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Galilée (Mer)Étude perspicace des Écritures (volume 1)
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Oiseaux et poissons abondent. Au XIXe siècle, le naturaliste H. Tristram a fait cette remarque : “ Ceux qui n’ont jamais vu les bancs de poissons dans la mer de Galilée peuvent difficilement imaginer leur densité. Ces bancs couvrent souvent une surface d’un demi-hectare ou plus, et tandis que les poissons avancent lentement en masse, leur nageoire dorsale affleurant l’eau, ils sont si nombreux qu’à faible distance ils donnent l’impression d’une violente averse crépitant sur l’eau. ” — The Natural History of the Bible, 1889, p. 285.
Les tempêtes soudaines, comme celles que Jésus Christ et ses disciples essuyèrent, ne sont pas rares (Mt 8:24 ; 14:24). En raison de la basse altitude de la mer de Galilée, l’air y est beaucoup plus chaud que dans les montagnes ou sur les plateaux environnants. Il en résulte des perturbations atmosphériques. En outre, des vents violents s’engouffrent dans la vallée du Jourdain depuis le mont Hermôn couronné de neige, non loin au N.
Au Ier siècle de n. è., les rives de ce lac étaient très peuplées. Mais aujourd’hui, des neuf villes situées par Josèphe au bord de la mer de Galilée, il ne reste que Tibériade.
Le ministère de Jésus dans la région. Il est souvent question de cette étendue d’eau dans le récit du ministère terrestre de Jésus. À plusieurs reprises le Fils de Dieu s’adressa depuis un bateau à de grandes foules rassemblées sur ses larges rives couvertes de galets (Mc 3:9 ; 4:1 ; Lc 5:1-3). À l’une de ces occasions, il fit faire à quelques-uns de ses disciples une pêche miraculeuse, puis il invita Pierre, André, Jacques et Jean à être “ pêcheurs d’hommes ”. (Mt 4:18-22 ; Lc 5:4-11.) Jésus accomplit de nombreuses œuvres de puissance dans les environs de la mer de Galilée. Il guérit les malades, expulsa des démons (Mc 3:7-12), apaisa le vent et la mer (Mc 4:35-41), et marcha sur l’eau (Jean 6:16-21) ; un jour, il nourrit miraculeusement plus de 5 000 personnes, et en une autre circonstance plus de 4 000, chaque fois avec seulement quelques pains et quelques poissons (Mt 14:14-21 ; 15:29, 34-38). C’est à juste titre que Jésus condamna trois villes de la région, Chorazîn, Bethsaïda et Capernaüm, car leurs habitants demeurèrent insensibles en dépit des nombreuses œuvres de puissance dont ils avaient été témoins. — Mt 11:20-24.
Après sa résurrection, Jésus apparut à certains de ses disciples au bord de la mer de Galilée et leur fit faire une deuxième pêche miraculeuse. Il souligna ensuite l’importance de nourrir ses brebis. — Jean 21:1, 4-19.
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GallimÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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GALLIM
(Tas [pluriel]).
Ville de Palti, à qui Saül donna pour femme sa fille Mikal après que David fut devenu hors la loi (1S 25:44). Il s’agit peut-être de la même ville que la Gallim dont les habitants, des siècles plus tard, poussèrent des cris de lamentation à l’approche de l’armée assyrienne conduite par Sennakérib (Is 10:24, 30). Certains spécialistes situent Gallim à Khirbet Kakoul (Horvat Kaʽkoul), à environ 4,5 km au N.-N.-E. du mont du Temple.
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GallionÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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GALLION
Proconsul d’Achaïe devant le tribunal duquel les Juifs accusèrent Paul d’amener les hommes à adopter d’autres croyances dans le culte de Dieu. Gallion leur opposa une fin de non-recevoir, alléguant que cela ne constituait pas une violation de la loi romaine. La foule se mit alors à battre Sosthène, le président de la synagogue, mais Gallion décida de ne pas se soucier davantage de cette affaire. — Ac 18:12-17.
D’après des sources profanes, Gallion naquit à Cordoue, en Espagne, vers le début du Ier siècle de n. è. Il était fils du rhéteur Sénèque et frère aîné de Sénèque le Philosophe. À l’origine, il s’appelait Lucius Annaeus Novatus, mais, après son adoption par le rhéteur Lucius Junius Gallio, il prit le nom de son père adoptif.
Une inscription découverte à Delphes aide à dater la période durant laquelle Gallion fut proconsul d’Achaïe (Ac 18:12). Comme il s’agit d’un texte fragmentaire, il a fallu le reconstituer, mais il porte indiscutablement les mots : “ [Lucius Ju]nius Gallion, [...] proconsul. ” Les historiens s’accordent généralement à reconnaître qu’il s’agit d’une lettre de l’empereur Claude César et que le chiffre “ 26 ” mentionné dans le texte se rapporte à l’acclamation impériale que Claude avait reçue pour la 26e fois (c’est Claude qui rendit à l’Achaïe son statut de province à part entière, responsable devant le sénat et donc dirigée par un proconsul). Cette lettre fut vraisemblablement écrite dans la première moitié de 52 de n. è., car d’autres inscriptions indiquent que Claude fut acclamé empereur pour la 27e fois avant le 1er août 52. Une inscription carienne et une inscription sur l’aqueduc appelé Aqua Claudia, à Rome, situent les 26e et 27e acclamations impériales de Claude dans l’année de sa 12e période de puissance tribunitienne. Cette 12e période tribunitienne dura du 25 janvier 52 au 24 janvier 53. Le proconsulat de Gallion en Achaïe (fonction qui s’exerçait généralement un an, à partir du début de l’été) s’étendit donc apparemment de l’été 51 à l’été 52, bien que certains spécialistes penchent pour 52-53.
Fragment d’une inscription contenant le nom Gallion (ΓΑΛΛΙΩΝ).
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GamalielÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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GAMALIEL
(peut-être : Rétribution [Traitement qu’on mérite] de Dieu).
1. Fils de Pedahtsour de la tribu de Manassé, et chef de sa tribu (Nb 1:10, 16). Gamaliel fut un des 12 chefs désignés par Jéhovah pour aider Moïse et Aaron à recenser les fils d’Israël, depuis l’âge de 20 ans et au-dessus, pour l’armée (Nb 1:1-4, 10). Il était au-dessus de l’armée de sa tribu, laquelle appartenait à la division de trois tribus du camp d’Éphraïm (Nb 2:18, 20 ; 10:23). Après que le tabernacle eut été dressé, les chefs présentèrent leurs offrandes, qui conformément aux instructions de Jéhovah devaient être utilisées pour assurer le service de la tente de réunion. Gamaliel présenta aussi une offrande le huitième jour à l’occasion de l’inauguration de l’autel. — Nb 7:1-5, 10, 11, 54-59.
2. Membre du Sanhédrin, Pharisien et enseignant de la Loi aux pieds duquel l’apôtre Paul avait été instruit selon toute la rigueur de la Loi ancestrale (Ac 5:34 ; 22:3). On pense généralement qu’il s’agit de Gamaliel l’Ancien. Gamaliel l’Ancien était tant estimé qu’il fut le premier à recevoir le titre de “ Rabban ”. Ce titre honorifique était encore supérieur à celui de “ Rabbi ”. La Mishna (Sota IX, 15) déclare à son sujet : “ Quand Rabban Gamaliel l’Ancien est mort, la gloire de la Loi s’est éteinte, et la pureté et l’abstinence ont disparu. ” De toute évidence, Gamaliel avait l’esprit large et n’était pas fanatique dans ses façons de voir ; c’est ce que révèle le conseil qu’il donna quand Pierre et les autres apôtres furent amenés devant le Sanhédrin. Citant des exemples du passé, Gamaliel montra qu’il était sage de ne pas entraver l’œuvre des apôtres, puis il ajouta : “ Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera renversée ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les renverser [...] il se peut que vous soyez trouvés comme des hommes qui combattent en fait contre Dieu. ” — Ac 5:34-39.
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GamoulÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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GAMOUL
(peut-être : Celui qui est sevré [ou Celui qui reçoit le traitement qu’il mérite]).
Prêtre aaronique de l’époque de David qui fut désigné par le sort comme chef de la 22e division de prêtres appelée à servir au sanctuaire. — 1Ch 24:1-3, 5, 17.
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GangrèneÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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GANGRÈNE
Mort des tissus dans une partie du corps, par exemple un orteil ou un pied à la suite d’une interruption de la circulation sanguine. Dans le cas de la gangrène sèche, où il y a blocage ou occlusion artérielle (par exemple en cas d’artériosclérose), la partie affectée devient noire, desséchée, et perd toute sensibilité. La gangrène humide affecte généralement les très petits vaisseaux sanguins — les capillaires et les veinules. Lorsqu’il s’agit d’une gangrène gazeuse, les germes présents dans le tissu nécrosé, ou en voie de l’être, peuvent produire des gaz sous la peau, qui entraînent une rapide putréfaction des tissus. Comme des germes s’ajoutent le plus souvent à la gangrène, l’infection qui en résulte favorise la mort rapide des cellules. Si les germes atteignent le système circulatoire, la situation devient encore plus critique et aboutit à la mort si un traitement adapté n’est pas administré promptement.
Dans un sens figuré, l’apôtre Paul qualifie de “ gangrène ” l’enseignement de fausses doctrines et les “ discours vides qui profanent ce qui est saint ”. Mettant en évidence le danger que ce genre de discours fait courir à toute la congrégation, il ajoute : “ Car ils avanceront toujours plus dans l’impiété, et leur parole s’étendra comme la gangrène. ” Sur quoi l’apôtre cite des exemples : “ De ce nombre sont Hyménée et Philète. Ces hommes-là se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu ; et ils bouleversent la foi de quelques-uns. ” (2Tm 2:16-18). Compte tenu de l’image dont Paul s’était servi quand il dépeignit la congrégation sous les traits d’un corps composé de nombreux membres : pieds, mains, etc. (1Co 12), sa référence figurée à la gangrène et au danger qu’elle représente pour le corps humain souligne avec force l’importance d’éliminer de la congrégation chrétienne les fausses doctrines et les discours impies.
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GarantÉtude perspicace des Écritures (volume 1)
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GARANT
Personne qui a accepté de répondre de quelqu’un d’autre. Une garantie est l’assurance qu’une obligation sera exécutée ; un gage, une caution ou un lien. Le psalmiste supplia Jéhovah de se porter “ garant ” de lui, en le protégeant des spoliateurs. — Ps 119:122.
La façon dont on avait coutume de se porter garant d’autrui n’a pas changé pendant des siècles. Le patriarche Job en parla en ces termes : “ S’il te plaît, mets mon gage près de toi. Qui d’autre topera dans ma main, se portant garant ? ” (Jb 17:3). Proverbes 17:18 aide à comprendre la démarche suivie : “ Un homme qui manque de cœur tope dans la main, se portant pleinement garant devant son compagnon. ” Selon toute vraisemblance, une personne se portait garante d’une autre quand, devant témoins, elle topait dans la main du créancier ou la serrait et promettait de s’acquitter des obligations
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