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  • Lieu saint
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
    • Dans le Très-Saint, le grand prêtre était entouré de chérubins brodés sur la couverture intérieure du tabernacle et sur le rideau (Ex 26:1, 31, 33). Dans le temple de Salomon, les murs et le plafond étaient en cèdre recouvert d’or ; sur les murs étaient gravés des chérubins, des figures de palmiers, des ornements en forme de courges et des fleurs. — 1R 6:16-18, 29 ; 2Ch 3:7, 8.

      4. Le premier et plus grand compartiment, le Lieu Saint ou le Saint, par distinction avec le compartiment le plus retiré qu’était le Très-Saint (Ex 26:33). Il occupait les deux tiers de la longueur totale de l’édifice (1R 6:16, 17 ; 2Ch 3:3, 8). Dans le Lieu Saint du tabernacle se trouvaient le porte-lampes d’or du côté sud de la pièce (Ex 25:31-40 ; 40:24, 25), l’autel de l’encens en or à l’extrémité ouest, devant le rideau du Très-Saint (Ex 30:1-6 ; 40:26, 27) et la table des pains de proposition du côté nord (Ex 25:23-30 ; 40:22, 23 ; Hé 9:2, 3). En plus, il y avait des ustensiles en or, tels que des bols, des pincettes, etc. Dans le Lieu Saint du temple se trouvaient l’autel d’or, les dix tables des pains de proposition et dix porte-lampes. Il y avait cinq porte-lampes et cinq tables sur la droite, et autant sur la gauche. — 1R 7:48-50 ; 2Ch 4:7, 8, 19, 20.

      Lorsqu’il était dans le Lieu Saint du tabernacle, le prêtre voyait, au fond des cadres formant les cloisons et au plafond, les chérubins colorés qui étaient brodés sur la couverture intérieure du tabernacle (Ex 26:1, 15). Le rideau fermant le Très-Saint, qui était suspendu à quatre colonnes d’or, était également brodé de chérubins (Ex 26:31-33). Le voile de l’entrée du tabernacle était aussi en tissu coloré (Ex 26:36). Dans le temple, les murs de cette pièce étaient décorés de sculptures de chérubins, de figures de palmiers, d’ornements en forme de courges et de guirlandes de fleurs, le tout plaqué d’or. — 1R 6:17, 18, 22, 29.

      Signification symbolique. La disposition que Dieu a prise en vue de faire propitiation pour l’homme par le moyen du sacrifice de Jésus Christ est appelée “ la tente plus grande et plus parfaite, non faite par des mains ”. Christ est entré “ une fois pour toutes dans le lieu saint ” de ce grand temple spirituel “ et a obtenu pour nous une délivrance éternelle ”, écrit l’apôtre Paul (Hé 9:11, 12). Lorsqu’il est allé au ciel et a paru devant Jéhovah, Christ est entré dans ce que préfigurait le compartiment le plus retiré du tabernacle, c’est-à-dire le Très-Saint (Hé 9:24, 25). Ainsi, le tabernacle et les services qui y étaient accomplis étaient “ une représentation typique et une ombre des choses célestes ”. — Hé 8:5.

      Les sous-prêtres chrétiens. Étant donné que l’endroit où Dieu habite est un sanctuaire, un lieu saint, la congrégation chrétienne est, elle aussi, comparée à un lieu saint, le temple de Dieu (1Co 3:17 ; Éph 2:21, 22). Il est dit des disciples oints de Jésus Christ que, durant leur vie terrestre, ils sont “ en train d’être bâtis en maison spirituelle, pour une sainte prêtrise ”, et constituent “ une prêtrise royale ”. (1P 2:5, 9.) De même que les sous-prêtres servaient dans la cour et au Lieu Saint, de même ces prêtres de Dieu chrétiens servent devant son autel symbolique ainsi que dans le Lieu Saint symbolique. Les prêtres d’Israël devaient être purs ; c’est pourquoi lorsqu’ils se préparaient à servir dans le Lieu Saint ils se lavaient avec l’eau du bassin de cuivre situé dans la cour (Ex 40:30-32). Pareillement, il est dit des chrétiens déclarés justes qu’ils ont été “ lavés ”. (1Co 6:11.) Les prêtres israélites étaient entourés des représentations des chérubins qui ornaient les rideaux du tabernacle lorsqu’ils y effectuaient leurs tâches. Ce fait rappelle ces paroles de l’apôtre s’adressant à des chrétiens déclarés justes : alors qu’ils sont encore sur la terre, ‘ Dieu les a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus ’. (Éph 2:4-6.) En effectuant leur service, ces chrétiens membres de la “ prêtrise royale ” offrent des sacrifices de louange (Hé 13:15) et des prières à Dieu (rattachées à l’encens ; Ré 8:4), mangent la nourriture spirituelle que Dieu fournit (de même qu’il fournissait les pains de proposition pour les prêtres ; Mc 2:26) et bénéficient de la lumière qui émane de la Parole de Dieu, Parole de vérité (comme du porte-lampes ; Ps 119:105). L’apôtre Paul dit qu’ils ont l’espérance, grâce au sacrifice de Jésus Christ, d’entrer dans le véritable “ Très-Saint ”, le ciel même. — Hé 6:19, 20 ; 9:24 ; 1P 1:3, 4 ; voir CONTRIBUTION SAINTE ; TRÈS-SAINT.

  • Lièvre
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
    • LIÈVRE

      (héb. : ʼarnèvèth).

      Rongeur de la famille des léporidés, très proche du lapin, mais plus grand. Contrairement à ceux des lapins, les petits des lièvres naissent rarement dans un terrier ; dès leur naissance, ils sont actifs, couverts de poils et ont les yeux ouverts. Le lièvre se reconnaît à sa lèvre fendue, à ses oreilles allongées, à sa queue retroussée, ainsi qu’à ses longs membres et pieds postérieurs qui lui sont très utiles pour échapper à ses ennemis. Les lièvres les plus rapides atteindraient la vitesse de 70 km/h. La taille moyenne de cet animal, dont il existe de nombreuses variétés, est de 60 cm environ. Son pelage est habituellement grisâtre ou brunâtre.

      La Loi transmise par l’intermédiaire de Moïse interdisait de manger du lièvre et le rangeait parmi les ruminants (Lv 11:4, 6 ; Dt 14:7). Le lièvre et le lapin, bien sûr, n’ont pas un estomac pourvu de plusieurs compartiments ou poches, et ne régurgitent pas la nourriture pour la remâcher, ce qui caractérise les ruminants d’après la classification scientifique. Toutefois, même si le terme hébreu employé ici et signifiant ruminant veut dire littéralement “ qui fait remonter ”, ce n’est pas sur la classification scientifique actuelle que les Israélites fondaient leur compréhension de la ‘ rumination ’ aux jours de Moïse. On ne peut donc contester l’exactitude de la déclaration biblique en arguant de la conception restreinte et relativement récente qu’on a aujourd’hui du ruminant, comme l’ont fait bien des critiques.

      Dans le passé, les commentateurs qui croyaient en l’inspiration divine de la Bible ne contestaient pas l’assertion de la Loi. Voici ce que déclare The Imperial Bible-Dictionary : “ Il est de fait que le lièvre au repos mastique longuement les aliments qu’il a mangés ; et cette action a toujours été communément considérée comme une rumination. Même notre poète Cowper, un homme scrupuleusement attentif aux phénomènes de la nature, qui a noté ses observations sur les trois lièvres qu’il avait domestiqués, affirme qu’ils ‘ ruminaient du matin au soir ’. ” — Par P. Fairbairn, Londres, 1874, vol. I, p. 700.

      Des études scientifiques plus récentes ont cependant montré que les lièvres et les lapins n’ont pas simplement l’air de ruminer. François Bourlière (The Natural History of Mammals, 1964, p. 41) écrit : “ L’habitude de la ‘ double digestion ’, qui consiste à faire passer la nourriture deux fois par l’intestin au lieu d’une seule, semble être un phénomène courant chez les lapins et les lièvres. En principe, les lapins domestiques mangent et avalent sans les mâcher leurs déjections de la nuit, qui forment au matin jusqu’à la moitié du volume stomacal. Dans le cas du lapin sauvage, la double digestion a lieu deux fois par jour, et on rapporte qu’il en va de même chez le lièvre d’Europe. [...] On pense que cette habitude fournit à l’animal un apport considérable en vitamines B qui sont élaborées par l’action des bactéries sur les aliments dans le gros intestin. ” Sur cette même question, l’ouvrage Mammals of the World (par E. Walker, 1964, vol. II, p. 647) fait cette observation : “ Cela équivaut peut-être à la ‘ rumination ’ de certains mammifères. ” — Voir RUMINANT.

  • Ligaments
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
    • LIGAMENTS

      Faisceaux de tissu résistants qui unissent les os ou maintiennent les organes en place. Diverses versions modernes de la Bible traduisent le mot grec sundésmôn (forme de sundésmos) en Colossiens 2:19 par “ ligaments ” (Jé ; MN ; Pl ; TOB), tandis que d’autres le rendent par “ articulations ” (BFC ; Sg), “ jointures ” (Li ; Os) ou simplement “ liens ”. (Ch ; Da.) Sundésmos signifie “ ce qui assemble, lien d’union, attache ”, et désigne les tendons ou les ligaments (A Greek-English Lexicon, par H. Liddell, R. Scott, H. Jones, Oxford, 1968, p. 1701). Le même terme grec est employé dans les expressions “ lien d’injustice ” (Ac 8:23), “ lien de la paix ” (Éph 4:3) et “ lien d’union parfait ”. — Col 3:14.

      Mettant en garde contre la “ fausse humilité ” de celui qui ne fait que professer le christianisme, Paul dit : “ Il ne reste pas attaché à la tête, à celui de qui tout le corps, pourvu et harmonieusement uni ensemble au moyen de ses jointures et ligaments [sundésmôn], continue à croître de la croissance que Dieu donne. ” (Col 2:18, 19). Dans ce passage, la congrégation chrétienne ointe est comparée à un corps doté d’une tête. L’interdépendance de ses membres ressort du commentaire selon lequel ce corps est “ harmonieusement uni ensemble au moyen de ses jointures et ligaments ”, Paul utilisant ainsi le mot “ ligaments ” au sens métaphorique, en rapport avec le corps spirituel de Christ, dont celui-ci est la tête. En tant que tel, Jésus fournit aux membres du corps ce qui leur est nécessaire par l’intermédiaire des “ jointures et ligaments ”, moyens et dispositions prévus pour assurer l’alimentation spirituelle ainsi que la communication et la coordination (voir 1Co 12:12-30 ; Jean 15:4-10). Dans le corps physique, chaque partie a un rôle à jouer dans le bon fonctionnement et la croissance, que ce soit en recevant la nourriture et les directives ou en les transmettant aux autres parties du corps. Il en va de même du corps — la congrégation — de Christ, et de ses membres.

  • Limace
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
    • LIMACE

      (héb. : shabbeloul).

      Le mot hébreu signifie “ limace ” ou “ escargot ”, mollusques lents, pourvus ou non d’une coquille en spirale ou conique permettant le retrait pour se protéger. En Palestine, on trouve de nombreuses variétés de gastéropodes, mais en raison du climat sec les limaces, dépourvues de coquille, y sont peu répandues. La limace, comme l’escargot, sécrète une substance visqueuse qui lui évite de s’écorcher lorsqu’elle se déplace en rampant. Beaucoup croient que l’expression “ une limace qui fond ” fait allusion à la trace de bave que l’animal laisse derrière lui (Ps 58:8). D’autres sont d’avis qu’il est question du dessèchement d’un escargot dans sa coquille après une exposition prolongée au soleil.

  • Lin
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
    • LIN

      1. (Héb. : péshèth, pishtah ; gr. : linon.) Plante cultivée depuis les temps anciens, dont les fibres servaient couramment, comme aujourd’hui encore, à fabriquer un tissu. Le lin (Linum usitatissimum) peut mesurer de 30 cm à 1,20 m de haut. La tige grêle de la plante, dont les feuilles linéaires sont vert pâle, se ramifie seulement au sommet. Chaque ramification se termine par une fleur à cinq pétales, bleu foncé ou bleu pâle (rarement blanche). — PHOTO, vol. 1, p. 544.

      Quand le lin avait des “ boutons de fleurs ”, il était prêt pour la moisson (Ex 9:31) qui s’effectuait par

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