du malheur de Juda et en allant, par inimitié et soif de vengeance, jusqu’à livrer des rescapés judéens pour que les Babyloniens les massacrent. Ils se joignirent aux peuples des environs pour piller le pays déserté de Juda et d’Israël et ils envisagèrent même de s’en emparer, tout en proférant des vantardises contre Jéhovah. À cause de cela, Jéhovah ordonna à ses prophètes Jérémie, Ézékiel et Obadia d’assurer à Édom que sa joie serait de courte durée et que le traitement infligé à Juda lui était réservé aussi (Lm 4:21, 22 ; Éz 25:12-14 ; 35:1-15 ; 36:3-5 ; Ab 1-16). Comme Isaïe l’avait déjà prédit, les Édomites, qui maniaient si bien l’épée, allaient tomber sous l’épée de Jéhovah, épée de justice et de jugement, de sorte que tous, grands et petits, ressembleraient à des animaux de sacrifice voués à la destruction. — Is 34:5-8.

      Édom allait rester à jamais inhabité, comme Sodome et Gomorrhe (Jr 49:7-22 ; voir aussi Is 34:9-15). Puisqu’Édom méritait la haine de Jéhovah, on l’appellerait “ le territoire de la méchanceté ” et “ le peuple contre qui Jéhovah invective réellement pour des temps indéfinis ”. (Ml 1:1-5.) Par conséquent, en Isaïe 63:1-6, Édom est très probablement pris en symbole des ennemis irréductibles du peuple de l’alliance de Dieu. Dans ce passage, le Guerrier divin aux vêtements maculés de sang qui a foulé le pressoir de la vengeance de Dieu est décrit fort judicieusement comme arrivant d’Édom (qui signifie “ Rouge ”) et de sa ville la plus importante, Botsra (peut-être citée ici en jouant sur le mot hébreu batsir, qui signifie “ vendange ”). — Comparer avec Ré 14:14-20 ; 19:11-16.

      Suite et fin de l’histoire d’Édom. Par le moyen de son prophète Jérémie, Jéhovah recommanda au roi d’Édom de mettre son cou sous le joug de Neboukadnetsar, le roi de Babylone (Jr 27:1-7). Ce que les Édomites firent vraiment à ce moment-là n’est pas rapporté. Toutefois, après la destruction de Jérusalem en 607 av. n. è., des exilés judéens trouvèrent un refuge temporaire en Édom. Puis ils rentrèrent dans leur pays après le départ des troupes babyloniennes et finalement s’enfuirent en Égypte (Jr 40:11, 12 ; 43:5-7). Le moment pour Édom de boire largement à la coupe de la colère de Jéhovah ne tarda pas à arriver (Jr 25:15-17, 21). Ce fut vers le milieu du VIe siècle av. n. è., sous Nabonide, roi de Babylone. Selon C. Gadd, spécialiste d’histoire et de littérature babyloniennes, les troupes de Nabonide qui conquirent Édom et Téma comptaient des soldats juifs. John Lindsay a fait à ce sujet ce commentaire : “ Par conséquent, en partie au moins, il y a eu réalisation des paroles du prophète selon lesquelles Yahweh avait dit : ‘ Je ferai venir ma vengeance sur Édom par la main de mon peuple Israël. ’ (Ézék. 25:14). Nous avons aussi un accomplissement partiel des paroles d’Obadia qui a dit que les ‘ alliés ’, les ‘ confédérés ’, les ‘ amis de confiance ’ des Édomites les ‘ tromperaient ’, ‘ l’emporteraient sur ’ eux et ‘ placeraient un piège sous ’ eux. Il se peut qu’il y ait ici une allusion aux Babyloniens qui, disposés du temps de Neboukadretsar à laisser Édom infliger aussi des pertes à Juda, ont par contre, du temps de Nabonide, jugulé une fois pour toutes les ambitions commerciales et mercantiles d’Édom (cf. Obad. 1 et 7). ” — Palestine Exploration Quarterly, Londres, 1976, p. 39.

      Le livre de Malaki, écrit une centaine d’années après la campagne de Nabonide en Édom, raconte qu’à cette époque-là Dieu avait déjà fait des “ montagnes ” d’Édom “ une solitude désolée ” et qu’il avait “ livré son héritage aux chacals du désert ”. (Ml 1:3.) Les Édomites espéraient revenir et rebâtir leurs lieux dévastés, mais ils n’y arriveraient pas. — Ml 1:4.

      Au IVe siècle av. n. è., les Nabatéens habitaient le territoire édomite, et les Édomites ne purent jamais y revenir. Au lieu de cela, ils se retrouvèrent dans le Négueb, au S. de Juda. Ils se déplacèrent vers le N. jusqu’à Hébrôn, et la partie méridionale de Juda en vint à être appelée Idumée. Selon Josèphe, Jean Hyrcan Ier soumit les Édomites entre 130 et 120 av. n. è. et les força à embrasser le judaïsme (Antiquités judaïques, XIII, 257, 258 [IX, 1] ; XV, 253, 254 [VII, 9]). Par la suite, ils furent peu à peu absorbés par les Juifs et, après la destruction de Jérusalem par les Romains en l’an 70 de n. è., le peuple édomite cessa d’exister. — Ab 10, 18 ; voir IDUMÉE.

  • Édrèï
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • ÉDRÈÏ

      1. Ville royale d’Og, roi de Bashân (Jos 12:4 ; 13:12). Après avoir vaincu Sihôn l’Amorite, les forces israélites commandées par Moïse “ montèrent ”, c’est-à-dire marchèrent vers le N., à la rencontre de l’armée d’Og qu’elles affrontèrent dans “ la bataille d’Édrèï ”, à un endroit qui était apparemment la frontière méridionale de Bashân. Og était un des derniers Rephaïm, des hommes gigantesques, et il avait peut-être déployé une armée considérable ; mais les Israélites, auxquels Jéhovah avait dit de ne pas avoir peur, l’anéantirent, lui, ses fils et son peuple, et prirent possession de son territoire (Nb 21:33-35 ; Dt 3:1-10). Plus tard, la ville fut accordée à Manassé, incluse dans son héritage (Jos 13:31). On identifie généralement Édrèï avec l’actuelle Derʽa, qui se situe à environ 50 km à l’E.-S.-E. de l’extrémité sud de la mer de Galilée, près du Yarmouk. Il s’y trouve entre autres ruines celles d’une ville souterraine partiellement dégagée, taillée dans la roche en dessous de la ville qui est au niveau du sol.

      2. Ville fortifiée de Naphtali (Jos 19:32, 35, 37). On l’associe à l’actuel Tell Khoureïbé, qui se situe à quelque 7 km au N.-N.-O. de Hatsor.

  • Éducation
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
    • ÉDUCATION

      Transmission ou acquisition de connaissances et d’aptitudes. L’éducation se fait par 1) l’explication et la répétition ; 2) la discipline et la formation administrées avec amour (Pr 1:7 ; Hé 12:5, 6) ; 3) l’observation personnelle (Ps 19:1-3 ; Ec 1:12-14) ; 4) le blâme et la réprimande. — Ps 141:5 ; Pr 9:8 ; 17:10.

      Jéhovah Dieu est l’Éducateur et Instructeur suprême, sans égal (Jb 36:22 ; Ps 71:17 ; Is 30:20). Adam, le fils terrestre de Dieu, fut créé avec la faculté de parler une langue (Gn 2:19, 20, 23). Il fut instruit au sujet de la création (Gn chap. 1, 2) et de ce que Dieu attendait de lui. — Gn 1:28-30 ; 2:15-17.

      Dans la société patriarcale. D’un bout à l’autre, la Bible présente la famille comme la cellule de base pour ce qui était d’apporter l’éducation. Dans la société des temps les plus anciens, le père était le chef de la famille et de la maisonnée, laquelle pouvait même être une grande

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